Hugues Le Bret, cofondateur de Compte Nickel et qui s'exprime en marge du Positive Economy Forum dont Challenges est partenaire revient sur le phénomène des fintechs qui s'attaquent aux banques.
A l’occasion de la 5ème édition du Positive Economy Forum,Challenges, partenaire média de l’événement vous invite à découvrir celles et ceux qui portent des projets innovants au service d’une économie et d’une société plus positives. Jacques Attali, Président du Positive Economy Forum, résume ainsi l’objectif de ce Forum: "Depuis 5 ans, le Positive Economy Forum rassemble de plus en plus d’acteurs qui agissent pour que les générations futures vivent dans un monde meilleur. Après la Cop 21 et dans un monde plein de craintes et de désespérances, cette 5ème édition du Forum, toujours au Havre, du 13 au 17 septembre, va transformer les débats en action. C’est ce que nous ferons pendant ces 5 jours et nous en tirerons un programme d’actions concrètes que nous proposerons aux principaux responsables mondiaux et nationaux aux lendemains du Forum".
Fintech. Finance et technologie. La révolution digitale va-t-elle ubériser les banques ? Elles sont puissantes, certains bilans dépassent le PIB du pays, elles dégagent 25% de rentabilité avant impôt. Elles ont su juguler la révolution Internet. De quoi voir venir ? Ce serait sans compter trois phénomènes majeurs, qui changent la donne.
- La révolution digitale est avant tout sociétale. Le curseur de la confiance s’est déplacé depuis 2008. Les gens ont pris conscience de la virtualité de leur argent et de la fragilité des Etats. La démonétisation des repères s’est accélérée depuis. Dans le même temps, l’explosion des réseaux sociaux a remplacé le principe de cautionnement : les élites ont été remplacées par les internautes. Les gens accordent plus de confiance aux réponses de leurs congénères sur la toile qu’aux messages institutionnels.
- La société s’est fragilisée. La part des gens contraints est passée de 25 à 40% en moins de dix ans. Selon Panorabanque, 45% des Français sont en dépassement d’autorisation de découvert au moins une fois par trimestre. Ils payent les frais d’incident et de rejet, les agios, etc. Le coût de la banque est plus onéreux pour eux que pour la moyenne. Ils n’ont pas accès au crédit.
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