Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

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johanono
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Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par johanono » 19 mars 2024, 19:23:16

Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Programme•Le ministre de l’Economie et des Finances dresse sa France de demain à l’occasion de la publication de son nouveau livre

suite
Dans le fond, Le Maire n'a pas tort. Mais on peut se demander ce qu'il a fait pendant 7 ans...

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Yakiv
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par Yakiv » 19 mars 2024, 19:33:40

Est-ce qu'on s'apprête à réduire les dépense sociales alors que le chômage est sur le point d'augmenter et que les offres d'emploi pourraient ne plus suivre le rythme des nouveaux arrivants sur le marché du travail d'après certaines projections ?
Si oui, on va concrètement générer de la pauvreté.

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Mewtow
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par Mewtow » 19 mars 2024, 20:00:08

J'attends de voir ce qu'il propose avant de commencer à râler. Si ca se trouve, il ne se passera rien et ca restera des paroles en l'air.

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Kadavre
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par Kadavre » 19 mars 2024, 20:44:02

La situation est pourtant simple et tout le monde la connaît :
  • on est le pays qui a le + de déficit, le + de d'impôts, le + de dépenses publiques
  • on doit financer la transition énergétique et se réarmer face à la menace russe
  • les taux d'intérêt remontent, le coût de la dette devient problématique, la qualité de la dette publique française risque d'en pâtir
Alors, que faire ? Il faut faire des économies sur tous les postes où c'est possible.
johanono a écrit :
19 mars 2024, 19:23:16
Dans le fond, Le Maire n'a pas tort. Mais on peut se demander ce qu'il a fait pendant 7 ans...
Il a fait du Macron. Et le pire, c'est que ça va continuer.

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johanono
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par johanono » 19 mars 2024, 21:07:13

Il faut avoir une réflexion globale sur les finances publiques.

Le fait est que les dépenses publiques en France sont les plus fortes du monde.

Image

Et si on compare la structure générale de nos dépenses publiques à celle des pays étrangers, on s'aperçoit que, si la France détient le record du monde des dépenses publiques, c'est principalement en raison de dépenses de protection sociale sur-dimensionnées chez nous.

Image

Quant aux dépenses de fonctionnement des administrations publiques, elles se situent chez nous dans une fourchette plutôt élevée, avec des différences selon les secteurs (certains sous-dotés, d'autres sur-dotés), mais sans que ce soit significatif.

En gros, on fait trop de social, et on n'investit pas assez dans certains secteurs présentant des enjeux importants.

pierre30
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par pierre30 » 26 mars 2024, 07:36:12

Après des années d'efforts, le Portugal a gagné son pari budgétaire en 2023
Le pays a dégagé l'année dernière un excédent budgétaire à hauteur de 1,2% de son produit intérieur brut (PIB). C'est la deuxième fois depuis l'avènement de la démocratie, en 1974, que le Portugal dégage un excédent budgétaire annuel.

Des années d'efforts économiques récompensés pour le Portugal. Le pays a dégagé l'année dernière un excédent budgétaire à hauteur de 1,2% de son produit intérieur brut (PIB), après un déficit de 0,3% en 2022, selon une première estimation publiée ce lundi par son Institut national des statistiques (INE).

Ce solde budgétaire positif de 3,2 milliards d'euros dégagé en 2023 est le résultat d'une hausse des recettes de 9%, qui découle « essentiellement de l'évolution positive de la recette fiscale et contributive », relève l'institut statistique.

Dans le même temps, les dépenses publiques ont progressé de 5,2%. « Cette performance est le résultat d'une croissance économique plus forte que prévu », avec « davantage d'emplois et de hausses salariales », a réagi le ministère des Finances dans un communiqué.
...

L'office de statistiques portugais a également confirmé ce lundi la baisse de la dette publique, tombée l'année dernière sous le seuil de 100% du PIB pour la première fois depuis 2010 en s'inscrivant à 99,1% du PIB.
https://www.latribune.fr/economie/inter ... 93800.html

Ben alors Bruno :( faut pas déprimer comme ça...

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Kadavre
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par Kadavre » 27 mars 2024, 09:20:30

Tribune d'Agnès Verdier-Molinié dans le Figaro. Elle analyse le dérapage budgétaire en soulignant qu'il était prévisible dès l'été dernier et qu'il est dû bien + à la dérive des dépenses de fonctionnement qu'aux moindres rentrées fiscales. Elle pointe en particulier l'envolée de la masse salariale qui a bondi de 29 milliards entre 2022 et 2023 : en cause les revalorisations de juillet 2023 et l'accroissement de l'emploi public avec + 57800 postes en 2023.

https://www.lefigaro.fr/vox/economie/ag ... n-20240326

pierre30
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par pierre30 » 02 avr. 2024, 14:15:13

Voici une analyse intéressante sur la manière dont il faudrait conduire de désendettement en limitant les impacts sur la croissance et les inégalités.
Peut-on à la fois réduire la dette, ne pas entraver la croissance et lutter contre les inégalités ?
OPINION. Pour réduire la dette avec une croissance faible, une recomposition des transferts publics est nécessaire. Par Fabien Tripier, Université Paris Dauphine – PSL ; François Langot, Le Mans Université ; Jean-Olivier Hairault, Paris School of Economics – École d'économie de Paris ; Jocelyn Maillard, Cepremap et Selma Malmberg, Sciences Po
Fabien Tripier, François Langot, Jean-Olivier Hairault, Jocelyn Maillard et Selma Malmberg
02 Avr 2024, 11:00

(Crédits : POOL)
En 2023, la dette publique de la France, au cœur des débats awvec le déficit public, s'élevait à 3088,2 milliards d'euros, soit 111,7 % du PIB. Dans sa loi de finances (LF) pour l'année 2024, le gouvernement avait pour objectif de la ramener à 108,3% du PIB à l'horizon de 2027 (soit un recul de -3,4 points de PIB). Ce désendettement prévu de l'État résultait d'un effort budgétaire très modéré : entre 2023 et 2027, les dépenses de consommation publique ne baissaient que de 23,3 à 22,1% du PIB et les transferts de 25,3 à 24,3% du PIB. Ainsi les dépenses publiques étaient ramenées aux niveaux d'avant la crise du Covid.

Le désendettement reposait donc surtout sur l'hypothèse d'une croissance forte, qui aurait dû augmenter mécaniquement les recettes. Or le contexte économique a changé. Et avec les perspectives confirmées de ralentissement économique, la réduction de la dette ne pourra s'obtenir que par un recul plus marqué des dépenses publiques, toute hausse des impôts étant écartée par le gouvernement.

Comment réduire les dépenses publiques pour baisser la dette publique tout en se fixant comme objectifs de ne pas dégrader davantage la croissance et de contenir les inégalités ? Pour répondre à cette question aux enjeux économiques et sociaux, nous avons eu recours dans notre recherche au modèle développé par l'observatoire de macroéconomie du Centre pour la Recherche économique et ses applications (Cepremap).

Nous avons pu évaluer dans ce cadre différents scénarios, où les dépenses publiques sont réduites de 20 milliards d'euros par an par rapport à la LF de 2024, sur les 4 années et demie à venir, soit au total 90 milliards d'euros d'économies sur cette période. Nos travaux visent à identifier comment réaliser cette réduction des dépenses publiques sans entraver la croissance ni accroître les inégalités.

Les effets négatifs d'une baisse indifférenciée
Pour opérer le bon arbitrage, il convient tout d'abord de rappeler qu'il existe trois grandes catégories de dépenses publiques : la consommation publique (par exemple l'éducation nationale ou la défense), les transferts d'assurance sociale indexés sur les revenus, appelés transferts bismarckiens (pensions de retraite, indemnités chômage et autres revenus de remplacement) et les transferts d'assistance sociale, non indexés sur les revenus, appelés transferts beveridgiens (santé, action sociale et logement, famille et pauvreté). De notre point de vue, cette distinction entre les transferts bismarckiens et beveridgiens est importante pour la croissance et les inégalités. En effet, comme ils sont indexés sur les revenus, les transferts bismarckiens sont par nature neutres sur le plan de la redistribution, alors qu'au contraire, les beveridgiens sont fortement redistributifs.

Décrivons maintenant les implications des différents scénarios retenus. Si ces 20 milliards d'euros par an d'économies portent uniquement sur la consommation publique, alors les effets récessifs seront importants. Sur la période considérée, le taux annuel de croissance se réduirait de 0,51 point de pourcentage. Ce ralentissement économique pénaliserait fortement les ménages défavorisés, très dépendants des revenus d'activité. En conséquence, les ménages à haut revenu consommeraient 5,07 fois plus que ceux à bas revenu, au lieu de 4,83 dans le scénario de la LF. Concernant le ratio de la dette rapportée au PIB, s'il baisse effectivement de 1,8 point de pourcentage à l'horizon de 2027, il dépasserait les niveaux prévus dans la LF jusqu'en 2026, du fait de la récession créée par la baisse de la consommation publique.

Si ces 20 milliards d'euros par an d'économies portent de façon homogène sur les deux types de transferts, bismarckiens et beveridgiens, alors il n'y aura pas d'effets récessifs. En effet, dans ce cas, les ménages seraient incités à accroître leur offre de travail pour maintenir leur niveau de consommation. Cela compenserait alors les effets potentiellement récessifs de la baisse des transferts sur la demande globale. Cette réduction des dépenses publiques permet alors une forte baisse du ratio de la dette rapportée au PIB qui atteindrait 104,7 % en 2027 (-3,6 points de pourcentage par rapport à la LF 2024). Mais, dans ce scénario, la baisse des transferts d'assistance de type beveridgien, diminuant fortement le pouvoir d'achat des ménages défavorisés, génèrerait un fort accroissement des inégalités (les ménages à haut revenu consommeraient 5,29 fois plus que ceux à bas revenus).

Revoir la composition des transferts sociaux
Ces deux premiers scénarios échouent donc à concilier le désendettement public, le maintien de la croissance et la maîtrise des inégalités. Une solution pourrait consister à agir sur la composition des dépenses publiques. Les économies porteraient sur les transferts bismarckiens, en les réduisant d'un montant supérieur à 20 milliards par an (-39 milliards par an). Ce recul serait partiellement compensé par une hausse des transferts beveridgiens (+19 milliards d'euros par an). Cela représente toujours 20 milliards d'euros d'économies au total. Dans ce cadre, le PIB est stimulé à la fois par la hausse des heures travaillées et de la demande de consommation des plus défavorisés (avec + 0,17 point de pourcentage de taux de croissance annuel sur la période). Ceci induit dans le même temps une réduction des inégalités : les ménages à haut revenu consommeraient 4,75 fois plus que ceux à bas revenu, grâce au soutien à la consommation des plus pauvres, mieux ciblée par les transferts de type beveridgiens. Le ratio de la dette publique sur le PIB diminue à 106,0 % en 2027, soit une réduction de 5,7 points par rapport à la situation actuelle, améliorant les prévisions de la LF de 2,3 points.

Ce résultat souligne combien la stratégie gouvernementale adoptée dans la LF 2024 était à la fois risquée, en tablant exagérément sur la croissance, et sous-optimale, en laissant de côté des possibilités de réduction de la dette publique qui n'entravaient ni la croissance, ni la lutte contre les inégalités.

Depuis l'adoption de la LF 2024, l'ensemble des stratégies budgétaires est contraint par les dernières décisions du gouvernement. La baisse de la consommation publique est déjà engagée pour un montant de 10 Md€ et la réduction des transferts bismarckiens (lors de la réforme des retraites de 2023) a été insuffisante. Une stratégie s'appuyant sur une recomposition des transferts publics reste néanmoins à privilégier. Pour minimiser les pertes de croissance et contenir la hausse des inégalités, un ajustement budgétaire reposant sur une réduction de 10 Md€ de la consommation publique et de 19,3 Md€ pour les transferts bismarckiens, accompagnée d'une hausse de 9,3 Md€ des transferts beveridgiens, ne ferait perdre que 0,17 point de pourcentage de croissance par an. Elle freinerait la hausse des inégalités : les ménages à haut revenu consommeraient 4,91 fois plus que ceux à bas revenu. La dette publique s'établirait à 106,3 % du PIB, soit une réduction de 2 points supplémentaires par rapport à la LF 2024.

Ce résultat en matière de croissance et d'inégalités domine largement celui obtenu dans le cas d'une simple baisse de 20 milliards d'euros par an de la consommation publique. Cette réduction des transferts bismarckiens peut résulter d'une baisse des pensions de retraite via leur désindexation sur l'inflation pendant deux années. La hausse des transferts beveridgiens via la hausse des minima sociaux (minimum vieillesse, RSA, etc.) limiterait les conséquences négatives sur les inégalités des autres ajustements budgétaires.

Le chemin à suivre pour parvenir à désendetter l'État français sera complexe. Débattre des priorités sur le plan des dépenses publiques est néanmoins d'autant plus nécessaire que de nouvelles dépenses liées au changement climatique sont à prévoir. En l'absence d'une croissance forte et durable, le gouvernement devra arbitrer entre une protection sociale plus ou moins redistributive et le financement de la transition énergétique ou des autres biens publics pour contenir son endettement et respecter les règles du pacte européen de stabilité et de croissance.

______
Par Fabien Tripier, Professeur d'économie et chercheur à l'observatoire macro du CEPREMAP, Université Paris Dauphine - PSL ; François Langot, Professeur d'économie, Directeur de l'Observatoire Macro du CEPREMAP, Le Mans Université ; Jean-Olivier Hairault, Professeur d'économie et Directeur Scientifique de l'Observatoire Macro du Cepremap, Paris School of Economics - École d'économie de Paris ; Jocelyn Maillard, Economiste à l'Observatoire de Macroéconomie, Cepremap et Selma Malmberg, Doctorante en macroéconomie au CEPREMAP, Chargée d'enseignement, Sciences Po
Fabien Tripier, François Langot, Jean-Olivier Hairault, Jocelyn Maillard et Selma Malmberg
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pierre30
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par pierre30 » 02 avr. 2024, 14:18:04

Mais je ne suis pas sûr que les classes moyennes qui payent beaucoup seraient ravies de voir leurs prestations réduites au profit des précaires qui ne paient rien.

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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par johanono » 02 avr. 2024, 14:55:46

Déficit public : « Nous ne voulons pas toucher aux ALD », assure Bruno Le Maire

En résumé : Le Mare fait mine de vouloir réduire les déficits, mais ne veut toucher ni aux retraites ni aux ALD. Reste le cas des allocations-chômage. Il faut dire que les chômeurs votent peu et manifestent peu. Le gouvernement peut donc s'attaquer à eux sans trop de risques.

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Yakiv
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par Yakiv » 07 avr. 2024, 08:41:23

pierre30 a écrit :
02 avr. 2024, 14:15:13
Voici une analyse intéressante sur la manière dont il faudrait conduire de désendettement en limitant les impacts sur la croissance et les inégalités.
C'est une analyse assez séduisante pour moi, car je considère le système beveridgien globalement plus juste que le système bismarckien, mais de là à dire qu'il va résoudre les problèmes et réduire le déficit, ça reste à prouver.

Remarquez par exemple que l'idée qui a été un peu discutée ici de ne plus rembourser les soins des plus aisés relève un peu de cette même proposition consistant à réduire le bismarckien pour renforcer le beveridgien.

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Kadavre
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par Kadavre » 07 avr. 2024, 09:17:32

Est-ce que l'objectif est de revenir à une économie saine et dynamique avec des finances publiques purgées des excès accumulés depuis des décennies ? Ou bien de continuer à laisser grossir un système beveridgien, cad un système d'assistanat à grande échelle ?

Si l'idée est qu'on va réformer l'état providence en renforçant l'assistanat, on est dans le contresens absolu.

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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par Yakiv » 07 avr. 2024, 09:26:50

Kadavre a écrit :
07 avr. 2024, 09:17:32
Est-ce que l'objectif est de revenir à une économie saine et dynamique avec des finances publiques purgées des excès accumulés depuis des décennies ? Ou bien de continuer à laisser dériver un système beveridgien qui est un système d'assistanat à grande échelle ?

Si l'idée est qu'on va réformer l'état providence en renforçant l'assistanat, on est dans l'absurdité la plus totale.
Quand on veut réformer un système, il est à le fois utile de se demander ce qu'on veut, mais également ce qu'on ne veut pas.
Alors j'ai bien compris que tu voulais "réformer l'état" comme tu l'as dit sur un autre fil, même si je rejoins plutôt l'avis de Johanono sur les très faibles marges de progrès qu'il y a à espérer en "réformant l'état".
Mais quand tu préconise de "mettre fin à l'assistanat", on est bien obligé de t'en demander les limites. Tu veux quoi ? Un système social à l'américaine ? Si c'est le cas, il faut annoncer la couleur tout de suite.

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Kadavre
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Re: Bruno Le Maire veut en finir avec l’État-providence en France

Message non lu par Kadavre » 07 avr. 2024, 09:39:37

Yakiv a écrit :
07 avr. 2024, 09:26:50
Quand on veut réformer un système, il est à le fois utile de se demander ce qu'on veut, mais également ce qu'on ne veut pas.
Alors j'ai bien compris que tu voulais "réformer l'état" comme tu l'as dit sur un autre fil, même si je rejoins plutôt l'avis de Johanono sur les très faibles marges de progrès qu'il y a à espérer en "réformant l'état".
Mais quand tu préconise de "mettre fin à l'assistanat", on est bien obligé de t'en demander les limites. Tu veux quoi ? Un système social à l'américaine ? Si c'est le cas, il faut annoncer la couleur tout de suite.
Je veux juste qu'on revienne aux normes européennes, car la France est le seul pays à s'être mis dans cette situation, et c'est la raison de notre déclin économique comparativement à nos concurrents, notamment les Allemands. On ne peut pas réformer efficacement notre système sans remettre en question ce qui constitue "le mal français".

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