A cette occasion, on a pu constater que le lobby noir est encore très obsédé par cette question.
Le CRAN a donc fait parler de lui :
Mais il n'y a pas que le CRAN. A Bordeaux, il y a un obsédé qui veut changer le nom de certaines rues :Le CRAN veut poursuivre la Caisse des dépôts pour avoir "profité de l'esclavage"
Pour tenter de faire monter la pression sur la question des réparations financières consécutives à la traite des Noirs, le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) a déposé une plainte, vendredi 10 mai, contre la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour complicité de crime contre l'humanité, devant le tribunal de grande instance de Paris. Selon le CRAN, l'institution publique, qui n'est autre que le bras armé financier de l'Etat, aurait tiré un profit indu, au XIXe siècle, de l'abolition de l'esclavage en Haïti.
Les faits remontent à 1825, soit vingt et un ans après l'abolition de l'esclavage intervenue en 1804, en même temps que l'indépendance de l'île. D'anciens propriétaires d'esclaves et de terres persuadent alors Charles X de lancer une équipée militaire sur l'ancienne Saint-Domingue. Il s'agit d'obtenir dédommagement du préjudice subi, selon eux.
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Ces gens-là n'ont-ils que ça à faire, ressasser des événements qui remontent à il y a deux siècles ou plus ? icon_mrgreenBordeaux rattrapé par son passé négrier
Des rues bordelaises portent les noms d’armateurs du 18e siècle. Une association souhaite qu’ils soient changés. La mairie s’y refuse.
"On dit: 'C’est un crime', mais on laisse courir les criminels." Le "crime" dont parle Karfa Diallo, président de l’association DiversCités, c’est la traite des Noirs, reconnue crime contre l’humanité le 10 mai 2001 par l’Assemblée nationale. Les "criminels", ce sont les armateurs qui ont fait fortune au 18e siècle grâce au commerce triangulaire. Le "on", ce sont les municipalités des quatre plus grands ports négriers français de l’époque qui, pour Karfa Diallo, ne sont "pas prêtes à assumer leur passé négrier". Il s’explique: "Dans chacune de ces villes, on trouve encore des rues portant des noms d’armateurs. Elles sont six au Havre et à La Rochelle, onze à Nantes et presque vingt-cinq à Bordeaux!"
"Débaptiser les rues de négriers?" Ainsi s’appelle donc la première campagne nationale de DiversCités, une association bordelaise qui se bat pour promouvoir le travail de mémoire. Lancée samedi matin à Bordeaux, elle consiste surtout à sensibiliser les citoyens à l’histoire de leur ville et à faire circuler une pétition. "Le 17 octobre, nous irons aussi à La Rochelle, puis à Nantes et au Havre", précise le président de l’association.
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