«Trop, c'est trop !» : Aubry repart en campagne contre Hollande et Valls

[wesker]

J'ai un peu de mal à accorder ma confiance à cette responsable socialiste qui a refusé de structurer une autre voie, au sein du parti et de la majorité. J'ai un peu le sentiment qu'il s'agit là de vieilles oppositions traditionnelles entre l'ancienne Première secrétaire et le Premier ministre !

Voir, encore Daniel Cohn Bendit se préoccuper de politiques françaises, a de quoi exaspérer nombre de citoyens qui espèrent à la fois un renouvellement des idées mais aussi du personnel politique !

Sur le fonds, en revanche, des élus tels que Baumel ou Christian Paul savent que l'orientation actuelle du Gouvernement est assumé, le Premier Ministre ayant même déclaré avoir l'intention d'aller jusqu'au bout de cette réforme ce qui ne laisse pas augurer d'un véritable débat, que la gauche réclame ! A eux de se déterminer, sur la base des orientations que ce texte contient sur leur adéquation avec leurs réelles convictions. Ces élus, qui se disent frondeurs, iront ils jusqu'à mettre leur vote en conformité avec le mandat qu'ils eurent de leurs électeurs, certes en se voulant les représentants de Hollande, lors de la dernière législative, qui n'avait pas promu une réforme du code du travail visant à redéfinir le licenciement économique ou à plafonner les indemnités prud'hommales ce qui reviendra à priver le juge de sa capacité d'appréciation du préjudice.

[Papibilou]

Aubry a choisi son camp, celui de l'éternel pays inréformable. Certes, le nouveau code du travail doit être regardé avec attention, mais l'ancien, pour l'avoir pratiqué un peu quand je recrutais dans mon entreprise, était illisible. Un code basé sur des accords interbranches avec un socle de principes aux quels on ne peu déroger me semble la bonne voie. De toutes façons, Aubry est elle même illisible. Elle n'aurait accepté que le poste de premier ministre mais se serait avérée ingouvernable par Hollande. Qu'elle fasse des contre propositions crédibles. La critique est aisée mais l'art est difficile.

[Jeff Van Planet]

<<Aubry a choisi son camp, celui de l'éternel pays inréformable. >>
voilà le conservatisme pour le conservatisme.

[albert]

Aubry a choisi son camp, celui de l'éternel pays inréformable.

Elle a pourtant fait de nombreuses réformes lorsqu'elle était ministre de l'emploi et des affaires sociales dans le gouvernement Jospin : 35 heures, CMU, APA... Je devine que ce sont des réformes qui ne vous plaisent pas, néanmoins ce sont des réformes.

[les orteils]

Le principe des 35h est bon, mais payées 35 et pas 39. De toutes façons, il y a en économie des règles comme en physique. Le PS essaie toujours de les contourner quand il gouverne et n'obtient donc pas de résultats. Les frondeurs proposent des mesures utopistes. De toutes façons, la marge de manoeuvre est étroite. Si la martingale existait, ça se saurait...

[Georges]

"Si la martingale existait, ça se saurait..."

La solution est un réel partage des richesses.

[les orteils]

J'en doute, mais il faudrait au moins comment savoir la mettre en oeuvre.
Je crois davantage au partage du travail, à l'imposition du capital version Piketty, à la reconversion énergétique...

[Jeff Van Planet]

"Si la martingale existait, ça se saurait..."

La solution est un réel partage des richesses.

le partage des richesses est une martingale, la seule vraie solution est de produire des richesses de façon à améliorer la vie de tous, pas de gérer la pénurie.

@Les orteils:
<<à l'imposition du capital>>
Qui comprends le proverbe suivant "on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre" comprend que la taxation du capital est une mauvaise idée. Taxer les revenus du capital ou du travail à égalité oui, mais taxer un non revenu n'à pas de sens.

[politicien]

Le premier ministre estime qu'il «n'y a pas un début de proposition» dans la tribune assassine co-signée par Martine Aubry.

Elle ne baisse pas la garde. Repartie en campagne contre l'exécutif via une tribune assassine publiée mercredi dans Le Monde, la maire PS de Lille, Martine Aubry, a encore durci le ton jeudi matin. Invitée de RTL, l'élue du Nord a concentré ses coups sur la politique menée par François Hollande et Manuel Valls. «Pour que la gauche ait une chance de gagner, il faut des résultats». «Si on ne redresse pas les choses sur la croissance et sur l'emploi, la gauche va perdre. Il faut préparer l'avenir», a-t-elle martelé.

«Je pense que, pour que l'un d'entre nous - quelqu'un qui représente la gauche - ait une chance de gagner, il faut d'abord régler le présent», a encore lancé l'édile. Toutefois, la question des véritables ambitions de l'ancienne ministre se pose: elle a refusé d'entrer au gouvernement lors du précédent remaniement, et a affirmé mercredi qu'elle ne souhaitait pas imposer une primaire pour choisir le candidat socialiste en 2017. Est-ce à dire qu'elle envisage la présidentielle? «Ça n'est pas du tout mon projet», a-t-elle sèchement balayé.

(...)

http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... -aubry.php

[Golgoth]

Nul besoin de proposition pour refuser une réforme écrIte par le MEDEF.

[El Fredo]

Nul besoin de proposition pour refuser une réforme écrIte par le MEDEF.

Pire : écrite par Manuel Valls

[Golgoth]

Héhé. En tout cas, sur une attaque de fond, politique et idéologique, Valls et sa clique répondent par de la simple surenchère, genre c'est celui qui dit qui est.

[albert]

Ce texte est ambigu car entre Cohn-Bendit et Hamon, il y a des divergences importantes sur l’Europe et l’économie. C’est pourquoi cet article ne peut aller que sur la critique du gouvernement sans avancer de solutions alternatives.

Martine Aubry refuse de se poser en rivale de François Hollande, on ne voit donc pas où elle veut en venir exactement, quel rôle elle entend jouer en vue de 2017. S'il s'agit seulement d'écrire des tribunes dans Le Monde, je ne vois pas l'intérêt de la part d'une femme politique de premier plan.

Quant à Hollande, il est lui aussi dans une contradiction : s’il veut se représenter, il a besoin de rassembler la gauche au premier tour. Or en nommant Valls à Matignon, il a choisi de diviser cette gauche.

[les orteils]

Qui comprends le proverbe suivant "on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre" comprend que la taxation du capital est une mauvaise idée. Taxer les revenus du capital ou du travail à égalité oui, mais taxer un non revenu n'à pas de sens.

Justement, les patrimoines des grandes fortunes croissent de 7 % par an en moyenne : ce revenu économique n'est pas imposé, alors que le revenu fiscal l'est, et il ne représente en moyenne qu'un centième du revenu économique et, dans le cas de l'Oréal par exemple, 1/10 000 de sa fortune !
Piketty affirme par ailleurs que quelqu'un qui laisse dormir son capital, avec un taux de rendement nul, s'il est taxé à 1 %, va être incité à le rendre productif et à participer à la croissance.
Enfin, cette taxe remplacerait la taxe foncière qui est déjà une taxe sur le patrimoine.

[Clavier56]

Martine Aubry refuse de se poser en rivale de François Hollande, on ne voit donc pas où elle veut en venir exactement, quel rôle elle entend jouer en vue de 2017. S'il s'agit seulement d'écrire des tribunes dans Le Monde, je ne vois pas l'intérêt de la part d'une femme politique de premier plan. .

Elle n'est plus de premier plan, elle essaye de ne pas se faire oublier sinon elle n'aura plus aucun mandat


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Quant à Hollande, il est lui aussi dans une contradiction : s’il veut se représenter, il a besoin de rassembler la gauche au premier tour. Or en nommant Valls à Matignon, il a choisi de diviser cette gauche.

Pas forcément incompatible ! une gauche divisée pourrait le servir...... mais il se fait beaucoup d'illusions quant à sa popularité....I