AIDES - Souvent montrées du doigt par les opposants à l'accueil des migrants, les allocations versées à ces derniers ont pris un sérieux coup de rabot depuis le 1er novembre, rapporte La Croix cette semaine (leur article sur
La Croix.com). Pour certains, cela va jusqu'à une baisse de 50%.
A quelles allocations les migrants ont-ils droit ?
Elles étaient au nombre de deux :
- l'Allocation mensuelle de subsistance (AMS), s'ils sont hébergés en Centre d'accueil de demandeurs d'asile (CADA).
- l'Allocation temporaire d'attente (ATA), s'ils ne bénéficient pas d'un hébergement d'urgence.
Au 1er novembre, elles ont été supprimées et remplacées par une allocation unique : l'Allocation pour demandeur d'asile.
► Qu'est-ce qui change ?
Selon les calculs de la
Fnars , qui regroupe 870 associations de solidarité, cela n'est pas à l'avantage des migrants. Du tout. Pour une personne seule, par exemple, qui est logée en hébergement d'urgence dédié aux demandeurs d'asile (HUDA), l'allocation journalière passe de 11,45 euros (ATA, avant novembre 2015) à 6,80 euros (depuis novembre 2015).
A l'inverse, certaines allocations deviennent plus importantes... mais seulement pour les personnes non hébergées dans un centre d'urgence (c'est-à-dire à la rue) et en famille de plus de quatre personnes.
L'article sur
LCI.fr