Actu-Politique

Bonjour,

Nouvelle question de la semaine, je voulais vous interroger sur les partis politiques, avant de vous poser la question, voici un extrait d'article :

Avec les manifestations contre le projet de loi Travail et des sondages sur la méfiance des Français pour les partis politiques, la société française a bien du mal à trouver une organisation qui la représente. Mais il existe encore des solutions pour reconnecter société et parti politique.

En France, selon un sondage Cevipof, publié en janvier 2016, 87% des Français interrogés ne font pas ou ne font pas trop confiance aux partis politiques. Et selon Florence Haegel, professeure à Sciences Po, directrice du département de science politique à Sciences Po : "Seul 1,5% des Français sont adhérents dans un parti politique. C'est le plus faible chiffre en l'Europe". La professeure à Sciences Po tenait samedi une conférence, organisée par le groupe Politeia, sur la possibilité de se passer des partis politique en France. "Non c'est impossible, déclare-t-elle. Les partis sont trop implantés dans le système électorale et sont de plus en plus dépendants de l'Etat". Un regain de popularité est toujours possible, mais les partis politiques doivent revoir leur fonctionnement pour séduire à nouveaux.
Des partis moins professionnalisés

Si les Français adhèrent moins aux partis, c'est qu'ils ne se retrouvent plus dans leurs dirigeants. "Manuel Valls et Nicolas Sarkozy ont gravité dans les milieux politiques depuis qu'ils ont 20 ans. Ils n'ont connu que ce monde", déplore Florence Haegel. L'homme politique est devenu un métier".

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L'émergence possible de nouvelles formes de partis
Podemos en Espagne est l'exemple d'un parti plus orienté vers la société. Dans ce parti, créé officiellement en 2014, tout le monde peut s'inscrire sur Internet, les leaders sont des universitaires, des chercheurs ou des politologues. Le groupe a organisé des primaires ouvertes pour désigner les candidats en interne et pour les élections. La comptabilité du parti ainsi que la situation financière des candidats est renseignée. "Podemos offre un véritable changement dans le fonctionnement d'un parti. Mais j'ai des doutes sur sa longévité, explique Laurence Haegel.

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http://www.lejdd.fr/Politique/Comment-l ... mer-776923

La question de la semaine :
Croyez-vous encore dans les partis politiques ?

La réponse est complexe, et je n'ai pas envie de répondre oui ou non. Les partis politiques ont une utilité, une forme d'organisation qui n'est pas inintéressante mais la crise française aujourd'hui est la crise des partis. Il est aujourd'hui temps de dépasser les partis, sans pour autant en renier l'utilité.

Concrètement, ça veut dire plus de démocratie direct (référendum d'initiative populaire, tirage au sort de représentants), sans pour autant ne plus avoir de partis.

Je n'y crois plus du tout. Ce sont des repaires d'arrivistes qui cherchent à faire carrière toute leur vie dans la politique. Plus rien n'en sort de concret ni d'efficace.

bonjour,

Ne sachant pas trancher, j'ai voté "je ne sais pas" car d'un coté oui ils sont utiles pour regrouper des gens qui ont des affinités idéologiques, mais d'un autre coté ce sont des nids à fachos (coucou coté lepen aubry) qui une fois à la tête des partis les prennent en main et ne les lâchent plus même s'il faut tricher (coucou copé/aubry) ou bloquer l'élection aux opposants (coucou lepen et sarko qui vire NKM)

Donc non je ne vais pas vouer de cultes aux partis et je ne vais pas non plus cracher dessus.

J'ai voté "je ne sais pas". Trop complexe pour une réponse binaire. Si on en revient à l'origine, un "parti" a été crée car il regroupe un certain nombre de personnes qui partagent les mêmes valeurs, les mêmes idées Un isolé, s'il a des idées qui sont partagées, ne va pas rester longtemps "seul" (Lapalisse... )
Par contre, il y a certainement une "dérive" de l'idée d'origine qui amènent à "utiliser" ces partis pour des ambitions et qui de fait, privent "d'idées nouvelles". (mais de toute manière, rien ne peut être modifié en France donc... )

Je crois que, de par leur fonctionnement, leurs statuts et les valeurs fondatrices ayant justifiées leur créations, les diverses formations politiques, se sont éloignés des citoyens qu'elles prétendent représenter. Si la politique est l'art, aussi d'adapter ses convictions, idéologies aux réalités, force est de constater que ces projets, valeurs devraient, aussi, évoluer pour être en mesure de reconstruire une confiance auprès de citoyens qui, de moins en moins nombreux, se résignent à voter, malgré tout pour des représentants de familles politiques conscient qu'une structure est, tout de même nécessaire au soutien d'une action gouvernementale.

Les partis politiques ont tous un projet de société, qui peuvent évoluer à la marge, mais qui correspondent, grosso modo à une vision.
Ensuite, leur fonctionnement a peut-être épousé en leur temps, des mouvements , des besoins de transformation de la société, et encore..

Mais ils ont fixé, en modulant selon ces formations, une ligne à ne pas dépasser: celle de la représentativité, où l'individu, le groupe élu est seul qualifié pour savoir ce qui est bon ou non, pour les mandants, et donc d'agir ( dans le meilleur des cas ).
L'accord est tacite entre ces partis pour éloigner les gens des lieux, moments de décision.
Et pourtant, il y a moyen de réduire le levier qui fait de nous tous, des "regardeurs".

Donc, le dépouillement est politique, économique, social; même si des initiatives comme la pétition, les manifestations, grèves,.. notamment, peuvent influer sur le pouvoir des décideurs, il n'en reste pas moins qu'à la question posée, je réponds: non, mais que j'y ajoute une autre: croyez-vous à la politique, et donc aux moyens pour vraiment prendre nos destins,affaires en main.

Je n’ai pas une très grande confiance dans les appareils politiques, c’est bien pourquoi je suis réticent à l’idée d’un retour au régime parlementaire prôné par certains.

Les partis de gauche, aujourd’hui, sont occupés à faire semblant de vouloir organiser une improbable grande primaire, dont la première conséquence, si elle voyait le jour, serait de faire du candidat PS le candidat commun de la gauche, sans qu’il y ait aucun accord politique pour le justifier, et alors que tous ces partis sont opposés à la politique menée actuellement par le PS… Pour pouvoir incarner une alternative et faire avancer sa candidature, Mélenchon a dû se mettre en dehors des partis, et il a bien fait. Cette situation montre bien l’impotence des partis politiques.

Moi aussi j'ai plein de projets. S'il y en a un qui se réalise, je serai content. Faudrait p'être que j'me bouge un peu !

Albert

Effectivement, la défiance envers les familles politiques suscite la défiance envers le Parlement, mais, précisément, l'élargissement sociologique et l'entrée, au Parlement de représentants issus pas seulement de toutes les familles politiques en fonction des suffrages obtenues mais également par souci de représentativité permettrait une appréciation au plus juste des réalités de l'opinion. Naturellement, il faut garantir des mécanismes de stabilités institutionnelles, et d'autres part, assurer à cette représentation une certaine indépendance, notamment en la préservant du pouvoir de dissolution. L'article 49.3 ne devant être utilisé que pour des sujets précis mais pas en matière économique, sociale etc....

Les diverses familles politiques, depuis trop longtemps confrontent leurs idéologies, leur candidat mais ne semblent pas enclin à faire évoluer les valeurs ayant justifié leur création, c'est pourtant à cela, que, au delà des appartenances à gauche ou la droite, chacune devrait travailler afin de mieux appréhender et répondre aux défis qui se posent aujourd'hui. Economie de la mer, développement du numérique et de l'accès à l'information, volonté croissante des citoyens d'être impliqué et de donner leur avis, sur la conduite des affaires du pays, contributions économiques, européennes qui se veulent novatrice, et qui restent pour l'instant ignorés tant de la gauche démocrate que la droite, désormais Républicaine et néo conservatrice.

Je crois qu'ils mentent tous et travestissent leurs intentions à des degrés divers , mais je n'en tire pas la conclusion qu'il faille s'abstenir .....je vote pour le moins mauvais

Effectivement, les citoyens doivent rester mobilisés, ils doivent participer aux débats, adapter leurs convictions à la perception des réalités économiques, sociales, européennes.
Quoiqu'il en soit, il convient de se résigner ou de s'engager, si nous voulons encore pouvoir disposer de notre avenir. La souveraineté populaire ne peut s'exprimer qu'à la condition que les citoyens fasse entendre leurs attentes et, dans l'hypothèse où ils ne se reconnaîtraient pas dans les familles politiques, décident de s'organiser pour promouvoir un projet alternatif.