2 novembre : horreurs et rires.

[mordred]

Puisque nous sommes le jour des Morts, voici quelques anecdotes pitoyables sur ce que j'ai vu ou entendu concernant les enterrements et ce qui s'y rapproche. :twisted:

Ma grand-mère traversait un jour un cimetière. Un employé municipal s'affairait autour d'un cercueil déterré et une vieille sorcière lui disait : "Fouillez bien ! Je suis certaine qu'elle avait une bague !".

Un copain de mes beaux-parents se rend à un enterrement. Comme c'est une vraie commère, il regarde qui dans l'église est présent. Mais il ne reconnait personne. En écoutant bien le curé, il s'aperçoit qu'il s'est trompé de commune.

J'avais 12 ans et j'étais avec une tante. C'était un samedi en fin d'après-midi. Ma tante a du crever un pneu. Elle s'est arrêtée sur le parking d'un dépôt des Pompes Funèbres. L'employé nous a fait visiter les lieux et présenté les différents modèles de cercueils.

A l'enterrement de ma grand-mère, qui s'est beaucoup occupée de moi, passent devant le cercueil les gens présents à la cérémonie. Beaucoup de collègues de travail puisque l'une des filles de ma grand-mère était aussi ma patronne. Un collègue, très branché armée, passe devant la dépouille comme s'il s'agissait d'un maréchal de France qu'on enterrait : raide comme un piquet. Je n'ai pas pu m'empêcher de pouffer (j'avais un chagrin atténué par le fait que ma grand-mère était partie comme elle le voulait : vite).

Mort du beau-frère d'une tante. Messe. Cimetière. Les fossoyeurs ouvrent le caveau et là, l'un d'eux dit : "Il n'y a plus de place !". La fille du défunt blêmit. Silence dans l'assemblée. "Il y a cinq cercueil au lieu de quatre". Réaction de la fille rapide : "C'est Antonio !".
Antonio était un espagnol qui avait vécu dans une petite annexe de la maison familiale. Il était réfugié je crois. La famille l'avait "adopté" et Antonio s'était retrouvé dans la dernière demeure de la famille quelques décennies auparavant. Son nom ne figure pas sur la pierre tombale.