Suite de la tribune et liste des signataires en cliquant sur le lien.Selon l'association Reporters sans frontières, près de 90 journalistes ont été victimes de violences policières depuis le début du mouvement des "gilets jaunes". Les reporters et photographes indépendants figurent en première ligne dans les manifestations.
Nous, journalistes de terrain, journalistes indépendant·e·s, en poste en rédaction, avec ou sans carte de presse, décidons de prendre la parole collectivement pour dénoncer les multiples violences d’Etat que nous subissons.
Depuis plusieurs années maintenant et plus particulièrement depuis le mouvement des "gilets jaunes", chacune et chacun à notre manière, mais toujours dans une démarche d’information, nous sommes sur le terrain quotidiennement pour documenter l’actualité. De par notre métier de journalistes, nous sommes souvent en première ligne, au cœur de luttes sociales et parfois des confrontations entre les manifestant·e·s et les forces de l’ordre. Nous sommes exposé·e·s, nous le savons et nous l’acceptons.
Mais nous constatons qu’au fil de l’intensification du mouvement social et de ses violences, notre travail est devenu de plus en plus risqué, difficile, voire impossible. Nos conditions de travail se dégradent. Nous constatons que ce n'est pas majoritairement du fait des manifestant·e·s, mais bien largement du comportement des forces de l’ordre elles-mêmes.
Depuis trois ans maintenant, nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler, de documenter, de témoigner de ce qu’il se passe pendant les manifestations. Nous sommes de nombreux·ses journalistes à nous en plaindre.
Par violence, nous entendons : mépris, tutoiement quasi systématique, intimidations, menaces, insultes. Mais également : tentatives de destruction ou de saisie du matériel, effacement des cartes mémoires, coups de matraque, gazages volontaires et ciblés, tirs tendus de lacrymogènes, tirs de LBD, jets de grenades de désencerclement, etc. En amont des manifestations, il arrive même que l’on nous confisque notre matériel de protection (masque, casque, lunettes) en dépit du fait que nous déclinions notre identité professionnelle.
Plus récemment, un cap répressif a été franchi. Plusieurs confrères ont été interpellés et placés en garde à vue pour "participation à un groupement en vue de commettre des violences ou des dégradations", alors même que nous nous déclarons comme journalistes. Par ces faits, la police et la justice ne nous laissent ainsi que deux options :
- venir et subir une répression physique et ou judiciaire ;
- ne plus venir et ainsi renoncer à la liberté d’information.
https://www.francetvinfo.fr/economie/tr ... 16561.html
"Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences polici
"Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences polici
Modifié en dernier par Spartiate le 01 mai 2019, 16:39:19, modifié 1 fois.
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Blabla. Ils confondent journalisme et militantisme politique. Le fait d'être journalistes ne les place pas au-dessus des lois.
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Et c'est quoi la loi ? "Il est interdit de photographier les forces de l'ordre à l'oeuvre" ?
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Le lien ne fonctionne pas. J'aurai aimé regarder de quel type de "journalistes" il s'agit : de journalistes avec cartes de presse ou de "pseudo-journalistes" militants.
Ceci me surprend particulièrement : des "journalistes" avec des casques et des masques ?!?il arrive même que l’on nous confisque notre matériel de protection (masque, casque, lunettes)
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Gaspard Glanz a été arrêté pour rébellion contre le forces de l'ordre. Il n'a de journaliste que le nom.
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
J'ai corrigé le lien. Il y a forcément beaucoup de médias de gauche, mais ce sont surtout des photojournalistes revendant leurs photos à des clients, avec ou sans carte de presse. Il y a également des noms plus connus comme des journalistes de Libération ou de RFI.
Encore une fois, une carte de presse n'est pas forcément un gage de sérieux, c'est juste un document qui atteste que tu tires au moins la moitié de tes revenus d'une activité journalistique. Les journalistes de Mediapart sont militants et ont leur carte de presse.
Si tu veux prendre et commenter des images, ce n'est pas facile si l'atmosphère est pleine de lacrymo. Et d'ailleurs, ce n'est pas simplement pour se protéger des flics mais aussi des manifestants qui peuvent être animés d'un sentiment anti-journalistes particulièrement violents.Ceci me surprend particulièrement : des "journalistes" avec des casques et des masques ?!?il arrive même que l’on nous confisque notre matériel de protection (masque, casque, lunettes)
En tout cas, toutes les rédactions journalistiques confondues lui ont apporté leur soutien. Donc, il est reconnu dans son milieu, c'est l'essentiel pour tout métier, il n'y a que les droitards qui voient des gauchistes partout, les bénis-oui-oui du gouvernement et les militants LREM qui lui refusent cette reconnaissance.
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Ok, merci @Spartiate pour le lien.
Je reste très circonspect devant cet appel au vu des signataires :
Je reste très circonspect devant cet appel au vu des signataires :
Voilà voilà...mouhais...Agence Le Pictorium
Bastamag
Bondy Blog
Clap (Comité de liaison et d’action pour la photographie)
Collectif Abisto
Collectif dernier·e·s de cordée
Collectif item
Collectif La Fourmilière
Collectif ŒIL
Collectif Pas Tant
Collectif We Report
Collectif Youpress
Commission photojournaliste de l’union des photographes professionnels (CPJ UPP)
Divergence-Images
Fumigène Magazine
Hans Lucas
L’Age de faire
L’Alterpresse68
La Friche
LaMeute Photographie
Le d’Oc
Les Autres Possibles (média bimestriel nantais)
Macadam Press
Mediacoop
Primitivi
Radio Parleur
Rapports de force
Ras la Plume
Revue Ballast
Revue Etats d’urgence
Rue89 Bordeaux
Rue89 Lyon
Rue89 Strasbourg
Street Politics
StreetPress.com
TaranisNews
Télé Mouche (télévision participative marseillaise)
Tendance Floue
VICE France
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Tu as oublié les signataires à titre indépendants, en-dessous. Mais bon, le gouvernement n'a pas à faire du délit d'opinion.
- Nombrilist
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Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Un GJ qui maltraite un journaliste, c'est mal. Un flic qui maltraite un journaliste, c'est bien.
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Non ce n'est pas interdit. Sauf pour les membres qui doivent garder l'anonymat. Tout comme ils ne peuvent casser votre appareil photo ou votre caméra, saisir votre carte mémoire, demander de la détruire ou de l'effacer.
De plus, il faut bien remarquer que bon nombre de journalistes, photographes, correspondants, reporters se sont fait avoir par la police alors qu'ils se montraient clairement comme appartenant à la presse ou aux médias. Ce n'était pas juste des personnes qui filmaient avec un téléphone portable.
"Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés" - George Orwell, «1984»
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Laurent Delahousse et Jean Pierre Pernault eux au moins sont de bons journalistes .
https://www.francetvinfo.fr/politique/e ... 02184.html
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
On se demande s'il reste un seul flic en France qui ne soir pas suivi, filmé, traqué par ces "journalistes" (mouhais...)qui attendent avec impatience la moindre faute, la moindre petite photo qui, même s'il faut la sortir de son contexte, pourrait faire un buzz sur les "réseaux sociaux". (il faut bien exister quand on n'est rien !). On peut facilement comprendre que ça peut agacer les flics...
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Je t'avoue que s'il me manque la version de "VICE news" (signataire), je m'en remettrai...Snark a écrit : ↑01 mai 2019, 19:08:31Laurent Delahousse et Jean Pierre Pernault eux au moins sont de bons journalistes .
https://www.francetvinfo.fr/politique/e ... 02184.html
Re: "Nous assistons à une volonté délibérée de nous empêcher de travailler", 300 journalistes dénoncent les violences po
Ah, s'ils sont refoulés au point de le faire subir aux manifestants, ils sont uniques responsables. Sinon, à partir de là, c'est la porte ouverte à tout.Nolimits a écrit : ↑01 mai 2019, 19:13:16On se demande s'il reste un seul flic en France qui ne soir pas suivi, filmé, traqué par ces "journalistes" (mouhais...)qui attendent avec impatience la moindre faute, la moindre petite photo qui, même s'il faut la sortir de son contexte, pourrait faire un buzz sur les "réseaux sociaux". (il faut bien exister quand on n'est rien !). On peut facilement comprendre que ça peut agacer les flics...
Oui, on est d'accord. Rien ne justifie qu'on supprime une carte mémoire.Caberlin a écrit : ↑01 mai 2019, 19:01:49Non ce n'est pas interdit. Sauf pour les membres qui doivent garder l'anonymat. Tout comme ils ne peuvent casser votre appareil photo ou votre caméra, saisir votre carte mémoire, demander de la détruire ou de l'effacer.
De plus, il faut bien remarquer que bon nombre de journalistes, photographes, correspondants, reporters se sont fait avoir par la police alors qu'ils se montraient clairement comme appartenant à la presse ou aux médias. Ce n'était pas juste des personnes qui filmaient avec un téléphone portable.
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