Qu'en pensez vous ?France Soir coulé corps et biens, les restes du groupe Hersant à l'encan, suppressions de postes au Figaro et LaTribune.fr, restructurations dans la presse régionale, Libération à la peine: l'année 2012 a été particulièrement noire pour la presse écrite française.
Titre emblématique, France Soir a mis la clé sous la porte. Après avoir arrêté sa version papier en décembre 2011, le quotidien a tenté l'aventure sur le seul web mais l'expérience a tourné court, faute de recettes publicitaires suffisantes pour faire vivre une rédaction. Au faîte de sa gloire dans les années 60, France Soir sortait sept éditions par jour pour plus d'un million d'exemplaires vendus.
2012 a aussi vu la fin de la version imprimée de La Tribune. Le titre économique, repris à la barre du Tribunal de Commerce, tente lui aussi une existence numérique doublée d'une édition hebdomadaire. Mais après 27 ans d'une histoire mouvementée, le journal peine a trouver un nouvel élan. Un "guichet départs" doit être ouvert en janvier afin de supprimer une dizaine de postes parmi les 26 journalistes restants.
Au Figaro, la direction dit s'attendre à une année 2013 "très difficile" et a annoncé un plan de départs volontaires qui devrait affecter 10% des quelque 900 salariés de ses titres. Le groupe, dont l'activité numérique est bénéficiaire notamment grâce à ses sites marchands, a annoncé "une rénovation de ses offres éditoriales".
Les difficultés de la presse ont des origines multiples. Si les lecteurs français délaissent les journaux (les ventes au numéro reculent chaque année d'environ 7%), c'est l'effondrement des recettes publicitaires qui "plombent" encore davantage l'économie de ce secteur pourtant fortement subventionné.
Le chiffre d'affaires publicitaire des quotidiens nationaux recule depuis 2008 dans des proportions allant de 6% à 12% par an selon différentes estimations.
(...)
L'intégralité de cet article à lire sur Afp
A plus tard,