Fin de la liberté d'expression en France: S. de Menthon virée des GG

[Gis]

C'est vrai quoi, on peut plus rien dire dans ce pays. Tu vas voir que bientôt les chiennes de garde vont nous empêcher de dire que les femmes violées sont des salopes qui s'habillent trop provoc'.

Le plus triste, c'est que certains pensent vraiment ce que tu as écrit.. (je parle de ta 2de phrase) même s'ils ne le disent pas.

sinon concernant le sujet

On peut s'étonner aussi du fait que RMC, qui visiblement n'approuve absolument pas les paroles prononcées ce 21 janvier, n'ait pas elle aussi présenté ses excuses à ses auditeurs.

L'article intégralLe plus nouvel obs.com

[bye 2]

Oui, certains propos tenus ici sont proprement abjects.Même au 2° degré, c'est indigeste et il est difficile de rester sans rien dire.

Non seulement ils atteignent les femmes, et aussi les hommes, mais plus sûrement l'essence.

La liberté d'expression, décomplexée, soi-disant, est toujours orientée vers le bas, la vulgarité: n'avons-nous pas d'autre direction, d'autre ambition pour se désengager d'une gangue paraît-il, aseptisée ? Et si l'on osait, s'aventurait vers le haut de corps, de tête ?

[Golgoth]

Donc tu es pour la liberté d'expression, mais seulement si de bon gout ? Et c'est toi qui jugera de cela je suppose ?
Quand on écoute une émission qui s’appelle les "grandes gueules", on peut s'attendre à ce qu'il y ait ce genre de propos. Moi je n'écoute pas car ce n'est pas ma tasse de thé ce genre de konnerie, mais jamais je n'irais leur donner de leçon sur ce qu'ils ont à dire ou non...

[Marsupilami]

Si elle a effectivement dit qu'être violée par DSK (!) relevait du conte de fée, c'est très bête et dégradant et va résolument à l'encontre de tous les efforts qui sont faits pour avancer sur le sujet (du genre qu'El Fredo évoquait au second voire troisième degré, "c'est de leur faute etc...". Il s'agit d'un crime, il y a un moment où il faut réagir, donc bien.
Maintenant sincèrement on entend tant de méga grossièretés, insanités et blagues lourdes lourdes sur certaines radio (sais pas lesquelles: je zappe) et ça semble ne choquer personne tant il y a une tolérance pour ce genre de blagues "masculines" qu'il faudrait peut être songer à lever le pied à ce niveau là aussi.
Cela rappele un autre post demandant plus de courtoisie dans le ton général des échanges. Très important, tant pour la forme que le fond.
De la même manière, dire ça sera mieux quand on sera revenu au pouvoir (Florian) entretien la coupure, fraction, ligne de faille entre une société de droite et de gauche. Ces divergences sont réelles mais pas sur des principes comme la liberté d'expression et le droit fondamental. Si ces droits sont attaqués la réaction doit être la même à droite et à gauche, non?

[Nombrilist]

J'ai posté sa logorrhée complète en audio. Elle prend pourtant pas mal de précaution dans ce qu'elle dit, mais ça n'a pas suffit.

[bye 2]

Tout à fait d'accord, Marsupilami.

@ Golgoth: je ne juge pas, mais donne mon avis. Qu'il ne te convienne pas, je le constate, mais j'ai autant le droit que toi ou un autre, de l'exprimer. D'ailleurs, c'est le sujet du fil, sauf erreur.

Que la "liberté" d'expression appuie, renforce l'agression contre les plus faibles, les femmes violées,.., il semble sain de réagir, de stopper la barbarie, ou l'indifférence qui lui est consubstantiellement acquise.

Et je mettais l'accent sur l'utilisation du mot "liberté" qui, par définition, ouvre des espaces, fait sauter des entraves..mais est le plus souvent synonyme d'abêtissement, aliénation.

[Florian]

C'est vrai quoi, on peut plus rien dire dans ce pays. Tu vas voir que bientôt les chiennes de garde vont nous empêcher de dire que les femmes violées sont des s...... qui s'habillent trop provoc'.

La décence est un problème moral collectif, la décence établie par la loi devient de la censure et de la répression. Car une fois que la loi est en place, des associations "bien pensantes" s'érigent en protectrices de la morale publique et font des procès aux honnêtes gens de droite. La chasse à l'homme sur Twitter ou les ennuis du supposé administrateur du site François de Souche sont là pour le prouver.

[Golgoth]

Que la "liberté" d'expression appuie, renforce l'agression contre les plus faibles, les femmes violées,.., il semble sain de réagir, de stopper la barbarie, ou l'indifférence qui lui est consubstantiellement acquise.

Le principe de la liberté, c'est qu'on ne peut pas être certain qu'elle soit utilisée à bon escient. Quand tu lâches la main de ton enfant, il peut traverser la route sans regarder.

Et je mettais l'accent sur l'utilisation du mot "liberté" qui, par définition, ouvre des espaces, fait sauter des entraves..mais est le plus souvent synonyme d'abêtissement, aliénation.

On en peut pas empêcher les gens de s'abrutir devant "Plus belle la vie", à moins de créer une police de la pensée qui t'obligerait à regarder Arte.

[politicien]

On peut aussi regarder plus belle la vie, et en même temps regarder des émissions politiques, voir même de gérer un forum politique

[Golgoth]

J'étais sur de te faire sortir du bois là dessus

[Nombrilist]

J'ai cru que t'allais te prendre un ban !

[Golgoth]

J'ai eu chaud

[bye 2]

je mettais seulement l'accent sur le contre-sens ( à mon avis ) entre la notion de liberté, qui accroît l'individu dans ses espaces de réflexion, dans ses supports d'action, d'émancipation,..et ce que l'on cherche de plus en plus à y insérer, introduire, par des constituants assez vils, dégradants pour ceux qui reçoivent, comme pour ceux qui s'y prêtent.

il ne faut pas caricaturer: je ne demande pas à interdire, ou à rejoindre une police de je ne sais quoi. Ce n'est pas mon sujet ici.

Mais on peut très bien désapprouver un propos qui salit une femme ( déjà salie, parce que violée ) voire des femmes, même si ce propos est brandi au nom de l'expression "libérée". C'est un signe assez préoccupant en soi et qui n'a ,certes ,pas besoin qu'on le gonfle, grossisse.

[Golgoth]

Je condamne aussi ce genre de propos, mais dans une émission comme celle-ci c'est le principe et c'est bien hypocrite de virer la personne ensuite.

[politicien]

J'ai eu chaud

Je n'ai pas encore décidé de ta sanction