Les Français et Internet : les raisons du désamour

[politicien]

Bonjour,

Les Français utilisent massivement Internet dans tous les compartiments de leur vie quotidienne, mais ils s’en méfient comme la peste. Le baromètre 2015 de l’Idate sur la confiance des Français dans le numérique révèle que seuls 40% des internautes ont globalement confiance dans l’usage d’Internet. Le cloud et le big data inquiètent particulièrement.
sur le même sujet

Le Big Data face au défi de la confiance
Loi renseignement : les raisons de la colère
Jusqu'où le numérique va transformer nos sociétés
PME et ETI: la confiance en l'économie française à son plus haut niveau depuis trois ans
"Apple est en train de créer la confiance dans la santé mobile" (DMD Santé)

Newsletter Suivez toute l'actualité :
Technos & Médias
Abonnez-vous à partir de 1€

Je t'aime, moi non plus. Tel est le rapport, pour le moins ambigu, que les Français entretiennent avec le numérique. Grands utilisateurs d'Internet (90% de la population est connectée selon l'Insee), les citoyens surfent pour tout, tout le temps.

Près de 9 Français sur 10 utilisent Internet pour effectuer des démarches administratives, des opérations bancaires et acheter ou vendre des produits, tandis que 77% sont sur les réseaux sociaux tels Facebook et Twitter, révèle le baromètre biannuel 2015 de l'Idate sur la confiance des Français dans le numérique, réalisé pour l'Association de l'économie numérique (Acsel) et la Caisse des dépôts.
Maturité des usages, fin des illusions

En revanche, la confiance, elle, recule. Seuls 40% des internautes ont globalement confiance dans l'usage d'Internet, une proportion en baisse sur les cinq dernières années. Ce paradoxe s'explique par l'arrivée à maturité de l'utilisation d'Internet, et donc une meilleure prise de conscience de ses risques, selon Cyril Zimmermann, le président de l'Acsel, interrogé par La Tribune:

"Les usages plafonnent à des niveaux très élevés, ce qui révèle que la France est un pays très connecté. La grande différence avec la première édition du baromètre, en 2009, est qu'Internet touche désormais toute la société. Les réticents d'il y a cinq ans s'y sont globalement mis. Dans ce contexte, la détérioration de la confiance est un signal intéressant au moment où se développe toute une industrie de la donnée avec le cloud, le bid data, le profilage publicitaire..."

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur La Tribune.fr

Qu'en pensez vous ? Partagez-vous ce sentiment ?

[Ramdams]

Je ne sais pas si j'entre dans le sujet mais l'information de demain appartient à Internet. La principale désinformation vient des journaux et de la télé, pas d'Internet. D'ailleurs, les encyclopédies papier comportent plus d'erreurs que Wikipédia, voilà une preuve du déclin des media traditionnels.

[omega95]

Moi, quand on me force à répondre à un questionnaire, ma première intuition est de l'éviter, si je ne peux pas, je réponds TOUJOURS avec une ou plusieurs erreurs volontaires et jamais les mêmes... histoire de bien mettre le souk dans les recoupements des fichiers...
Idem pour les "sondages" par téléphone... (vous savez les questions des marketings direct...).

Je sais parfaitement que s'ils veulent savoir si je suis propriétaire ou non, si je suis marié ou non, si j'ai des enfants, un chien, un chat, etc... ils peuvent le savoir facilement en recoupant les infos fiscales, achats sur internet, etc... mais je ne vais pas leur simplifier la tache...
De plus, je n’achète pas tous mes produits au même endroit histoire de ne pas trop créer répétition d'achat pouvant donner des infos sur ma vie... (vous savez les fameuses "cartes de fidélité" des supermarché, si vous croyez encore que c'est pour faire des économies, il faut vous inquiéter...).

[karoline]

Internet est un formidable outil, mais mieux faut s'en servir avec prudence.
L'informatique et le tout numérique nous a libéré d'innombrables corvées, mais j'ai le sentiment que tout doucement nous seront tous des numéros et que l'homme en tant qu'individu avec une âme et une personnalité sera numérisé et fera d'abord partie d'un nombre, totalement dépendant et incapable de faire valoir sa volonté personnelle. Déjà dans beaucoup de domaines les rapports d'individu à individu sont devenus impossibles.