Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

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Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

Message non lu par politicien » 15 nov. 2017, 21:57:34

Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

15 nov. 2017, 18:00:20

Altice, l'empire des télécom et des médias, n'en finit plus de chuter en Bourse, malgré les efforts de son patron, Patrick Drahi, pour rassurer ses investisseurs. La réduction de sa dette nette de 50…

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Patrick Drahi, le conquérant, c'est fini. Après des années passées à multiplier les acquisitions en Europe et aux États-Unis, le patron d'Altice, le géant des télécoms et des médias, a décidé de mettre l'accent sur le désendettement, mercredi 15 novembre.


Il faut dire que la tension monte au sein de la maison mère de SFR. Le cours de l'action d'Altice a chuté près de 40 % depuis la publication de résultats financiers trimestriels décevants le 2 novembre. Elle a même perdu 61 % de sa valeur depuis juin.


Cinquante milliards d'euros de dettes


Une dégringolade telle qu'Euronext avait interrompu momentanément, mardi 14 novembre, la cotation d'Altice pour enquêter sur d'éventuelles anomalies. Ils n'en ont détecté aucune. C'est le modèle de croissance du groupe qui semble avoir perdu de son prestige aux yeux des investisseurs.


Altice a accumulé 50 milliards d'euros de dettes et les marchés financiers commencent à s'en inquiéter. A priori, Patrick Drahi, en financier avisé, a bien ficelé ses opérations, que ce soit pour le rachat de SFR en 2014 ou des opérateurs télécom américains Suddenlink et Cablevision en 2016. Il s'est lourdement endetté pour s'offrir ces groupes, mais s'est assuré que les intérêts soient fixes (non soumis aux aléas de la conjoncture) et que les échéances soient éloignées.


C'est la marque de fabrique de Patrick Drahi. S'agrandir en s'endettant. Une stratégie qui lui a permis d'être l'un des leaders de l'Internet en France (SFR-Numericable), d'avoir trois pieds dans les médias (BFM, Libération, L'Express), et de devenir une multinationale des télécoms.


(...)


Texte par Sébastian SEIBT Suivre techf24 sur twitter
Article complet sur http://www.france24.com/fr/20171115-alt ... et-telecom
Patrick Drahi : «Nous ne nous occupons pas assez bien de nos clients chez SFR»

15 nov. 2017, 14:48:18

VIDÉO - Devant un parterre d'analystes, le président et fondateur d'Altice a pris la parole pour faire un mea culpa sur certaines erreurs commises et..

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VIDÉO - Devant un parterre d'analystes, le président et fondateur d'Altice a pris la parole pour faire un mea culpa sur certaines erreurs commises et clarifier l‘organisation du management de son groupe.



L'heure est grave. Patrick Drahi en personne est venu à Barcelone défendre la stratégie de son groupe, devant un parterre d'analystes spécialisés dans les télécoms réunis comme tous les ans. Alors que l'action de son groupe a cédé plus de 40% en huit jours, le fondateur d'Altice a fait son mea culpa. Un fait rarissime, les occasions où Patrick Drahi a reconnu publiquement s'être trompé se comptant sur les doigts d'une main.


La première fois, c'était en 2007 lorsqu'il avait dû s'excuser auprès des clients Noos-Numericable. Cette fois, ce sont les clients de SFR qui sont au cœur de ses attentions. «On vend mal nos produits et on ne s'occupe pas assez bien de nos clients» a-t-il reconnu. Il est revenu sur les hausses tarifaires de 1 à 3 euros que le groupe a mis en place cet été, justifiées par l'accès à des contenus supplémentaires. Pour illustrer son propos, Patrick Drahi s'est fendu d'une petite démonstration, avec son style inimitable, demandant à l'animateur de la table ronde combien il serait prêt à payer pour regarder le rugby. Lequel a répondu 10 euros par mois. Il a ensuite expliqué que son directeur général, Dexter Goei, n'était pas prêt à débourser un centime pour cela. «On a vendu trop cher à ceux qui n'en voulaient pas, et pas assez cher à ceux qui en voulaient», résume-t-il.

Clarification de l'organisation du management


Il reste convaincu que la «stratégie de convergence entre les télécoms et les médias reste la bonne, mais que c'est la façon dont cette stratégie est mise en place qu'il faut revoir». Patrick Drahi rappelle avoir massivement investi dans le réseau de SFR: «si nous perdons des clients aujourd'hui, ce n'est pas parce que le réseau n'est pas bon, c'est parce que nous ne savons pas répondre à leurs petits problèmes». Quand avoir un conseiller au téléphone pour changer d'option tourne au cauchemar, les abonnés quittent le navire.


(...)


Article complet sur http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tec ... ez-sfr.php
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Hector

Re: Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

Message non lu par Hector » 15 nov. 2017, 22:16:05

Que le salariés vont devoir bosser plus dur et subir les plans d'économies et plans sociaux. A moins que les banques n'obligent Drahi à démanteler Altice comme elles obligèrent naguère Vivendi à se scinder (après les fastueuses années J2M).

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Jean
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Re: Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

Message non lu par Jean » 16 nov. 2017, 15:38:34

Mais qui est derrière cet homme ?.......

Hector

Re: Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

Message non lu par Hector » 16 nov. 2017, 21:16:08

Les banques le soutiennent comme la corde soutient le pendu, rien de plus.

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johanono
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Re: Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

Message non lu par johanono » 16 nov. 2017, 21:20:54

Les déboires d'Altice sont une mauvaise nouvelle pour le championnat de France de foot : les droits TV n'augmenteront pas autant qu'espéré par les dirigeants des clubs français.

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Jean
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Re: Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

Message non lu par Jean » 17 nov. 2017, 09:58:38

Hector a écrit :
16 nov. 2017, 21:16:08
Les banques le soutiennent comme la corde soutient le pendu, rien de plus.
Les banques ne soutiennent que ce qui est soutenable.

Sinon elle mourraient.

Donc il y a derrière ce bonhomme un groupe d'hommes très riches ou un état très riche...

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Nombrilist
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Re: Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

Message non lu par Nombrilist » 17 nov. 2017, 18:49:09

J'aurais plutôt dit "les banques ne cherchent pas à soutenir ce dont elles ont l'intime conviction que ce n'est pas soutenable".

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Re: Altice : Drahi veut sortir la dette de l'eau

Message non lu par politicien » 03 déc. 2017, 09:43:07

Altice : les limites d'une machine à "deals"

Après un mois de dégringolade boursière, Patrick Drahi doit prouver qu’il peut développer son groupe autrement qu’en rachetant des concurrents. Un impératif pour rassurer les marchés, inquiets de sa…

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Dans le monde des affaires, la confiance n'est jamais définitivement acquise. Patrick Drahi en sait quelque chose. Ancien chouchou des investisseurs et des banquiers, qui lui prêtaient sans compter des milliards pour assouvir sa boulimie d'acquisitions, le fondateur et propriétaire d'Altice est devenu, pour beaucoup, une source d'inquiétude. Depuis le 2 novembre et la publication de nouveaux résultats trimestriels décevants, le titre du géant des télécoms et des médias s'est écroulé de plus de 55 % à la Bourse d'Amsterdam. Dans le même temps, le groupe a brûlé plus de la moitié de sa capitalisation boursière, qui navigue désormais sous les 10 milliards d'euros.


Après cette gifle, qui a largement sanctionné les mauvais résultats de SFR - confronté à une hémorragie de clients depuis son rachat par Altice en 2014 (environ 2,5 millions dans le mobile et l'Internet fixe) -, beaucoup s'interrogent sur la viabilité du groupe. La maison mère du deuxième opérateur télécoms français, de Portugal Telecom, des câblo-opérateurs américains Suddenlink et Cablevision, de Hot en Israël, de BFM-TV, de Libération et de L'Express, va-t-elle exploser en vol ? Sera-t-elle capable de rembourser son énorme dette de plus de 50 milliards d'euros ? Patrick Drahi a-t-il réveillé le fantôme de Jean-Marie Messier, qui a mené Vivendi Universal à sa perte dans les années 1990-2000, en faisant, comme lui, le pari de la convergence entre les télécoms et les médias ? S'il est sans doute trop tôt pour envisager le pire, la défiance des marchés sonne a minima comme un sévère avertissement. Elle constitue aussi un révélateur des difficultés d'Altice à gérer un empire bâti à toute vitesse et à coups d'acquisitions monstre.


De fait, cette sanction vient d'abord de mettre un coup d'arrêt à une énorme machine à deals. Mi-novembre, en pleine tempête boursière, Patrick Drahi a été on ne peut plus clair, lors d'une conférence à Barcelone : fini les coûteuses emplettes à crédit, et priorité au désendettement. Si cette décision apparaît évidente dans le climat actuel, elle constitue néanmoins un sacré revirement. L'introduction d'Altice à la Bourse d'Amsterdam en 2014, puis celle de sa filiale Altice USA à Wall Street au printemps dernier, n'avaient qu'un objectif : armer le groupe pour poursuivre ses acquisitions, en particulier aux États-Unis où Altice est numéro 4 du câble. À l'inverse, pour se renflouer, Patrick Drahi s'est résolu à céder des actifs. Altice chercherait notamment à se séparer de son opérateur en République dominicaine. Il a aussi indiqué chercher des repreneurs pour ses activités « B to B » en Suisse et ses pylônes de téléphonie mobile en France comme au Portugal. D'après nos informations, ces cessions pourraient lui rapporter entre 5 et 6 milliards d'euros.

Retour du commando de fidèles


Après la dégringolade boursière d'Altice, Patrick Drahi a aussi repris les rênes du groupe. Il a remercié Michel Combes, jusqu'alors DG d'Altice et PDG de SFR, et a replacé ses vieux compagnons aux postes clés. Le patron d'Altice USA, Dexter Goei, a été nommé à la direction générale d'Altice. Actionnaire historique d'Altice aux côtés de Patrick Drahi, et réputé intraitable pour « chasser les coûts », Armando Pereira a pris la tête de toutes les activités télécoms. Quant à Alain Weill, le chef de file des médias du groupe, il a été bombardé PDG de SFR. S'il n'a pas la culture télécoms des autres dirigeants, son rôle sera surtout, au-delà de la gestion des contenus, de jouer le responsable des relations publiques en France. Après s'être mis en retrait, Patrick Drahi est revenu en première ligne en prenant la présidence du conseil d'administration du groupe.


En ramenant sa garde rapprochée à la tête d'Altice, Patrick Drahi envoie un signal fort. « Il recrée autour de lui le "commando" de fidèles qui a permis à Altice de croître très rapidement par le passé, explique une source proche du groupe. Ces dernières années, Altice avait perdu l'agilité originelle qui a longtemps fait sa force. Le secret d'Altice, par rapport à d'autres grandes sociétés qui mettent six mois à prendre une décision, était d'aller très vite, quitte à corriger en cas d'erreur, mais de toujours avancer. »


Reste que la perte de cette « agilité originelle » est révélatrice des difficultés de Patrick Drahi à gérer un groupe qui a grandi à une vitesse ahurissante. De quelques milliers de collaborateurs, essentiellement en France, en 2014, Altice en compte désormais 50 000 des deux côtés de l'Atlantique. Dès l'acquisition de SFR avec ses 15 000 collaborateurs, il y a trois ans, Altice a dû changer ses méthodes de management. « D'une part, le "canal historique" ne pouvait plus tout faire tout seul, explique notre source. D'autre part, il fallait institutionnaliser le groupe. Et pour cela, il fallait un grand patron, un peu issu de l'establishment. C'est à ce moment-là que Michel Combes [qui venait de quitter la direction d'Alcatel-Lucent après l'avoir vendu au finlandais Nokia, ndlr] a rejoint le groupe. Patrick Drahi le connaissait depuis longtemps, et c'est un bon spécialiste des télécoms. Bref, il cochait toutes les cases. Il a donc été recruté pour institutionnaliser le groupe, et l'organiser avec des processus dignes d'une boîte de cette taille. »


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Le casting raté de Michel Combes


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Article complet sur https://www.latribune.fr/technos-medias ... 59982.html
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