Des résultats «décevants» pour Free
04 sept. 2018, 07:56:24
Pour la première fois depuis 2012, le nombre d'abonnés mobile est en baisse. L'opérateur est prêt à revoir son modèle économique.
Pour la première fois depuis 2012, le nombre d'abonnés mobile est en baisse. L'opérateur est prêt à revoir son modèle économique.
La roue tourne dans les télécoms français. Free en fait les frais, avec des résultats «décevants» pour le premier semestre 2018. Pour la première fois depuis 2012 et son arrivée dans le secteur, le groupe perd des abonnés dans le mobile et enregistre un recul de son chiffre d'affaires.
Iliad, la maison mère de Free, affiche un revenu trimestriel en repli de 0,2% à 2,39 milliards d'euros. Hors Italie, où le groupe s'est lancé au début de l'été, le recul serait de plus de 2%. Tous les indicateurs financiers sont dans le rouge, avec un excédent brut d'exploitation (Ebitda) en baisse de 2,2% en France et un résultat net qui perd 0,4% à 232 millions d'euros.
Free reconnaît avoir vu sa base de clients mobiles reculer de 70.000 abonnés, à 13,62 millions. Mais il explique en avoir gagné sur son forfait à 19,99 euros (15,99 euros pour les abonnés Freebox). Ce dernier représente désormais 7,5 millions d'abonnés. Ce point est clé, l'opérateur doit absolument augmenter son revenu mensuel moyen par abonné (Arpu) dans le mobile s'il veut rester dans la course. Il y a trois ans, Xavier Niel l'avait estimé à 10 euros. Depuis, le groupe est resté muet sur le sujet.
» LIRE AUSSI - Free cherche un nouveau modèle pour se relancer
(...)
De même, les spéculations portant sur la consolidation du marché des télécoms ont repris de plus belle. La moindre faiblesse d'un des quatre acteurs est perçue comme une opportunité de mariage. La seule chose qui change par rapport aux précédents scénarios est le nom de la cible présumée. C'est au tour de Free de faire l'objet de tous les appétits. SFR et Bouygues Telecom se présentent à mots à peine ouverts en acquéreurs potentiels. La capitalisation d'Iliad a chuté à 6,3 milliards d'euros. Le groupe n'est pas pour autant à la merci d'une OPA, Xavier Niel en reste le principal actionnaire avec 50,96 % du capital Rien ne peut se faire sans son aval.
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Or l'homme a plus d'un tour dans sa manche. Un autre scénario se dessine en coulisse. D'un côté, SFR et Bouygues Telecom partagent leur réseau pour 57% de la population. De l'autre, Orange et Free soldent peu à peu leur contrat d'itinérance. Les deux opérateurs pourraient être tentés eux aussi par une solution de mutualisation, ou pour le moins, par un partage de leurs infrastructures mobiles.
(...)
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tec ... r-free.php
Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
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Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
- Jeff Van Planet
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
toi tu me dis que ton pognon tu en a rien a faire et que tu le donnes à des inconnus qui n'ont rien a faire de toi, et moi je te dis que je préfère qu'ils bossent plus et que d'autres gagnent cette différence et que moi je puisse consommer plus/mieux.Nombrilist a écrit : ↑03 sept. 2018, 19:57:19Bof, tu continues à nous parler quantité d'emploi alors qu'on te parle conditions de travail.
donc tes salariés, je m'en tamponne clairement le coquillard.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
Pas que: en plus de ça dans une situation toi tu ne gagnes rien (le bonheurs de salariés inconnus qui n'ont que faire de toi) et dans la deuxième tu gagnes du pouvoir d'achat.Nolimits a écrit : ↑03 sept. 2018, 20:10:54Plus sérieusement, je trouve ton raccourci beaucoup trop hasardeux:Jeff Van Planet a écrit : ↑03 sept. 2018, 19:50:37pourtant je ne parle pas l'énarque
allez @Nolimits procédons par étapes: qu'as-tu compris?
- le prix du tel baisse, ceux qui ont un tél vont consommer plus et donc il y aura moins de chômeurs.
Il faut donc :
- espérer que les opérateurs ne licencient pas
- espérer que cette économie des utilisateurs va leur servir à consommer
- espérer qu'ils consomment quelque chose qui crée de l'emploi en France
Ca fait quand même beaucoup de doigts croisés alors qu'à 5€/mois, c'est (quasi) certain que les embauches ne vont pas tourner plein plot chez les opérateurs.
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
Au moins comme ça c'est clair. Chacun se fera une idée.Jeff Van Planet a écrit : ↑04 sept. 2018, 20:01:47toi tu me dis que ton pognon tu en a rien a faire et que tu le donnes à des inconnus qui n'ont rien a faire de toi, et moi je te dis que je préfère qu'ils bossent plus et que d'autres gagnent cette différence et que moi je puisse consommer plus/mieux.Nombrilist a écrit : ↑03 sept. 2018, 19:57:19Bof, tu continues à nous parler quantité d'emploi alors qu'on te parle conditions de travail.
donc tes salariés, je m'en tamponne clairement le coquillard.
Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
Non mais là, @Jeff Van Planet on ne te parle même pas du "bonheur de salariés inconnus" mais de suppression d'emplois par milliers ! (Cf. les posts au-dessus)
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
@Nolimits , moi je parle aussi des conditions de travail (que Jeff assimile au bonheur, je ne sais pas pourquoi). Remember France Télécom.
Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
Mais nos arguments se rejoignent complètement vu que c'est imbriqué : les conditions de travail désastreuses sont sous-jacentes : une boîte qui vire des milliers de personnes, à boulot constant, voire plus de boulot (même si elle améliore sa productivité chaque année), il n'y a pas besoin de dessin pour savoir ce qui se passe pour ceux qui ont gardé leurs postes...Nombrilist a écrit : ↑04 sept. 2018, 20:38:03@Nolimits , moi je parle aussi des conditions de travail (que Jeff assimile au bonheur, je ne sais pas pourquoi). Remember France Télécom.
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
il y a ce que l'on voit et ce que l'on ne voit pas.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
j'ai parfaitement compris ton argument dès le premier jour, ce que je dis c'est qu'il y a plus de gens qui y gagnent que de gens qui y perdent. En claire tes salariés m'importent peu, surtout que dans ma vie de tous les jours je taff pour engraisser des salariés qui ont tout pendant que moi je me tape des contrats à la semaine depuis plus de 3 ans. Alors permets moi de ne pas verser de larme pour ces gens.Nolimits a écrit : ↑04 sept. 2018, 20:44:06Mais nos arguments se rejoignent complètement vu que c'est imbriqué : les conditions de travail désastreuses sont sous-jacentes : une boîte qui vire des milliers de personnes, à boulot constant, voire plus de boulot (même si elle améliore sa productivité chaque année), il n'y a pas besoin de dessin pour savoir ce qui se passe pour ceux qui ont gardé leurs postes...Nombrilist a écrit : ↑04 sept. 2018, 20:38:03@Nolimits , moi je parle aussi des conditions de travail (que Jeff assimile au bonheur, je ne sais pas pourquoi). Remember France Télécom.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
@Jeff Van Planet ton post transpire une profonde frustration, que je comprends. Maintenant, je crois que tu te trompes de cible : ce n'est pas parce que le situation des "petits" des opérateurs se dégrade que la tienne va s'améliorer. Bien au contraire.
Les "petits" sont gagnants lorsque la situation des "petits" d'à côté s'améliore.
Je te rassure, la situation des "gros" (actionnaires, grands patrons) des opérateurs ne se dégradera pas, même avec un taro à 2€ (il y aura toujours les "petits" sur qui taper avant...de délocaliser)
Les "petits" sont gagnants lorsque la situation des "petits" d'à côté s'améliore.
Je te rassure, la situation des "gros" (actionnaires, grands patrons) des opérateurs ne se dégradera pas, même avec un taro à 2€ (il y aura toujours les "petits" sur qui taper avant...de délocaliser)
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
Que nous prépare Xavier Niel ?Iliad : Think out of the Freebox
08 sept. 2018, 08:59:00
Xavier Niel n'est probablement pas un amateur de charades, mais la formule churchillienne enrobe pourtant son action des derniers mois : du...
02 minutes
Le siège du groupe Iliad. - SIPA
Xavier Niel n'est probablement pas un amateur de charades, mais la formule churchillienne enrobe pourtant son action des derniers mois : du nantissement d'un quart du capital de la maison-mère Iliad à la trop lente réaction de Free au regain de guerre des prix, elle se résume en un « rébus enveloppé de mystère au sein d'une énigme ».
Les actionnaires minoritaires du quatrième opérateur français de télécoms avaient déjà pu trouver contre-intuitif, en mai dernier, le reclassement des parts du patron-fondateur dans un nouveau holding qui, en annulant des droits de vote double, amoindrissait son contrôle (51 % en droits de vote au lieu de 67 %). L'utilisation récente de la moitié de sa participation, valant au total 3,3 milliards d'euros, en gage d'un financement bancaire qui pourrait dépasser le milliard peut les laisser encore plus dubitatifs.
La diversification du patrimoine du père de Station F, pour plus de la moitié en dehors d'Iliad, oriente les analystes d'Oddo BHF vers le scénario d'une acquisition, plutôt que d'un refinancement, pour laquelle il pourrait mobiliser, avec d'autres actifs, près de 3 milliards d'euros. La chute de son titre en Bourse (-46,3 % depuis le 1er janvier), qui ne valorise plus le potentiel de la fibre et de l'Italie , fait de l'opérateur un candidat tout trouvé pour un retrait de cote par un « leverage buy-out », envisageable même avec une prime de 50 % sur le cours, calcule le bureau d'études.
Un « LBOX » en même temps que la prochaine Freebox ? L'hypothèse a éloigné quelques-uns des vendeurs à découvert (+8,3 % au plus haut de la séance de vendredi) sans convaincre les acheteurs de long terme (+2,3 % à la clôture). Le Cluedo les yeux bandés dans l'obscurité peut continuer.
Au 23 mai dernier, Xavier Niel détenait en propre et par l'intermédiaire de ses holdings (NJJ et HoldCo) 30,79 millions d'actions Iliad soit 52,2 % du capital et 50,96 % des droits de vote.
(...)
Article complet sur https://www.lesechos.fr/idees-debats/cr ... 203397.php
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: Assiste-t-on à un retournement de tendance sur le marché français de la téléphonie mobile ?
parce que tes commentaires ne se basent pas sur ton expérience personnelle? tu vas me dire que si des casseurs de prix n'étaient aps venu dans ton secteur tu tiendrait le même discours? La différence entre toi et moi, c'est que moi j'en ai conscienceNolimits a écrit : ↑08 sept. 2018, 19:40:58@Jeff Van Planet ton post transpire une profonde frustration, que je comprends. Maintenant, je crois que tu te trompes de cible : ce n'est pas parce que le situation des "petits" des opérateurs se dégrade que la tienne va s'améliorer. Bien au contraire.
Les "petits" sont gagnants lorsque la situation des "petits" d'à côté s'améliore.
Je te rassure, la situation des "gros" (actionnaires, grands patrons) des opérateurs ne se dégradera pas, même avec un taro à 2€ (il y aura toujours les "petits" sur qui taper avant...de délocaliser)
Et dis au passage, les € que j'économise dans le téléphone améliorent mes conditions de vie.
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