Sommes-nous dépendants à Internet ?

[politicien]

Bonjour,

Les témoignages de personnes ayant sacrifié leur travail, leurs amis ou leur conjoint afin de consacrer toujours plus de temps à Internet sont légion. Mais peut-on parler d'une réelle addiction ? Le concept de "cyberdépendance", utilisé pour définir les accros au Web, est né en 1995 aux États-Unis. Très étudié, ce phénomène n'est toutefois pas reconnu officiellement comme une pathologie. Pas encore.

Au coeur du débat, la notion même de dépendance. Docteur en psychologie, Jean-Charles Nayebi explique : "Une addiction se caractérise essentiellement par les phénomènes de manque et de tolérance, ce dernier étant la nécessité d'augmentation de la dose pour avoir le même effet." Selon lui, le cyberdépendant répond bel et bien à ces critères.
Pathologie mentale

Il distingue quatre catégories de cyberdépendance : le cyberjeu, la cyberdépendance relationnelle (entretien de relations via Internet), le cybersexe et, plus étonnant, le cyberamassage (addiction se caractérisant par le stockage de contenus sur le réseau).

(...)

L'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

En fait, dans la tête de nos médecins, dès qu'on a une passion pour quelque chose, c'est une pathologie qu'il faut soigner.

[Adeline]

d'autant que l'internet est simplement une évolution qui nous permet de faire la même chose qu'il y a 20 ans, mais de façon différente.

Transposons :

il y a 20 ans, lors d'une journée de repos, j'aurais commencé par ouvrir le journal, consulter la météo et lire l'actualité. Afin de trouver un numéro de téléphone, j'aurais utilisé l'annuaire papier. Pour faire un virement, je me serais rendue à la banque. Pour réaliser une nouvelle recette de cuisine, j'aurais ouvert mon livre de cuisine. je serais allée à la boite aux lettres, j'aurais lu mes courriers et répondu en utilisant ma plus belle écriture, avant d'aller à la poste poster mes courriers à la famille et aux amis. Je serais allée chez le photographe faire développer mes photos et j'en aurais envoyé des doubles aux proches, par courrier. Puis je serais allée faire les boutiques, afin de faire les soldes ... Enfin, j'aurais téléphoné afin d'avoir des nouvelles de la famille ou des amis.

Tout ça, je peux le faire de chez moi maintenant, en pianotant sur mon clavier. Je ne vois donc pas où est la dépendance d'utiliser un outil qui nous fait gagner du temps.

[Marsupilami]

on peut être "dépendant" de quelque chose de bien aussi. Le tout est d'équilibrer tout ça, aller à la poste à pied ça nous aérait, à part ouvrir la fenêtre quand je suis à/sur l'ordi, pas trop d'opportunité de m'aérer. La prédisposition d'esprit est peut être là à la base, le collectionneur aime bien ficher le savoir, sans internet il se serait fait de jolies fiches cartonnées, là il aura juste plus tendance à accumuler. Internet amplifierait-il seulement les risques qui existent déjà?

[Gis]

c'est comme tout, faut savoir doser ; bon, même si j'avoue que je "craque" quand je ne peux aller sur le forum pendant plus de 2 jours !

[Marsupilami]

c'est pas de la dépendance dans ce cas, c'est de l'oxygénation salutaire icon_biggrin

[Lucas]

Je pense que certaines personnes peuvent être dépendantes à internet et notamment aux jeux d'argent en ligne, mais dans la majorité des cas surfer c'est un plaisir, ou pour faire quelque chose d'utile.

[Gis]

c'est pas de la dépendance dans ce cas, c'est de l'oxygénation salutaire icon_biggrin

biggrin;

[Nico37]

c'est comme tout, faut savoir doser ; bon, même si j'avoue que je "craque" quand je ne peux aller sur le forum pendant plus de 2 jours !

Bien d'accord, alors que j'utilise internet massivement samedi je l'ai allumé qu'à 20h30 après une chouette journée bien remplie.
Et les cyberdépendants sont des dépendants dans une problématique particulière (dématérialisation) : la société de consommation de masse néolibérale ne peut que produire une souffrance généralisée...

[Gis]

la dématérialisation .. tu penses aux courses par exemple ? Je ne sais pas si on peut parler de dépendance, parce que le but est le gain de temps, l'économie : tu ne seras pas tenté (ou moins) par tout ce qui peut t'attirer dans les rayons..