Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

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Nombrilist
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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par Nombrilist » 03 oct. 2014, 07:40:55

C'est l'un des 17 salopards.

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Ramdams
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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par Ramdams » 03 oct. 2014, 17:46:48

Je suis bien heureux de voir Moscovici se faire cuisiner par le Parlement européen, il ne l'a pas assez été en France.

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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par Nombrilist » 03 oct. 2014, 18:01:33

Oui, mais ça veut dire qu'avec la pression qu'il a, il va être obligé de nous niquer pendant 5 ans. Et pour le "obligé", je pense qu'il n'aura pas trop à se forcer.

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johanono
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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par johanono » 06 oct. 2014, 19:20:01

"Comment être certains que vous serez le braconnier devenu garde-chasse ?", a lancé une députée européenne néerlandaise à Pierre Moscovici. Cette métaphore est assez bien choisie. On peut s'en réjouir, on peut le déplorer, mais le constat est là : la France a une mauvaise image au sein de l'UE, à cause de son incapacité à maîtriser ses déficits publics. Un commissaire européen français et ministre sortant, à ce poste-là de commissaire européen, suscitera forcément la défiance de la part de nos partenaires européens. Moscovici aura la vie impossible. Et l'image de la France s'en trouvera encore dégradée. Quelle bien mauvaise idée a eue Hollande... :evil:

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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par Nombrilist » 06 oct. 2014, 19:21:47

Hormis sur des points de détails, Hollande n'a pas eu beaucoup de bonne idées jusqu'à présent. En même temps, la députée avait peut-être besoin de se faire mousser à peu de frais dans son propre pays. Tous les candidats ont du se faire démonter de la sorte.

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albert
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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par albert » 06 oct. 2014, 19:57:06

johanono » 06 Oct 2014, 19:20 a écrit :la France a une mauvaise image au sein de l'UE
Compte tenu de ce qu'est l'UE, ce serait plutôt à son honneur...
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johanono
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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par johanono » 08 oct. 2014, 09:21:06

Non, ce n'est pas si simple. La France a pris des engagements, et elle ne les respecte pas. Ce n'est pas bien, et c'est la parole internationale de la France qui se trouve discréditée. Ce qui serait mieux, c'est que la France ne prenne aucun engagement, qu'elle dise ouvertement "je ne promets rien à ceux qui veulent que je réduise mes déficits", quitte à aller à l'affrontement avec ceux qui veulent la forcer à réduire ses déficits. Au moins, il y aurait un refus publiquement assumé, ce serait une forme de bravoure, de résistance, et ce serait à l'honneur de la France. Mais faire des promesses et ne pas les tenir, ce n'est pas bien.

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politicien
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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par politicien » 08 oct. 2014, 21:23:54

Le Parlement européen a finalement approuvé la nomination de Pierre Moscovici à la Commission européenne, au poste de commissaire européen aux Affaires économiques et financières.

Le collège désigné pour siéger autour du président de la future Commission européenne, Jean-Claude Juncker, doit être approuvé en bloc le 22 octobre pour une entrée en fonctions début novembre.

(...)

http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/1 ... xelles.php


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Ramdams
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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par Ramdams » 08 oct. 2014, 21:54:23

Une victoire pour Moscovici... et seulement pour Moscovici.

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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par Nombrilist » 08 oct. 2014, 22:39:26

Une victoire pour les boschs surtout. L'Histoire nous apprend qu'on peut compter sur les collabos pour faire du zèle.

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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par politicien » 10 nov. 2014, 22:48:19

Certains ont voulu y voir un paradoxe. Voire une contradiction coupable. Après avoir demandé - avec succès - un délai pour réduire le déficit public de la France à 3 % en 2013, Pierre Moscovici est devenu, la semaine dernière, le nouveau gendarme budgétaire de la zone euro.

Ce poste de commissaire européen aux Affaires économiques, l'ancien ministre des Finances, débarqué du gouvernement par François Hollande en avril, en rêvait depuis longtemps. À ceux qui mettent en cause la pertinence de ce choix, Pierre Moscovici répond par ses états de services. J'ai "fait le tiercé", s'amuse celui qui a été parlementaire européen pendant six ans (de 1994 à 1997 puis de 2004 à 2007), ministre aux Affaires européennes dans le gouvernement de Lionel Jospin, de 1997 à 2002, pour débarquer enfin à Bruxelles. De passage à Paris lundi, il assure qu'il ne sera "pas un intermittent de la Commission". "Mon bureau est à Bruxelles", martèle-t-il d'emblée, comme s'il avait quelque chose à prouver.
Répondre à la défiance des électeurs

Après le "message de désenchantement, de mécontentement et de défiance" exprimé par les citoyens aux élections européennes, particulièrement "de la part des jeunes et des milieux populaires, des ouvriers, des salariés du monde industriel", le Français reconnaît faire partie de la Commission "de la dernière chance", selon la formule du nouveau président, le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker. "Je pense en effet qu'il est moins cinq. Il est vital que l'Union européenne produise des résultats en matière de croissance et d'emplois, par l'investissement, faute de quoi les prochaines élections européennes, dans cinq ans, seront celles du rejet." Maintenant que la crise purement financière a été contenue, "il faut changer radicalement l'action de la Commission".

Les occasions de passer de la parole aux actes seront nombreuses : sur son bureau du 6e étage de l'immeuble Berlaymont à Bruxelles, les dossiers délicats s'accumulent déjà. En haut de la pile figure celui de la Grèce, pays auquel il consacrera son premier voyage officiel. Les Européens vont devoir s'entendre sur la meilleure façon de gérer la sortie du pays de la tutelle de la Troïka et du programme d'assistance financière initié en 2010. Puis il devra se pencher sur le cas de Chypre, qui se bat pour sortir la tête de l'eau après un plan de sauvetage monté dans l'urgence début 2013.

(...)

Mais c'est sans aucun doute sur la surveillance des engagements budgétaires et économiques des États membres que le commissaire français est le plus attendu. Il devra trouver le bon compromis entre la raideur absolue et le laxisme. Pour ne pas risquer la sortie de route, Pierre Moscovici compte appliquer les règles et rien que les règles. Si les flexibilités existent, elles se limitent à la prise en compte du déficit structurel, qui efface les conséquences du manque de croissance sur les comptes publics. Michel Sapin et Emmanuel Macron, qu'il a rencontrés la semaine dernière, en sont pour leurs frais. Les "circonstances exceptionnelles" qu'ils réclamaient à cor et à cris ne leur seront pas accordées. Pierre Moscovici assume : "La Commission européenne n'estime pas que nous sommes en déflation. Le risque est celui d'une faible inflation, d'une faible croissance et d'un chômage élevé, c'est un risque qui se suffit à lui-même."

Critiqué la semaine dernière pour avoir ânonné en anglais les prévisions de croissance établies par les fonctionnaires européens, un exercice qualifié de purement technocratique, Pierre Moscovici annonce qu'il plaidera pour s'affranchir de l'exercice. Le Français veut recentrer les commissaires sur leur rôle politique. Un rôle politique revendiqué pour juger du sort de Paris dans la "procédure de déficit excessif" avant la fin novembre. "Sanctionner est toujours un échec (...) Ma démarche sera d'éviter des sanctions."

(...)

l'intégralité de cet article à lire sur Le Point.fr
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Re: Pierre Moscovici, candidat de la France au poste de commissaire européen

Message non lu par Nombrilist » 11 nov. 2014, 10:33:01

Si Mosco croit qu'il va obtenir un plan de relance, il se goure. Mais à mon avis, il sait très bien qu'il n'aura rien. En plus, il est même obligé de s'abaisser à défendre une crapule comme Juncker vis à vis du secret bancaire au Luxembourg.

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