Jean-Luc Mélenchon se dit «disponible» pour 2017

[Nombrilist]

Le coup de pied dans la fourmilière, c'est sur que ça va se faire. Moi j'espère quand même que Syriza va sortir les grecques de l'ornière et montrer à l'Europe qu'une sortie de crise par la gauche est possible. Après Syriza, Podemos !

[Ramdams]

Moi ce qui me dérange c'est que le PG n'a jamais voulu être indépendant des courants marxo-staliniens de la France des années 60-80. Pour la Grèce, la situation est différente.

L'union de la gauche avec le PCF, ça fait partie de l'histoire de la gauche : Front Populaire, CNR à la Libération, Mitterrand en 1981, Jospin en 1997. Mélenchon s'inscrit dans cette histoire-là. Il veut rassembler toute la gauche, pourquoi exclure un parti communiste qui a quand même beaucoup changé depuis la chute du mur de Berlin. Il n'est plus stalinien aujourd'hui, contrairement au parti communiste grec qui l'est resté. En fait, la grosse différence entre Syriza et le FdG, c'est que Syriza s'est complètement coupé du Pasok, alors que le PCF a gardé des alliances locales avec le PS, mais Mélenchon s'y oppose, on ne peut pas lui imputer cette ambiguïté-là.

Il faut évoluer avec son temps et exclure les partis qui n'apportent plus rien aujourd'hui. Sinon, il aurait fallu sauver le PASOK en Grèce juste parce qu'il est né de la chute de la dictature des colonels. Garder des alliances pour des histoires de traditions me paraît totalement inapproprié puisque ça nous enferme dans une vision politique passéiste.

Les actuels cadres du PCF n'ont aucun mérite à s'approprier l'héritage de leur parti.

[albert]

Moi ce qui me dérange c'est que le PG n'a jamais voulu être indépendant des courants marxo-staliniens de la France des années 60-80. Pour la Grèce, la situation est différente.

L'union de la gauche avec le PCF, ça fait partie de l'histoire de la gauche : Front Populaire, CNR à la Libération, Mitterrand en 1981, Jospin en 1997. Mélenchon s'inscrit dans cette histoire-là. Il veut rassembler toute la gauche, pourquoi exclure un parti communiste qui a quand même beaucoup changé depuis la chute du mur de Berlin. Il n'est plus stalinien aujourd'hui, contrairement au parti communiste grec qui l'est resté. En fait, la grosse différence entre Syriza et le FdG, c'est que Syriza s'est complètement coupé du Pasok, alors que le PCF a gardé des alliances locales avec le PS, mais Mélenchon s'y oppose, on ne peut pas lui imputer cette ambiguïté-là.

Il faut évoluer avec son temps et exclure les partis qui n'apportent plus rien aujourd'hui. Sinon, il aurait fallu sauver le PASOK en Grèce juste parce qu'il est né de la chute de la dictature des colonels. Garder des alliances pour des histoires de traditions me paraît totalement inapproprié puisque ça nous enferme dans une vision politique passéiste.

Les actuels cadres du PCF n'ont aucun mérite à s'approprier l'héritage de leur parti.

Si l’on excluait le PCF, il ne resterait plus grand monde… En terme de militants, d’élus, etc. c’est la principale composante du FdG. Dire qu’il n’apporte rien est par conséquent faux.

[wesker]

En ayant voulu créer cette autre gauche, il fut légitime que le PG et le PCF s'allient, au sein d'un front de gauche qui a vocation à s'élargir mais qui doit, préalablement définir une ligne politique claire, lisible pour ses électeurs et se dote d'une structure, d'un projet qui puisse réellement satisfaire aux attentes d'un électorat de gauche qui reste néanmoins attaché aux progrès sociaux mais qui ne croit plus nécessairement aux rêves d'économie administrée.

[albert]

Je trouve le PG plus communiste que le PCF, du moins dans les contacts locaux que j'ai. Pour Syriza, ils pourraient être ultra-catholique, pourvu qu'ils mettent un coup de pied dans la fourmilière !

Qu'est-ce que ça veut dire "plus communiste" ? Il ne propose pas la collectivisation des moyens de production... Et vous ne pensez pas que le FdG, s'il arrivait au pouvoir, donnerait un coup de pied dans la fourmilière ?

[Nombrilist]

Je pense que Golgoth a un mauvais vécu avec les gars du PC et du PG dans sa circonscription. Des mecs probablement pas très open en matière de démocratie et au logiciel rayé.

[wesker]

albert

Je pense, effectivement que le front de gauche est une nébuleuse qui rassemble des formations politiques qui ne se reconnaissent pas dans l'évolution démocrate du PS, mais qui ont, elles mêmes du mal à se structurer et s'unir sur un projet qui serait , à la fois réaliste sur le plan économiqe en s'inscrivant dans l'économie de marché et porteur, sur le plan social en proposant des avancées sociales qui puissent être financés par des résultats budgétaires qui proviendrait d'une nouvelle politique.

En l'état, c'est davantage une force d'influence et de revendication qui a, encore, du mal à porter l'espoir auprès des électeurs qu'elle devrait pourtant convaincre !

[albert]

albert

Je pense, effectivement que le front de gauche est une nébuleuse qui rassemble des formations politiques qui ne se reconnaissent pas dans l'évolution démocrate du PS, mais qui ont, elles mêmes du mal à se structurer et s'unir sur un projet qui serait , à la fois réaliste sur le plan économiqe en s'inscrivant dans l'économie de marché et porteur, sur le plan social en proposant des avancées sociales qui puissent être financés par des résultats budgétaires qui proviendrait d'une nouvelle politique.

En l'état, c'est davantage une force d'influence et de revendication qui a, encore, du mal à porter l'espoir auprès des électeurs qu'elle devrait pourtant convaincre !

Pourtant, le FdG a un programme. On peut certes le critiquer, le juger insuffisant, irréaliste ou ambigu sur certains points comme par exemple l’attitude à adopter à l’égard de l’UE et de l’euro. Mais Syriza a ce même défaut, ils ont été élus surtout sur le rejet de l’austérité mais l’on ne sait toujours pas comment cette confrontation avec l’UE va se terminer.

[Nombrilist]

Pour le moment, la gauche n'a pas la partie facile (media limite plus sympas avec le FN, lemodèlalleman, une bonne partie de la population qui n'a aucun intérêt propre à voir cette gauche passer...). En plus, au contraire de Syriza, cette gauche n'est pas claire du tout sur son positionnement sur l'Europe. Par exemple, il n'y a pas plus eurocompatible qu'un député EELV.

[Narbonne]

Podemos :
-exprime la nécessité de transformer la mobilisation sociale du mouvement des Indignés en processus électoral participatif et de créer ainsi une candidature pour les élections européennes de mai 2014 avec l'objectif d'opposer des idées de gauche aux politiques de l'Union européenne concernant la crise économique
-À l'origine, le poumon de Podemos est son réseau de « circulos », ces assemblées réparties sur l'ensemble du pays, censées fixer les orientations du collectif, dans la droite ligne du mouvement « indigné » surgi en 2011. Il existe une centaine de «cercles» géographiques ou thématiques de Podemos sur des sujets comme l’éducation publique, la santé, l’emploi, la politique culturelle, l’énergie, l’écologie, la psychologie, la psychanalyse...
-Podemos a présenté des candidats pour la première fois aux élections européennes de 2014 . Les listes ont été élaborées au travers d'élections primaires ouvertes.


Podemos

[Narbonne]

"Syriza s'est appuyé sur la dynamique du mouvement des indignés grecs de la place Syngenta du printemps 2011. Il en est devenu l'expression politique, mais n'est pas directement issu du mouvement hétéroclite de contestation des gouvernements qui ont porté les mesures d'austérité."

Syriza et Podemos

[Ramdams]

L'autre problème du Parti de gauche, c'est que ses candidats, ses cadres n'ont généralement pas fait grand chose de leur vie, à part la politique. Ou ils sont profs, ou fonctionnaires. Mélenchon est prof, Corbière est prof, Billard est prof-documentaliste... Au PCF, c'est pareil mais ils sont encore plus politiciens professionnels. Comment l'électeur lambda peut-il se reconnaître dans quelqu'un qui n'a pratiquement jamais connu de métier ?

Les eurodéputés de Podemos sont eux aussi profs mais également entrepreneur (!), procureur anti-corruption, scientifique...
Du côté de Syriza, Tsipras est un ancien ingénieur et on retrouve, outre des profs, des scientifiques, des sportifs ou des figures plus emblématiques.

[Narbonne]

Les eurodéputés de Podemos ont été désignés par des citoyens et pas par les partis politiques.

[Ramdams]

Le Front de gauche est-il capable de faire désigner ses candidats par des citoyens ? Pas sûr.

[Nombrilist]

Mélenchon est prof ?