2017 : Votre souhait pour le second tour ?

[wesker]

Cheshire Cat, il me semble que tu as perçu, avec pertinence les difficultés qui se creusent, sur un plan présidentiel. Attaché à l'élection suprême, les citoyens croient élire un sauveur et se disent déçu, assez rapidement. Peut être devrions nous cesser d'espérer et se mettre, enfin, à reprendre le contrôle de notre avenir.

Si nous avions des exigences réalistes, sur le plan budgétaire, crédible sur le plan social avec un souci de rassemblement, nous réussirions à instaurer les réformes dont nous savons qu'elles doivent se mettre en place pour préserver une économie crédible, capable de créer les initiatives, les investissements et emplois que chacun réclament...

[Etienne Valmont]

Etienne Valmont, c'est une analyse intéressante, un pronostic qui laisse penser que tu ne crois pas que les primaires seront un processus de saine et constructive confrontation, mais au contraire un outil de division d'une droite qui, si elle partage, au sein des Républicains des convergences de valeurs semblent avoir des positionnements et des prétendants multiples, avec lesquels, j'ai, pour ma part, encore du mal à imaginer le Président s'y soumettre, considérant que ces derniers ne furent que ses collaborateurs !

Bien sûr, je n'y crois pas un seul instant. Les "Républicains" (sic!) se haïssent entre-eux, leur seul point commun est d'être persuadé que dans 2 ans leur heure sera venue d'assurer une pseudo-alternance au PS rejeté par une majorité de Français. En 2002, Jospin et son bilan globalement pas si négatif que ça, a pensé dans cet esprit-là. Mais Jospin n'a pas franchi le cap du 1er tour. Bayrou, Fillon, Sarkö, Juppé, Bertrand,... ils n'arriveront pas à mettre de côté leur égo personnel. L'économie étant cyclique la situation va légèrement s'améliorer en 2016/2017. Le travail de Hollande sera d'éliminer avant le 1er tour les dissidences "de gauche" au sein de l'RPS. Afin d'être opposé au 2ème tour à Marine Le Pen. Et advienne que pourra au jeu du 50/50...

[wesker]

Si les primaires ont lieu, ces égo, ces divergences et ces tensions internes, personnelles devraient être exprimées, défendues et départagées par celles et ceux qui se reconnaissent dans les valeurs, les pratiques de cette famille politique. L'autre option est que, incertain et peu fiable, au vu des enquêtes d'opinion d'alors, ces primaires ne soient plus nécessaires aux yeux de celui qui s'imposera. C'est, en substance ce que prédisent et annoncent, déjà certains responsables de cette formation politique, certes proches de la direction mais néanmoins inspiré par une connaissance des possibilités et des évolutions, plutôt favorable que cette famille politique risque de connaître sur le plan électoral.