Présidentielle de 2017: des petits candidats déjà en campagne

[politicien]

Bonjour,

Neuf candidats ont d’ores et déjà annoncé leur intention de se présenter à la présidentielle de 2017. Pas ou peu médiatiques, ils sont pourtant décidés à aller jusqu’au bout de leur ambition. Ils viennent d’horizons très variés, mais ont en commun la volonté d’incarner une alternative à la politique traditionnelle.

En ne représentant aucun parti classique, il est difficile d’obtenir les signatures de maires. Les chances de ces petits candidats d’accéder à la présidence sont inexistantes. Il n’empêche, ils s’investissent dans une campagne perdue d’avance.

Il y a ceux qui souhaitent exprimer un ras-le-bol, comme Alain Mourguy ou Serge Tinland, qui dit ne plus pouvoir « se contenter de vociférer tout en rongeant son frein dans son coin face à la situation catastrophique actuelle ». N’ayant pas de pression électorale, Serge Tinland peut se permettre d’avancer des mesures inédites, telles que la hausse du prix du paquet de cigarettes à 50 euros ou l’instauration du massage à l’école pour réduire la violence.
A petit candidat, petits moyens

Pour d’autres, tels Rafik Smati ou Jean-Pierre Mélia, cette élection sonne comme un défi et une opportunité médiatique. Jean-Pierre Mélia est un habitué des caméras. Il a participé à deux saisons de l’émission de téléréalité « Pékin Express » sur la chaîne M6. Ce baroudeur parie sur sa sincérité qu’il oppose aux « mensonges » des hommes politiques. Mais à petit candidat, petits moyens. Son local de campagne et ses proches collaborateurs sont respectivement sa maison et sa famille.

(...)

Des profils très différents

Gérard Charollois, 64 ans, juge à Périgueux, est un écologiste radical. Son parti Convention vie et nature souhaite notamment abolir la chasse et la corrida.

Carl Lang, 58 ans, ancien secrétaire du Front national, a fondé en 2009 le Parti de la France.

Jean-Pierre Mélia, 70 ans, ingénieur retraité et ancien candidat de l’émission « Pékin Express ». Il a fondé Le Vrai Rassemblement.

Alain Mourguy, 68 ans, commercial reconverti dans le bénévolat en milieu hospitalier, représentera son parti, l’Union des gens de bon sens.

Rafik Smati, 40 ans, président du groupe Aventers, se présente pour Objectif France, son parti lancé en 2015.

Oscar Temaru, 71 ans, ancien président de la Polynésie française, indépendantiste polynésien. Son parti Tavini Huiraatira soutient traditionnellement le PS.

Serge Tinland, 54 ans, formateur dans l’aéronautique, sans formation politique. Il promeut une démocratie participative basée sur l’économie sociale et solidaire.

Christian Troadec, 49 ans, entrepreneur, maire de Carhaix (Finistère) et conseiller général. Candidat régionaliste breton pour le Mouvement Bretagne et progrès.

Maxime Verner, 26 ans, président de l’Association des jeunes de France. Il n’avait réuni que 358 parrainages en 2012, avant de se rallier à Nicolas Sarkozy.

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En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/politique/article ... BpJI4Oq.99

Qu'en pensez vous ? Certains peuvent-ils avoir plus de 500 signatures ?

[Ramdams]

Troadec peut-être. Il peut avoir le parrainage de quelques maires bretons, alsaciens, corses et des DOM ainsi que des élus de divers gauche. De là à en avoir 500 sur deux tiers du territoire, c'est une autre histoire.

[Naudeon]

Les 500 signatures sont une absurdité. Un citoyen qui se sent vocation à exercer la fonction de président et qui en a les capacités n'est pas forcément connu des signataires potentiels
et inversement, les signataires potentiels n'ont (pour la plupart) pas les moyens de vérifier les capacités des candidats !

Allez-vois plutôt ici: https://laprimaire.org/ si vous ne connaissez pas déjà.

[mordred]

Troadec, c'est bien ! Il a fait quelque chose de sa vie, LUI ! Le Festival des Vieilles Charrues !

Carl Lang est toujours vivant ? Il n'a pas été rejoindre Hitler en enfer ?

[politicien]

Bonjour,

Jean-Luc Mélenchon, Emmanuel Macron, Alain Juppé, Arnaud Montebourg, François Fillon... Jean Lassalle fait défiler ces noms célèbres dans l'application Gov de son smartphone. Elle permet aux utilisateurs d'exprimer un avis en temps réel sur une personnalité politique. Le député des Pyrénées-Atlantiques candidat à la présidentielle arrive sur sa page. Il est ravi : il a autant d'opinions favorables que Mélenchon. Cependant, son sourire s'efface : il grince des dents contre ces instituts de sondages qui ne l'incluent pas parmi les candidats potentiels. « Je suis invisible dans les médias, se plaint-il. Mais dès que j'ai annoncé ma candidature, j'ai eu 50 parrainages spontanés dans les trois jours qui ont suivi ! » Le parlementaire revendique à ce jour 150 promesses de parrainage d'élus. Il lui en manque encore 350 pour atteindre les 500 nécessaires à une candidature à l'élection présidentielle. Quand les candidats des grands partis ont juste à claquer des doigts pour obtenir leurs signatures, les petits mènent une véritable campagne pour pouvoir faire entendre leur voix. Les mails aux maires, les courriers, les coups de téléphone, les rencontres et les débats publics...

La stratégie pour ces mini-candidats : viser les mini-communes. « Si on reste dans les villes, on ne trouve pas grand monde, explique Antoine Neury, mobilisé sur la campagne de Jacques Cheminade. En 2012, ce sont les maires des villages de moins de 1 500 habitants qui ont présenté Cheminade ! » Philippe Poutou, candidat déclaré du NPA, confirme. « Au- dessus de 5 000 habitants, on n'essaie même pas ! » Les élus des milieux ruraux sont donc abreuvés de coups de téléphone. Patrick, maire d'une commune de 700 habitants en Charente-Maritime, se dit « harcelé » : « Depuis que j'ai parrainé Cheminade en 2012, ça n'arrête pas. Cinq équipes m'ont déjà contacté, à chaque fois pour un candidat différent dont je ne me rappelle même pas le nom ! »

Poutou : « On y passe des journées et des week-ends complets »
Les petits candidats et leurs équipes consacrent un temps fou à cette pré-campagne. « Cela fait six mois que l'on cherche les parrainages, affirme Alexandre Neury. Jacques Cheminade est régulièrement en déplacement pour rencontrer les maires. » Nicolas Dupont-Aignan, lui, s'est déjà rendu dans 32 départements depuis le 15 mars, et a déjeuné avec une cinquantaine de maires. « C'est du boulot, admet-il. Mais j'apprends beaucoup de choses, cela me permet de garder les pieds sur terre, contrairement à d'autres. » Pour Philippe Poutou, « le grand problème, c'est la disponibilité pour réaliser ce boulot » : « Il faut faire des centaines de kilomètres, on y passe des journées et des week-ends complets. Ce n'est pas du tout écolo comme système ! Parfois, on voit la même personne plusieurs fois car elle hésite. »

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http://www.lepoint.fr/politique/la-gale ... 690_20.php

Qu'en pensez vous ?

[politicien]

Yannick Jadot, Philippe Poutou, Jacques Cheminade et les «candidats citoyens» affirment avoir du mal à atteindre le seuil des 500 signatures nécessaires pour participer au premier tour le 23 avril. Ils ont jusqu'au 17 mars, 18 heures, pour décrocher les précieux sésames.

Toute personne souhaitant figurer sur la ligne de départ du premier tour de la présidentielle doit d'abord réunir les 500 parrainages d'élus pour un dépôt au conseil constitutionnel avant la date fatidique du 17 mars. Les nouvelles règles en vigueur concernant ce fameux sésame, destiné à limiter le nombre de prétendant au premier tour de l'élection présidentielle, complique la tâche des candidats, petits et moins petits, comme en témoignent les difficultés que rencontre Yannick Jadot, le candidat pourtant désigné par la primaire écologiste. Une difficulté partagée par d'autres formations pourtant habituées jusque-là de la course à l'Élysée.

Ainsi le candidat du NPA, Philippe Poutou, fait-il circuler depuis le mois de janvier sur les réseaux sociaux plusieurs appels à l'aide. Dernier en date, une vidéo humoristique, mais révélatrice. On y découvre le cauchemar du candidat ouvrier dans sa quête des parrainages, avec, en conclusion, le message d'un maire expliquant sa démarche et appelant ses homologues à faire de même. Pour le moment, la marche reste haute puisque le candidat soutenu par Olivier Besancenot n'en serait qu'à la moitié.

(...)

http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... tielle.php

[Ramdams]

Les parrainages sont une arme pour les adversaires d'un candidat. Les élus de gauche devraient parrainer MAM et Guaino s'ils veulent gratter ne serait-ce 2 % sur Fillon. Ce sont 2 % précieux.

[Etienne Valmont]

Les parrainages sont une arme pour les adversaires d'un candidat. Les élus de gauche devraient parrainer MAM et Guaino s'ils veulent gratter ne serait-ce 2 % sur Fillon. Ce sont 2 % précieux.

Et les élus de droite parrainer Poutou pour être sûrs de piquer 1% à Mélenchon/Hamon...

[Ramdams]

Je ne suis pas sûr que Mélenchon/Hamon soit dans le collimateur de la droite, c'est Macron qui l'est. Or, même une candidature de Bayrou tendrait à pénaliser davantage Fillon que Macron.

[Etienne Valmont]

Je ne suis pas sûr que Mélenchon/Hamon soit dans le collimateur de la droite, c'est Macron qui l'est. Or, même une candidature de Bayrou tendrait à pénaliser davantage Fillon que Macron.

Voilà un point de désaccord entre nous.

Au passage j'ai discuté récemment avec un gars qui tractait pour Macron. Il me disait qu'il faisait les campagnes depuis des décennies : pour Chirac en 1995 et 2002, pour Bayrou en 2007 et pour Sarkozy en 2012. Et je pense que parmi les plus jeunes ceux qui sont susceptibles de voter Macron si ils doivent changer d'avis se tourneraient plus vers Bayrou (consensus europeiste mou) que vers Fillon (vieille droite libérale ringarde).

[Ramdams]

Beaucoup vont voter Fillon par défaut, étant le seul candidat de droite libérale, mais s'ils ont l'opportunité de voter pour un autre, ils le feront sûrement pour Bayrou. L'électorat acquis de Fillon, c'est l'électorat reac-catho-bourgeois-ManifPourTous.