Présidentielle : pourquoi les candidats sont si nombreux et se déclarent si tôt
Le bureau -très convoité- du président de la République au palais de l'Élysée
LE SCAN POLITIQUE - À 13 mois du premier tour de la présidentielle, pas moins de quinze prétendants sont déjà en lice pour succéder à François Hollande. Un phénomène inédit, que nous décrypte le politologue Bruno Cautrès.
«Le rythme s'est accéléré», lançait Jean-Luc Mélenchon sur le plateau de TF1 le 10 février dernier, pour justifier de son entrée précoce dans la campagne pour la présidentielle de 2017. Avec l'entrée dans l'arène ce dimanche de Philippe Poutou, qui portera de nouveau les couleurs du NPA, ce ne sont pas moins de 15 candidats qui prétendent à la magistrature suprême. Pour ce seul début d'année 2016, sept se sont déclarés: à Poutou et Mélenchon s'ajoutent déjà Marine Le Pen (FN), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Nathalie Arthaud (LO), Jean Lassalle (dissident MoDem) et Bastien Faudot (MRC). Du côté de la primaire de la droite, qui aura lieu en novembre prochain, ils sont déjà neuf sur la ligne de départ. Treize mois avant la fin du premier quinquennat, la situation est inédite: à titre de comparaison, seuls trois candidats à la primaire socialiste s'étaient déclarés en mars 2011 (François Hollande, Manuel Valls et Arnaud Montebourg) et la plupart des autres candidats n'avaient pas encore sauté le pas. Comment expliquer cette accélération du calendrier?
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