2017, Hollande partirait, et après ?

[wesker]

Effectivement, plutôt que de penser, uniquemnet, par déception, colère, désenchantement, à l'égard d'une politique, à favoriser une alternance qui nous décevrait, également, peut être serions nous inspiré de réfléchir et exprimer nos attentes en matière de projet d'avenir.

Ces dernières devant, à la fois, satisfaire à des impératifs économiques, commerciaux, budgétaires, fiscaux qui puissent être compatible avec la place de la France auprès de ses partenaires, dans ses relations avec le reste du monde tout en se voulant résolument novatrices afin d'imaginer le travail de demain, les nouvelles formes de rémunérations dont les citoyens rechercheront pour satisfaire à leurs besoin !

Que Hollande reste ou parte ne changera strictement rien, à notre quotidien, si nous ne nous fixons pas ces objectifs, si nous ne savons pas dans quelle direction nous pouvons et devons aller. Il ne faut pas inverser les priorités, ce ne sont pas des querelles d'étiquettes ou d'appartenances à telle ou telle famille politique dont nous devrions débattre mais plutôt des contenus, des besoins et des solutions, crédibles, pour l'avenir de notre pays.

[Jean]

Rappel : Juppé a été nommé premier ministre en 1995 .
Il a déclenché des gréves la méme année et a été battu aux législatives en 1997 .

http://tempsreel.nouvelobs.com/les-inte ... -1995.html

C'est vrai.

Mais peut-être que depuis les français ont compris qu'il avait raison.

Cela dit, les derniers événement tendent à monter qu'en effet il y a quelques irréductibles qui sont prêts à s'insurger pour 5 dimanches pouvant-être éventuellement travaillé dans l'année... (pendant qu'on palabre sur cette "révolution" Amazon prévoit de livrer le dimanche en région parisienne et le 9 mai les premiers drones au monde entreront officiellement en service pour la livraison au Japon...)

Comme vous je redoute que la solution finale ne sera atteignable qu'après une énorme crise qui conduira à réduire considérablement le nombre de fonctionnaires et le montants des aides (dont les retraites).



En gros la Grèce.

[Jean]

Le modèle de FH c'est le planeur.

On chute lentement mais inexorablement en espérant rencontrer de l'air chaud qui nous fera remonter (en absolu mais pas en relatif car l'air est chaud pour tous le monde... )

Mais sans moteur on aura toujours du mal à rattraper les autres.

Par contre un planeur ça ne fait pas de bruit, c'est doux...

[wesker]

Jean

Tu dis que les français auraient, depuis compris que les options que Juppé proposait à l'époque étaient les bonnes, mais, ne crois tu pas que les responsables politiques doivent, aussi, évoluer, tenir compte des attentes, des apports idéologiques, des propositions que les français peuvent exprimer ?

A l'heure actuelle, Juppé, qui brigue l'investiture des Républicains, construit son projet et semble, avec son site ouvert aux remarques, contributions que les français souhaitent lui apporter, mais s'enrichit il de toutes les contributions ou uniquement de celles qui valident les options qu'il souhaite promouvoir ?

[Baltorupec]

J'ai du mal à voir en quoi Juppé changerait quelque chose.

Chirac, ça été l'immobilisme, premier mandat (sans la cohab) et deuxième mandat, Sarkozy, ça été l'immobilisme.

Mais bon chut, Juppé changera tout.

Le premier problème de la France, c'est toute une classe de haut-fonctionnaires et de politique qui l'étouffe. Je vois mal comment quelqu'un issu de ce milieu réglera le problème. Au delà de la corruption illégale, la France est confrontée à un problème de corruption légale ou un clan politico-économique ne cesse de se faire des renvois d'ascenseurs. Le politique français ne favorise pas l'intérêt de la France mais les siens.

Il est vrai que les Français ne sont pas les plus faciles à gouverner, mais je nous pense assez lucide sur l'état de décomposition de notre élite politique, dépassée par les événements.

[wesker]

C'est précisément parce que, préalablement à un scrutin, il nous faudrait définir ce que sont nos attentes, nos analyses et la perception que nous avons des besoins de la France que Juppé et d'autres pourraient, ensuite y répondre.

J'estime que nous sommes trop attentistes, trop dans l'espérance qu'un changement de majorité, de Président aboutira à un changement de politique.

Pour ma part, au vu des excès, des outrances comportementales d'un Sarkozy, d'une radicalité qui ne recevra pas l'audience et la crédibilité suffisante d'un Fillon, Juppé semble, pour les partisans de la droite la solution afin de l'emporter face à Hollande, mais si les français n'expriment par leurs exigences, leurs analyses et leurs solutions à la fois pour redresser le pays et offrir des perspectives, je ne suis pas persuadé que cela aboutirait à un changement. depuis des décennies, nous votons systématiquement contre, sans être réellement satisfait de la suite qui ressemble à la situation précédente. Peut être devrions nous, pour une fois, inverser nos raisonnements.

[Jeff Van Planet]

Rappel : Juppé a été nommé premier ministre en 1995 .
Il a déclenché des gréves la méme année et a été battu aux législatives en 1997 .

http://tempsreel.nouvelobs.com/les-inte ... -1995.html

Pour la simple et bonne raison qu'il a retiré une très bonne réforme en 95. S'ils avaient était jusqu'au bout ils n'auraient pas perdu et nous n'en serions pas là.

[Georges]

Rappel : Juppé a été nommé premier ministre en 1995 .
Il a déclenché des gréves la méme année et a été battu aux législatives en 1997 .

http://tempsreel.nouvelobs.com/les-inte ... -1995.html

Pour la simple et bonne raison qu'il a retiré une très bonne réforme en 95. S'ils avaient était jusqu'au bout ils n'auraient pas perdu et nous n'en serions pas là.

Une très bonne réforme ! ca c'est toi qui le dit, de toute façon c'était facile pour toi d'être pour, vu que tu n'étais par concerné.

[Baltorupec]

Quoiqu'il en soit 95 n'est pas 2016. Je dois admettre que j'ai fait des progrès pour faire mes lacets depuis, et la France a légèrement changé aussi.

[wesker]

Exactement et il semblerait qu'en dépit d'une décennie de sa famille politique aux responsabilités, la situation ne se soit pas considérablement amélioré....c'est le moins que l'on puisse dire. Dès lors, au delà de la question des personnes ou des familles politiques qui exercent les responsabilités, c'est bien sur la teneur des projets que les débats devraient porter et la nature de nos exigences...