Pour 2017, le PCF veut rassembler à gauche

[politicien]

Bonjour,

Après les troubles et les interrogations, place à la « clarification » ! Après les divisions, l'objectif est au rassemblement. Le 37e congrès du Parti communiste a permis d'adopter une stratégie en vue de 2017. Le parti avait envisagé un temps de participer avec le Parti socialiste à une primaire des gauches et des écologistes en janvier. Par 71 % des voix, la stratégie politique défendue par le secrétaire national Pierre Laurent pour la présidentielle et les législatives de 2017 a été adoptée, dans un texte très largement amendé depuis le début de sa rédaction en plein débat sur la déchéance de nationalité en début d'année.
Pacte d'engagements communs

« À partir de lundi, nous avons une feuille de route pour une démarche claire », s'est réjoui le porte-parole du PCF Olivier Dartigolles, à l'issue du vote lors de ce 37e Congrès, qui se tient jusqu'à dimanche à Aubervilliers. Concrètement, le texte prévoit de « s'appuyer sur l'expérience du Front de gauche », qui réunissait le PCF, le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon, et Ensemble de Clémentine Autain pour construire un « Front populaire et citoyen ». Un mouvement « plus large, plus populaire, plus citoyen » que le Front de gauche et « à vocation majoritaire ».

Il s'agit, assure le PCF, de « rassembler les forces de gauche et de l'écologie politique, les forces syndicales, le mouvement social, le monde du travail et de la création » afin de rédiger un « pacte d'engagements communs ».

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Mélenchon déjà lancé
À l'inverse, Françoise Goissede, militante dans la fédération de l'Essonne, est favorable au texte. « Je suis attachée à une démarche qui consiste à s'ouvrir, bien sûr avec des bases sous lesquelles il ne faut pas descendre », explique-t-elle. « Je ne me crispe pas sur la question du Parti socialiste », renchérit Jean-Marie Baty, trésorier de la section de Roissy. « L'électorat socialiste est mécontent. Si on ne veut pas faire de la courte vue, il faut rassembler tous ceux qui veulent transformer la société », poursuit-il.

« Les forces qui sont disponibles pour un rassemblement, ce sont celles qui ont voté François Hollande au premier tour en 2012, qui sont aujourd'hui dans la rue contre la loi travail ou qui se sont toujours senties proches du PS et ne se résignent pas à abandonner l'idée d'une gauche debout », résume Olivier Dartigolles.

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http://www.lepoint.fr/politique/pour-20 ... 402_20.php

Qu'en pensez vous ?

[Nombrilist]

Je n'ai rien compris à cet article. Finalement, ils font quoi ?

[albert]

Le Front de Gauche est mort et c’est le PCF qui l’a tué.

Il prétend s’appuyer sur l’expérience ratée du Front de Gauche pour créer un autre machin qui s’appellera « le Front Populaire et Citoyen. » Mais, sans Mélenchon et le PG, leur front sera dégarni.

Et en attendant, ils vont perdre des mois dans une stratégie fumeuse qui ne débouchera sur rien du tout, après avoir déjà perdu 6 mois à négocier une impossible primaire avec le PS qu'ils combattent par ailleurs..., et ils finiront probablement par présenter leur propre candidat qui fera 1 ou 2 %, et même moins si c'est Pierre Laurent.

[Georges]

Je crois plutôt qu'ils finiront par se ranger sous la bannière à Mélenchon.

[Nombrilist]

Alors ça ça m'étonnerait. Le chiffon est en poussière entre eux maintenant.

[wesker]

J'avoue avoir du mal à comprendre, aussi la conclusion de cet article. Nombre de personnes qui s'engagent se disent favorable au rassemblement, mais, en l'occurrence, la question qui se pose, clairement au PCF est de savoir les liens et les relations qu'ils souhaitent entretenir avec le PS qui assume, clairement, son adhésion à des orientations qui me paraissent très éloignées de celles que les communistes défendent.

Par ailleurs, leurs relations et leur positionnement vis à vis des autres formations, de l'autre gauche reste à définir et cet article n'y répond pas vraiment, concernant la candidature de Mélenchon, le PCF devra se déterminer entre se résigner et finalement la soutenir, en reconstruisant un front plus large que ne l'était le front de gauche, il faudra, alors, définir sous quelle forme, ou au contraire construire un rassemblement, mais en refusant d'y intégrer Mélenchon avec lequel les divergences, tant de positionnement que de stratégie, et, sur certains points de contenus, paraissent évidentes.

[Georges]

Depuis la création du Front de gauche nous connaissions les nombreuses divergences entre le PC et Mélenchon, c'est une des raisons pour lequel mon parti n'a jamais voulu entrer au front de gauche.

[Ramdams]

Le PCF est long à crever mais il mourra lorsque ses derniers membres, tous sexagénaires au moins, crèveront. En Europe occidentale, les partis communistes n'existent plus en tant que tel depuis un moment.

Je n'ai pas beaucoup d'estime pour le PG et le reste de la vrauche. Mais le PCF m'ecoeure au plus haut point. A part dans quelques communes cas soc', les communistes sont rejetés partout ailleurs.

[wesker]

Georges, je peux comprendre les vieilles divergences entre les diverses chappelles de la gauche radicale, mais, cependant tu conviendras que les enjeux, aujourd'hui, ne se réduisent plus à cela mais à construire une alternative crédible. Or, les philosophes ou penseurs, dont ces formations se veulent les héritiers ne devraient plus être la cause de ces rassemblements pas davantage qu'une radicalité, qui ne reçoit, finalement qu'une crédibilité limitée.

Tu sais comme moi qu'il faut rassembler pour parvenir à disposer d'une légitimité et donc d'être en capacité de réformer. Pour réussir le défi du rassemblement cela exige de convaincre des citoyens quine partagent pas toutes tes options, de voter en faveur de ces dernières, malgré tout, cela a pour effet de discréditer le jusqu'au boutisme.

Concernant les divergences entre le PCF et Mélenchon elles résultent, à la fois du positionnement, mais aussi de la stratégie et d'autres qui séparent l'histoire et les valeurs du PCF, avec le projet que Mélenchon a toujours voulu défendre. Les convergences furent suffisantes pour nouer des accords, lors de la dernière présidentielle mais l'heure est au dépassement de tout çà. Mélenchon a, à mon sens, raison de ne pas s'enfermer dans les considérations et les débats internes aux partis politiques, que l'immense majorité des citoyens, n'écoutent plus, il faut remobiliser les citoyens, les sensibiliser à l'engagement politique et à la défense, finalement des options auxquelles il croit. C'est l'équilibre entre une volonté, forte de changer de politique, tout en restant, quand même réaliste sur les possibilités politiques et économiques qui existent.

[albert]

Pierre Laurent favorable à un soutien du Parti communiste à Mélenchon (l'Express)

Le patron du parti communiste soumettra deux options au vote ce samedi: celle d'un soutien à Jean-Luc Mélenchon et celle d'une candidature PCF à l'élection présidentielle. Les adhérents devront finalement se prononcer fin novembre sur cette question.
(...)
Deux options seront soumises samedi au vote de la conférence, celle d'un soutien à Jean-Luc Mélenchon et celle d'une candidature PCF. Cette dernière option, "ce n'est pas l'option que je privilégie", a déclaré PIerre Laurent.

(...)

Il aurait dû commencer par là, ça lui aurait fait gagner du temps... Enfin, la raison va finir par l'emporter.

[Jeff Van Planet]

Le Front de Gauche est mort et c’est le PCF qui l’a tué.

C'est méluche qui a tué le FDG en se croyant permis de décider de tout tout seul. En s'imposé comme candidat il a de facto tué le FDG.



Et maintenant, le PCF montre (s'il en était besoin) à quel point il n'est plus rien en se résignant de soutenir mélanchon (qui a poignardé le PCF et tué le FDG) ils acceptent de facto d'être le paillasson de méluche.

[johanono]

De fait, le FDG existe encore, puisque le PCF s'apprête à soutenir Méluche.

[albert]

De fait, le FDG existe encore, puisque le PCF s'apprête à soutenir Méluche.

Il s'apprête à le soutenir a posteriori, avec retard, sans avoir participé au programme et sans avoir d'influence sur le mouvement "la France insoumise" qui porte la candidature de Mélenchon et qui présentera des candidats aux législatives sous cette étiquette (et non plus sous l'étiquette FdG).

[johanono]

Oui, Méluche a peut-être un peu forcé la main du PCF. Mais au final, il y aura bien une alliance entre les deux.

[Georges]

Oui, Méluche a peut-être un peu forcé la main du PCF. Mais au final, il y aura bien une alliance entre les deux.

C'est ce que j'ai écrit en Juin, le PC se ralliera à Mélenchon.