Addiction et Démocratie

[wesker]

S'attacher à ce type de déclaration ne revient il pas, finalement à croire au père nöel ?

Hollande ne s'est jamais affiché comme très à gauche, au sein de sa famille politique, se voulant plutôt d'inspiration rocardienne, social démocrate, avec d'autres qui défendaient ces thèses mais y introduisaient, chacun leurs nuances.

[Nombrilist]

Hollande n'a jamais fait une campagne très à gauche, ce n'est pas dans sa nature.

Mon ennemi c'est la finance(sic) et toutes ces choses, tu en fais quoi?

Moi j'avais retenu "I am not dangerous".

[Baltorupec]

"Mon ennemi, c'est la finance" et la taxe à 75 %, c'est deux leurres pour tromper la gauche.

[Jeff Van Planet]

Je pense que c'est plus que 2 heures, je pense que c'est ce que tout le monde a retenu et par conséquent, je vois ces deux aspects comme centraux. Et je rajouterai même: carrément décisifs pour les électeurs.

[wesker]

Désigner la finance comme ennemi n'a pas vraiment de sens car il faut précisément et concrètement définir la finance. Dans l'économie réelle, nous avons besoin de la finance pour soutenir et financer les projets, les initiatives, il y en a besoin, aussi pour assurer les besoins en trésorerie et le développement de certaines entreprises qui créent des emplois, l'Etat, lui même, se finance sur les marchés financiers, par conséquent, ce type de déclaration, en l'absence de précision n'a pas de sens.

Au contraire il faut préciser les contours d'une réforme qui serait celle de la finance spéculative, nécessaire elle aussi mais ne devant pas être outrancière et influer de manière néfaste sur l'économie réelle, préciser ce que devrait être les diverses responsabilités des établissements bancaires, bref, il y a des choses à dire et à mettre en place !

[Jeff Van Planet]

Je m''interrogeait simplement sur le fait que cette allégation sur la finance et la taxe à 75% soit central ou non dans la campagne de 2012.

[Hector]

Désigner la finance comme ennemi n'a pas vraiment de sens car il faut précisément et concrètement définir la finance. Dans l'économie réelle, nous avons besoin de la finance pour soutenir et financer les projets, les initiatives, il y en a besoin, aussi pour assurer les besoins en trésorerie et le développement de certaines entreprises qui créent des emplois, l'Etat, lui même, se finance sur les marchés financiers, par conséquent, ce type de déclaration, en l'absence de précision n'a pas de sens.

Au contraire il faut préciser les contours d'une réforme qui serait celle de la finance spéculative, nécessaire elle aussi mais ne devant pas être outrancière et influer de manière néfaste sur l'économie réelle, préciser ce que devrait être les diverses responsabilités des établissements bancaires, bref, il y a des choses à dire et à mettre en place !

Peut-être qu' Hollande parlait à des gens moins brillants que vous ... et nous ?

[wesker]

C'est possible, Hector, je ne peux pas préjuger de sa sincérité ou de ses intentions à ce moment là. Cela étant dit, il appartient aux citoyens de se renseigner, de vérifier, d'interroger et d'analyser les projets qui leurs sont présentés, ainsi que les candidats qui les portent.

La démocratie n'est un système efficace qu'à la condition qu'il y ait des citoyens pour la faire vivre. C'est pour cette raison que nous avons des difficultés et une défiance, à l'égard de l'engagement politique en France, alors même que de trop nombreux citoyens, selon moi, s'en détournent,n ce qui favorise la continuité des politiques actuelles et la reproduction sociale.

[Jean de Meung]

Dans le cas de Hollande et Sarkozy, on peut effectivement y voir une forme d'addiction au pouvoir, et surtout, dirais-je, chez Sarkozy où chez lui ça tournerait à la pathologie, donc à l'addiction. Ne pas oublier que cet ambitieux arriviste déclarait déjà quand il n'avait que deux poils sous le menton que son rêve était de devenir Président de la République. Ensuite, patiemment, et sûrement en trainant derrière lui une quantité incroyable de cadavres politiques et de fourberies toutes plus viles les unes que les autres, il a gravi tous les échelons de la politique, de maire à Président. Ce type est un malade qu'il faut guérir contre son gré en lui barrant la route pour 2017 !

Hollande, aussi ambitieux que Sarkozy, ne présente pas tous ces signes avant-coureurs qui mériteraient un internement psychiatrique. On le sent moins atteint que l'autre. Pour autant, je le vois bien se passer de la primaire pour briguer un second mandat, sauf si quelques augures lui conseillent de faire profil bas vu son bilan général. Quoi qu'il en soit, je pourrais sans problème me passer de l'un et de l'autre, même comme chef d'équipe.

Quant à l'addiction au pouvoir (le terme est peut-être un poil exagéré, oui), que ce soit ou non en démocratie, c'est quand même l'une des caractéristiques du personnel politique et de toutes sortes d’ambitieux ; j'y ajouterai tout ce qui relève du bénéfice de se faire et du pognon et des réseaux... Ce qui peut toujours servir une fois la carrière politique déclinante.

Pour 2017, tous sauf Sarko et Hollande ! Non merci, on a déjà donné dans le petit teigneux vindicatif et l’incompétent grassouillet ! Heuuu... pas la Marine non plus, hein.

[Hector]

Pour Hollande, je mets un bémol. Il a fait une carrière assez plate et discrète car Miterrand ne l'aimait pas (le considérant comme pas consistant et solide) , et visiblement Jospin non plus. Il a donc du ronger son frein comme député de la Corrèze, élu local et 1er secrétaire du PS pendant longtemps. Ceci ne signifie pas qu'il n'avait pas d'ambitions.

[Athos]

La Corrèze, pas la Corée (ou alors celle du Nord)... Cela dit, tant que le système de scrutin majoritaire à deux tours existera, système qui est le plus anti-démocratique qui soit, je ne participerai plus à la mascarade de ces élections.

[Nombrilist]

Pour 2017, tous sauf Sarko et Hollande ! Non merci, on a déjà donné dans le petit teigneux vindicatif et l’incompétent grassouillet ! Heuuu... pas la Marine non plus, hein.

Tout sauf Hollande, Valls, Le Pen, Sarko, Fillon et Juppé. Qui reste-t-il ?

[Jean de Meung]

Par exemple... Mélenchon.

[Nombrilist]

OK, ça me va

[wesker]

François de S je partage globalement ton avis, même si je le dirais de manière plus nuancé, cela étant, je considère, effectivement que ces deux là ont fait la démonstration de leurs préoccupations, de leurs priorités, qui, je le crois, furent en décalage et éloignement avec les attentes d'une partie considérable des citoyens, qui pourtant, leur accordèrent, trop facilement leurs suffrages.