Le candidat LR dénonce le fait que «les casseurs et les ennemis de la démocratie» puissent, selon lui, «perturber cette campagne présidentielle» en toute impunité. Bernard Cazeneuve l'a accusé de n'être «pas responsable».
Le ton de la campagne s'électrise. Après avoir déjà accusé «le pouvoir» et «la gauche» d'être à l'origine des révélations sur les emplois présumés fictifs de ses proches, François Fillon a encore durci sa charge contre l'exécutif. Dans un communiqué publié dimanche, le candidat des Républicains «accuse solennellement le premier ministre et le gouvernement de ne pas assurer les conditions d'un exercice serein de la démocratie». «Ils portent une très lourde responsabilité en laissant se développer dans le pays un climat de quasi-guerre civile qui ne peut que profiter aux extrêmes», estime-t-il encore.
Des mots très forts, qu'il justifie par le fait que «les casseurs et les ennemis de la démocratie» puissent selon lui «perturber cette campagne présidentielle» en toute impunité. Il cite notamment le récent meeting toulonnais d'Emmanuel Macron, «perturbé par une manifestation» de militants FN opposés à ses propos sur la colonisation française en Algérie. Idem concernant le meeting nantais de Marine Le Pen, dimanche, en marge duquel «la ville de Nantes a été mise à sac par des manifestants d'extrême gauche» et «des bus de militants ont été attaqués sur l'autoroute par des manifestants d'une extrême violence».
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http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... civile.php
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