En novembre, déjà, on apprenait que des jeunes UDI avaient rallié Macron.
Plus récemment, on a appris que l'un des premiers soutiens à Emmanuel Macron, Jean Arthuis, a également été exclu de l'UDI.
Après avoir annoncé son soutien à Macron, le député sortant Philippe Folliot s'est vu retirer son investiture par LR.
Au-delà des situations personnelles des uns et des autres, l'Alliance centriste dans son ensemble a été exclue de l'UDI.
Mais l'hémorragie continue : 10 sénateurs centristes viennent d'annoncer leur soutien à Macron.
La position de tous ces gens de l'UDI qui décident de soutenir Macron, au risque de perdre leurs investitures, est finalement assez courageuse : cela veut dire qu'ils privilégient la défense de certaines idées à la défense de leurs mandats respectifs. Elle traduit cependant une profonde division à l'intérieur de la famille centriste, et c'est peut-être Philippe Folliot qui résume le mieux la situation :
«L'UDI est divisée entre un sommet tourné vers Les Républicains et une base favorable à Macron»
Le député du Tarn Philippe Folliot, qui préside l'une des structures fondatrices de l'UDI, a choisi de soutenir Emmanuel Macron au nom des «valeurs» du centre. Et à l'opposé de la décision de l'UDI.
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