Primaire à droite : le second débat télé des candidats

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wesker
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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par wesker » 03 nov. 2016, 19:11:32

En règle générale, bien que peu représentés dans ses débats je les regarde, considérant qu'ils permettent, toujours d'apprécier, de se faire une idée de la manière dont les porteurs de projets, de cette famille politique, assume leurs propositions et les défendent.

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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par politicien » 03 nov. 2016, 21:13:05


21:06 : Juppé : le mandat unique n'est qu'un "engagement personnel"
Souhaitant réagir aux propos de ses concurrents, le maire de Bordeaux a tenu à préciser qu'il ne propose pas de réformer la Constitution pour y inscrire le mandat unique. "Notre priorité sera aussi l'économie. C'est un engagement personnel. Personne n'est tenu de le suivre".

21h05 : Bruno Le Maire contre le mandat unique
"Si vous voulez mon avis, le mandat unique n'est pas une bonne idée. Si les Français élisent enfin un bon président de la République, si ce président est efficace, qu'il obtient de bons résultats, pourquoi l'abandonner ? C'est dommage de ne pas inscrire dans la durée les transformations nécessaires du pays", déclare-t-il.

21h04 : "Les échecs, ça forge, je peux en témoigner", ironise Jean-François Copé.

"Un président stable, c'est un symbole de puissance, regardez Angela Merkel. Notre République a besoin d'un président stable qui offre des perspectives sur le long terme", ajoute-t-il.

20h59 : Divergences et tacles sur le mandat unique

"Avoir un président stable, c'est une garantie de puissance, regardez Madame Merkel" affirme Bruno Le Maire sur la durée et le renouvellement du mandat présidentiel. "Le mandat unique ne doit pas faire l'objet d'une modification constitutionnelle", pose François Fillon en réponse à la proposition d'Alain Juppé. "Je rappelle que tu as été battu à la présidence de l'UMP" tacle Sarkozy envers Le Maire. Commence d'abord par essayer d'être élu. "Chirac et Mitterrand n'ont pas été battus en tant que président sortant", répond Le Maire. Nicolas Sarkozy indique qu'il ne se représentera pas en 2022 s'il est élu en 2017.

21h: Jean-François Copé veut gouverner grâce à des ordonnances
EXPLICATION
S’il est élu président, Jean-François Copé veut gouverner par ordonnances. Selon l’article 38 de la Constitution, le gouvernement « peut demander au Parlement l’autorisation de prendre par ordonnances, pendant un délai limité, des mesures qui sont normalement du domaine de la loi ». Cette manière de gouverner consiste court-circui Parlement très rapidement, sans débats ni amendements.

20h50: Le Maire et Copé attaquent Sarkozy, Juppé botte en touche
«Je ne suis pas candidat pour prendre une revanche sur qui que ce soit. Ma démarche est une démarche d'honnêteté», tacle Bruno Le Maire. Jean-François Copé dégaine de nouveau: « La France ne peut plus avoir un président versatile». De qui parle-t-il? «Les présidents successifs», sourit le maire de Meaux. Seul Juppé semble, ce soir, ne pas vouloir égratigner l'ancien président. «Je ne me présente pas contre Nicolas Sarkozy, mais contre le FN et le président sortant qui a affaibli la fonction».

Nicolas Sarkozy, lui, ironise. «Aucun ne m'a supplié de quitter le gouvernement». Il insiste ensuite sur son expérience à la tête de l'Etat. «J'ai été président de la République, j'en connais la lourdeur... Je veux être le président qui ramène de l'autorité dans un pays qui en a plus besoin».

20h49 : "François Hollande a abaissé la fonction présidentielle, (...) je serai son contraire", lance François Fillon. "Je serai intraitable sur la souveraineté nationale".

20h47 : Alain Juppé se présente "contre le Front national et contre le président sortant". Quant à son exercice du pouvoir, il veut régénérer la démocratie participative.

20h45 : Jean-François Copé : La France devenue « le premier hotspot d’Europe »
VERIFICATION. FAUX
Il n’y a pas de « hotspot » en France. Pour faire face à la crise migratoire en Europe, les États de l’UE ont décidé, en septembre 2015, de la création de centres d’enregistrement des migrants en Grèce et en Italie. Ces deux pays européens en première ligne de la crise migratoire. Les « hotspots » doivent permettre « de procéder à l’identification, à l’enregistrement et au relevé des empreintes digitales des migrants et dans le même temps, d’assurer la relocalisation et les retours.

Construits de toutes pièces en quelques mois, les « hotspots » se composent d’un ensemble de préfabriqués qui font office de bureaux pour l’administration nationale, les organismes européens et les ONG

20h31: Première question sur migrants, Copé tire déjà sur Sarkozy
C'est Jean-Frédéric Poisson qui a été tiré au sort pour répondre en premier. «Il faut trouver un équilivre, sans contraindre les communes», explique-t-il.

Jean-François Copé dégaine le premier, relevant «des années et des années d'hypocrisie», et fustigeant d'emblée les accords du Touquet de 2003. Tiens, tiens, des accords mis en places par un certain...Nicolas Sarkozy. Et c'est maintenant Alain Juppé qui en remet une couche sur les accords du Touquet.

EXPLICATION.

L'accord du Touquet, signé en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur, avec son homologue britannique, place la frontière franco-britannique à Calais, ce qui permet d'effectuer les contrôles au départ de la France afin d'empêcher l'immigration clandestine en Grande-Bretagne.

La réponse de Nicolas Sarkozy: «Il ne s'agit pas des accords du Touquet, mais du traité de Cantorbéry... Enfin, tout le monde n'est pas obligé de connaître exactement le dossier», réplique, cinglant, l'ancien président. Plus d'informations ci-dessous:
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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par politicien » 03 nov. 2016, 21:31:23

21:25 : François Fillon, candidat le plus souvent mentionné sur Twitter
Dans la première partie du débat, le compte du candidat le plus mentionné est celui de @FrancoisFillon (données Visibrain)

21h16 : Nicolas Sarkozy président, il appuierait l'introduction de présomption de légitime défense. "Les forces de l'ordre doivent pouvoir user de leurs armes s'ils estiment que leur vie est en danger". "Le seul fait que le délinquant sorte son arme et la pointe en direction des forces de l'ordre" pourrait entrer dans le champ d'application de la légitime défense si policiers et gendarmes se servent de leurs armes.

21h15 : Après une courte pause, le débat reprend sur la lutte contre le terrorisme.
21h14: Partie de ping-pong entre NKM et Sarkozy

"Je ne regrette pas ta nomination", avoue Nicolas Sarkozy à NKM. "Et le Grenelle de l'Environnement?" lui demande à plusieurs reprises son ancienne Ministre, après les positions de l'ex-chef de l'Etat sur le changement climatique. "Tu as été une très bonne porte-parole", corrige-t-il. "Je me permets d'interrompre la partie de ping-pong", ose Bruno Le Maire en réaffirmant sa volonté de faire publier les casiers judiciaires des politiques.


21:12 : Sarkozy ne fera qu'un seul mandat s'il est élu
Interrogé sur son désir de briguer un troisième mandat s'il était réélu en 2017, le candidat a déclaré : "ce sera le temps de remercier la France, j'aurai 67 ans", non sans une allusion à son principal concurrent Alain Juppé, aîné de cette primaire.

21h07 : Pécresse à Matignon? Juppé ne s'engage pas
"C'est un peu le mercato des ministres...", s'amuse Alain Juppé. Oui, une femme à Matignon "serait pertinent" selon Alain Juppé. "Ce n'est pas un engagement mais une possibilité", précise-t-il, lui qui s'engage à nommer un gouvernement paritaire. "Nathalie est au centre!" lance Bruno Le Maire. "Oui, mais c'est un tirage au sort!" répond Nathalie Kosciusko-Morizet. Enfin, François Fillon veut avant tout de la "compétence" pour engager des "réformes difficiles".

21h06 : Selon Jean-Frédéric Poisson, il faut revenir au septennat, réformer l'Europe et sortir de la Cour Européenne des Droits de l'Homme.
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Hector

Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par Hector » 03 nov. 2016, 22:24:17

Il est évident dans ce débat qu'il y a 3 hommes d'état qui ont exercé le pouvoir et sont dignes et responsables ( Juppé, Fillon, Sarko) et les challengers un peu déconnants que sont Copé, NKM et Lemaire. Poisson est là pour porter son message, c'est tout.

Exemple: il est facile de dire qu'il fallait plus de flic. Fillon a juste rappelé que les finances publiques ne le permette pas, et Juppé était assez low profile sur le sujet.

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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par politicien » 03 nov. 2016, 22:50:54


22h45 : Pour Alain Juppé, "François Hollande ne sera pas au second tour, sauf si nous faisons les imbéciles".

22h44 : "François Hollande est disqualifié car il confié des documents secret-défense à des journalistes", énonce François Fillon. "Chez nous, il n'y a pas de débat", déplore-t-il.

22h42 : Nicolas Sarkozy redit son opposition au "ni-ni"
"J'ai toujours été opposé au front républicain, affirme Nicolas Sarkozy, cela crée les conditions de l'explosion de l'extrême-droite. Je veux ni les socialistes ni le Front national." A un reproche de NKM sur une position qui a selon elle évolué, il réplique : "Tu as été ma porte-parole, tu sais quelle est ma position. Je n'accepterai jamais que Madame Le Pen s'installe dans le fauteuil de président de la République", ni qu'"elle puisse même l'envisager.

22h37 : NKM a-t-elle sollicité Ménard pour ses parrainages, comme le soupçonne Poisson? La députée trouve que "c'est n'importe quoi. Il n'y a pas à répondre sur quelque chose qui est faux."

22:37 Juppé soutiendra Sarkozy s'il gagne la primaire

Interrogé par Jean-Frédéric Poisson, le maire de Bordeaux a affirmé : "Si Sarkozy gagne la primaire, je le soutiendrai sans hésitation. Deuxièmement, annoncer la couleur avant l'élection, cela me paraît plus loyal que de nommer après la victoire des ministres socialistes", a affirmé Alain Juppé en référence au gouvernement d'ouverture nommé en 2007 par Nicolas Sarkozy.

22:36 Sarkozy s'en prend encore à Le Maire
Pour répondre aux attaques de Bruno Le Maire qui accuse Nicolas Sarkozy d'avoir ouvert le gouvernement à gauche en 2007, ce dernier lui rappelle : "Tu étais dans ce gouvernement et tu as même postulé pour être Premier ministre." "Les personnalités nous ont rejoint après l'élection. Il n'y a pas eu de magouille, pas eu de compromis avant", martèle-t-il.

22h34 : Le Maire attaque Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy revient sur le terrain Bayrou, il indique que "savoir avec qui on gouverne, c'est un problème fondamental", en prenant l'exemple des frondeurs et des écologistes avec François Hollande. "Quels seront les compromis?" Tacle de Bruno Le Maire : "Ce serait plus crédible si tu n'avais pas fait l'ouverture". Sarkozy lui répond immédiatement : "Non seulement tu es resté, mais tu as postulé pour être Premier ministre. Et les personnalités nous ont rejoint après l'élection".

22:33 Pour Sarkozy, c'est Juppé qui a mis Bayrou au coeur des discussions
"Le sujet est beaucoup plus important qu'on le dit. Il a été ouvert par toi Alain quand tu as dit que tu reviendrais sur les investitures aux législatives. Pour être un président de la République efficace, il faut une majorité parlementaire cohérente fidèle et loyale. Je me demande encore le programme qu'on peut bâtir avec Bayrou qui n'a cessé de voter avec la gauche contre Chirac et contre nous durant trois mandats", a rétorqué Nicolas Sarkozy à son concurrent.

22h29 : Juppé président, Bayrou ne sera pas à Matignon
"Je trouve surprenant le temps accordé à Bayrou", estime Bruno Le Maire. François Fillon opine : "C'est le retour à la République des partis, aux petits arrangements électoraux." Quant à Jean-François Copé, il trouve "aberrant que François Bayrou soit devenu le centre de nos conversations". Réponse de Nicolas Sarkozy : "Pour être un président, il faut une majorité parlementaire cohérente et efficace ; quel est le programme que nous pouvons avoir avec François Bayrou?" Juppé tente d'esquiver : "Je n'ai pas envie de continuer sur ce thème qui n'est pas à la hauteur des enjeux". Avant de préciser : "Il n'y a jamais eu une majorité monocolore. (...) Il est normal que le Premier ministre ait la couleur du parti majoritaire, c'est à dire "LR".

22h22 : Sarkozy attaque sur Bayrou, Juppé parle d'une attitude suicidaire
Nicolas Sarkozy refusera-t-il de reconnaître le résultat de la primaire si Alain Juppé accorde un poste ministériel à François Bayrou? "Non, ça n'a aucun sens. Je suis pour une alliance avec le centre. Ce n'est pas un problème personnel, mais un problème politique majeur." "Monsieur Bayrou, lors de la réforme des retraites en 2010, il a refusé de voter. Il veut une nouvelle tranche d'impôt. Nicolas Sarkozy veut "un centre avec nous matin midi et soir". "Surpris" par cette fixation sur François Bayrou, Alain Juppé dit "ne pas vouloir entrer dans ce genre de querelles." "J'ai fait une campagne active en 2012 pour soutenir Sarkozy, poursuit-il, j'ai désapprouvé" la stratégie de François Bayrou. "Aujourd'hui, il est carrément dans l'alternance. Je ne lui ai rien promis, il ne m'a rien demandé. Au niveau local, nous étions bien contents de nous allier avec le MoDem." Et d'enfoncer le clou : "Cette attitude est suicidaire. Je veux réunir la droite, le centre et les déçus du hollandisme."

22h19 : Quelle ligne politique pour le vainqueur de la primaire? Les candidats sont profondément divisés, à l'image des attaques de Nicolas Sarkozy envers François Bayrou.

22h15 : Chez les pro-Le Maire, on fustige l'attitude de Nicolas Sarkozy, comme le constate notre journaliste ci-dessous.

22h14 : C'est l'heure de la second pause, avant des questions sur la ligne politique et l'éducation, notamment.
22h12 : Rompre avec l'Arabie Saoudite?

22h10 : Il faut "discuter plus fermement (avec l'Arabie Saoudite), qu'elle soit au pied du mur de son influence sur cet intégrisme", avance François Fillon. "Il n'y a pas besoin de financement public pour les mosquées", en réponse à la proposition de NKM. "Il s'agit de faire ce qui est fait pour la communauté juive, avec une redevance sur le halal", explique la chef de l'opposition à la Ville de Paris.

22h09 : "Les ennemis de nos ennemis doivent être nos alliés", pose Jean-François Copé en référence à une règle arithmétique.

22h07 : Interrogé sur ses visites en Syrie, Jean-Frédéric Poisson les justifie en expliquant vouloir voir par soi-même si Bachar al-Assad allait quitter le pouvoir ou non.

22:03 : Terrorisme: Copé veut une justice spécialisée
"Je ne pense pas à la formule d'un juridiction d'exception. Je veux une justice spécialisée du parquet national jusqu'au juge des libertés. Des juges qui ne fassent que de l'antiterrorisme. Il n'a jamais été dit nulle part que la démocratie devait être faible. Elle doit être forte dans le cadre de l'Etat de droit et, sous le contrôle des juges spécialisés, on peut faire de la rétention de ces barbares qu'il faut mettre hors d'état de nuire. La démocratie quand elle est faible devient l'anarchie puis la dictature", explique Jean-François Copé.

22:02 : Fillon : "S'ils sont apatrides, cela ne m'empêchera pas de dormir"
L'ancien premier ministre propose contre les Français ayant combattu aux côtés de l'État islamique leur expulsion et la déchéance de nationalité sans justice d'exception. "Ces personnes ont choisi de tourner leurs armes contre la France. Ce sont des combattants, nous sommes en guerre contre eux. Il faut leur interdire le territoire national en leur retirant la nationalité, qu'ils aient une double nationalité ou pas."

Selon lui, ces hommes, qui font partie d'un "phénomène totalitaire", sont "une menace durable pour la France et le monde". "S'ils sont apatrides, cela ne m'empêchera pas de dormir", a-t-il ajouté.

22h01 : Qatar et Arabie Saoudite au centre du débat
"Il faut se donner les moyens de l'indépendance", affirme NKM. "On peut pas dire qu'on veut couper les financements vers les mosquées françaises si on se donne pas les moyens des financements nationaux." "Revoir les relations avec ces pays et leur demander des comptes" appuie Bruno Le Maire. "Si vous croyez qu'on va ramener la paix autour de la Méditerranée sans l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Russie, alors vous ne parlerez avec personne", répond sèchement Nicolas Sarkozy. "Ne dîtes pas des choses qui sont fausses", appuie-t-il, favorable à une conférence internationale sur ces sujets avec Vladimir Poutine, notamment. "La France a fait une grave erreur" en choisissant de discuter avec les sunnites, selon l'ancien chef de l'Etat. Au tour d'Alain Juppé d'affirmer son refus de capitaux étrangers pour financer des mosquées salafistes.

22h00 : "Pas convaincue par les unités de déradicalisation", Nathalie Kosciusko-Morizet répète qu'elle veut mettre hors-la-loi le salafisme.
21h51 : Justice d'exception ou spécialisée?

Alain Juppé souhaite le rétablissement des contrôles aux frontières. Egalement au programme, "aucune indulgence" sur la radicalisation. Hostile au déploiement des forces au sol en Irak et en Syrie, il pense que "c'est aux pays de la région de prendre leurs responsabilités. "C'est surprenant d'avoir envoyé des troupes au sol en Libye" et de refuser pour la Libye et l'Irak, tance Bruno Le Maire. "Il faut être précis, intervient Nicolas Sarkozy. S'ils sont Français quand ils reviennent, "c'est la prison, immédiatement", avant un passage dans un centre de déradicalisation. Le ministre de l'Intérieur doit mettre en détention administrative les individus identifiés comme des menaces par les services spécialisés. "Je veux des Marc Trévidic à tous les étages", dit Jean-François Copé, qui préfère parler de justice spécialisée. Sous le contrôle des juges, "on peut faire de la détention de ces barbares", poursuit-il. Quant à François Fillon, il est pour le retrait de la double-nationalité.

21h49 : Bruno Le Maire répète son slogan en matière de lutte contre le terrorisme : "Menace d'exception, justice d'exception".

21h46 : François Fillon pense que "ce serait bien de ne pas attendre 18 ans pour apprendre la discipline". Mais pour l'ancien locataire de Matignon, la solution est avant tout économique.

21h42 : Sarkozy pour la baisse de la majorité pénale

"On a un problème de mineurs délinquants", explique Nicolas Sarkozy. "Je propose la suppression de l'excuse de minorité", avec une baisse de la majorité pénale "à 16 ans", contre 18 actuellement. "Vous croyez que c'est en leur proposant un stage que vous allez les calmer?"

21h42 : "Les jeunes ont une mauvaise expérience du salariat", pense NKM. Selon elle, il faut favoriser le travail indépendant.

21h40 : L'idée de Jean-François Copé pour les banlieues? "Faire sauter les tours, construire des immeubles de quatre étages", avec "une zone franche".

21h38 : "La politique des quartiers, c'est la rénovation immobilière", estime Alain Juppé, en visite à Argenteuil mercredi.

21h36 : Jean-Frédéric Poisson souhaite de meilleures conditions de travail pour la police et l'institution judiciaire. Il préfère cibler les questions en amont, sur l'éducation et la famille.
21h33 : Querelle sur la hausse des effectifs de police

5.000, 6.000, 10.000... Les candidats s'écharpent sur la hausse nécessaire pour assurer selon eux une meilleure sécurité en France. En matière de prison aussi, les évaluations des candidats varient forcément. Le point sur les propositions phares des candidats est à retrouver ici.

21h31 : En matière de justice, "il faut simplifier les procédures", poursuit Alain Juppé. Pour les peines, pas de "réductions automatiques".


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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par politicien » 03 nov. 2016, 23:23:07

23h14 : Bruno Le Maire ou le combat culturel
Dernier candidat à parler lors de ce débat, Bruno Le Maire, qui croit que l'enjeu du scrutin est de "redonner du sens à ce que c'est qu'être Français, pour réaffirmer la culture française et le récit national, la laïcité et l'indépendance de la nation." Selon lui, la question de cette primaire est la suivante : "Les Français veulent-ils un visage qu'ils ont vu depuis trente ans ou un visage neuf?" en allusion à son mantra, le renouveau.

23h13 : Jean-François Copé prône, une nouvelle fois, la France décomplexée.

23h12 : NKM, le vote de l'antidote contre le FN
"On nous fait le coup de l'invasion centriste, s'agace-t-elle. "La primaire court le risque d'être polluée par l'extrême-droite. Le prochain mandat peut être empoisonnée", elle propose "un vote antidote".

23h10 : Nicolas Sarkozy ne croit pas à l'identité heureuse
J'ai essayé de porter un diagnostic lucide. Il faut une alternance franche et forte. Je ne crois pas que notre identité soit heureuse. Je ne veux pas d'une alternance de promis. Je n'aurais pas besoin d'une période probatoire.

23h09 : Juppé s'appuie sur sa cohérence
"Je ne suis pas homme à changer de cap tous les six mois, avoue l'ancien Premier ministre, qui se place "au-delà des querelles de personnes".

23h08 : Fillon vante sa détermination sereine
"Je veux être le président qui permettra aux Français de mieux vivre ensemble, dit-il en conclusion. Notre unité est notre bien le plus précieux. Ne vous laissez pas abuser par la dictature des sondages et des médias. Choisissez la rigueur, l'honnêteté."

23h01 : Fillon sur les fondamentaux, Sarkozy sur les profs, Juppé sur l'apprentissage
Pour François Fillon, l'essentiel est de revenir aux "fondamentaux" de l'école. Nicolas Sarkozy préfère axer son argumentaire sur la lutte contre l'échec scolaire, "le plus tôt possible". Sur les enseignants, il détaille sa feuille de route : "Que les enseignants travaillent plus, qu'il y en ait moins mais qu'ils soient mieux payés." Pour Alain Juppé, il faut "mettre le paquet dans les toutes petites classes" et faire sauter les "verrous" qui pèsent sur l'apprentissage.

22h56 : Marseillaise, uniforme, évaluation en CM2, service national obligatoire pour "réfléchir à la cohésion"... Jean-François Copé teinte son école idéale des couleurs tricolores.

22h54 : Bruno Le Maire n'est pas d'accord avec NKM sur le collège unique, qu'il veut supprimer.

22h51 : Suppression des nouveaux rythmes scolaires, maintien du collège unique... Nathalie Kosciusko-Morizet détaille ses propositions, avec une forte dose de numérique, thème phare de sa campagne.

22h50 : C'est au dernier thème de l'émission d'entrer dans ce débat : l'éducation.

22h48 : "Je souhaite qu'aux législatives, il y ait un front républicain", propose NKM.

22h45 : Pour Alain Juppé, "François Hollande ne sera pas au second tour, sauf si nous faisons les imbéciles".


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Hector

Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par Hector » 03 nov. 2016, 23:41:06

Bref, votez Fillon au 1er tour, et Juppé au 2nd si Fillon s'arrête au 1er.

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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par Snark » 04 nov. 2016, 05:58:45

Ils n'ont évidemment pas aborder les sujets mineurs tels que l'écologie , la transition
énergétique et le nucléaire ? Ca aurait sans doute nui à l'élévation du débat .
Et pendant ce temps là le permafrost décongèle .

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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par politicien » 04 nov. 2016, 07:48:56

Cela ne va pas plaire à Bruno Le Maire. Même si ses partisans y croient encore, l'ancien ministre a effectué une prestation contrastée lors du deuxième débat télévisé de la primaire de droite, durement attaqué par Nicolas Sarkozy. Des échanges qui ont, semble-t-il, bénéficier à... François Fillon.

Fillon conforte son avance
Déjà conforté à la place de "troisième homme" dans les récentes études d'opinion, l'ancien Premier ministre a bénéficié d'un premier bon sondage post-débat. Selon l'institut Elabe, qui a interrogé pour BFMTV 985 téléspectateurs à la toute fin du débat, c'est lui qui enregistre, avec Jean-François Copé, la plus forte progression dans sa cote d'opinion entre avant et après le débat. Fillon progresse de 44 à 52% , derrière Alain Juppé (67%, +6) mais devant Bruno Le Maire (51%, +3)

(...)

http://www.lejdd.fr/Politique/Primaire- ... bat-821674
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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par johanono » 04 nov. 2016, 07:51:33

Il faut bien comprendre que Bruno Le Maire est jeune, il peut encore espérer à l'avenir de nombreux postes ministériels, voire un poste de Premier ministre de Juppé ou de Sarkozy. Donc il ne doit pas insulter l'avenir, il ne doit pas se montrer trop agressif envers des adversaires avec qui il pourrait être amené à travailler ces prochaines années. Il doit jouer sa partition sur le renouveau, tout en évitant de se montrer trop virulent, l'équilibre est assez difficile à tenir.

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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par albert » 04 nov. 2016, 11:16:15

J'ai essayé de regarder ce débat hier soir, mais je dois avouer que je me suis endormi devant mon téléviseur, ce qui m'arrive rarement... J'ai lu les commentaires ce matin et je n'ai pas l'impression d'avoir raté grand-chose. J’ai lu que Juppé a surveillé son maquillage car il était trop blanc lors du premier débat, et Le Maire, qui n’avait pas de cravate la première fois (il voulait faire jeune…), a remédié à ce relâchement vestimentaire, ce qui ne lui a finalement pas vraiment profité. Sarkozy s’est fait attaqué par ses anciens ministres gonflés d’ingratitude. Bref, je ne sais toujours pas ce qu’ils ont dit à propos de l’UE, mais ça n’a vraisemblablement aucune importance.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)

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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par Naudeon » 04 nov. 2016, 12:03:30

politicien » 03 Nov 2016, 22:31: 23 a écrit :
... en 2017, le candidat a déclaré : "ce sera le temps de remercier la France,
Il a dit ça ? Il n'a pas dit: " Il sera temps que la France me remercie" ?
Asinus asinum fricat

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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par wesker » 04 nov. 2016, 12:47:20

Même si ce débat fut plus dynamique et conflictuel que le précédent, j'avoue que les querelles et divergences de personnes, de positionnement stratégique ne me passionnent pas véritablement.

J'ai, en revanche, constaté que la plupart des prétendants voulurent effectuer le bilan du quinquennat Sarkozy ce qui placé ce dernier en difficulté, bien qu'aucun de ceux là ne se soient exprimé, sous sa mandature....

Au sortir de ce débat, je n'ai pas le sentiment qu'il aura, considérablement modifié les rapports de force et l'audience des prétendants.

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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par omega95 » 04 nov. 2016, 13:57:25

Zut, je devais nettoyer les feuilles de mon ficus hier soir, j'ai donc loupé ce moment si important dans notre démocratie...
Ecouter des gens mentir sur ce qu'ils auraient dû faire ou sur ce qu'ils disent qu'ils feront (alors que tout le monde sait fort bien qu'ils ne le feront pas !). Je n'ai toujours pas trouvé le moindre intérêt à les regarder et surtout à les écouter... A la rigueur si NKM avait été à poils... et encore....

Et malheureusement les comptes rendu que j'ai pu en lire ce matin me donnent raison de ne pas avoir perdu de temps à les écouter.... :fete:
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Re: Primaire à droite : le second débat télé des candidats

Message non lu par politicien » 04 nov. 2016, 19:05:19

Donc ce genre de débats cela ne vous intéresse pas ?
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire » Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique

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