[/align]Leur taux de pénétration atteint 8,3 % en 2015, contre 7,1 % en 2014.
Les clients n'hésitent plus à en faire leur banque principale.
C'est une satisfaction pour l'ensemble des banques françaises qui ont investi dans un acteur de la banque en ligne : les services de ces « pure players » attirent de plus en plus de clients aux profils de plus en plus divers. Lors de la présentation des résultats annuels de Société Générale, Frédéric Oudéa, directeur général du groupe, n'a pas manqué de s'en féliciter. A fin 2015, Boursorama, la filiale de banque en ligne du groupe qui présente ses résultats ce mardi, revendiquait 757.000 clients, soit environ 148.000 clients conquis cette année. « Un nombre record » qui conforte le groupe dans son objectif d'atteindre 2 millions de clients en 2020. Le ton est aussi positif chez BNP Paribas, dont la filiale de banque en ligne Hello bank! revendique 237.000 clients à fin 2015 (contre 101.000 à fin 2014). De son côté, ING Direct indique avoir dépassé le million de clients en 2015, dont 330.000 disposent d'un compte courant. Selon Simon Kucher & Partners, le taux de pénétration de la banque en ligne atteint 8,3 % en 2015, contre 7,1 % en 2014.
Chez Fortuneo, on ne constate néanmoins pas d'accélération particulière : depuis 2010, le nombre de nouveaux clients croît de 15 à 20 % par an. La nouveauté réside en revanche dans la crédibilité des banques à distance.
(...) En savoir plus sur http://www.lesechos.fr/finance-marches/ ... 5VQJuI4.99
Créer un compte bancaire en quelques clics. Cette possibilité séduit de plus en plus d'internautes. En 2016, une ouverture de compte sur trois s'effectuera dans une banque en ligne. Et pourtant, il n'y a pas si longtemps, Boursorama, Hello Bank !, Fortuneo, Monabanq, BforBank ou encore ING Direct étaient inconnues du grand public.
Nés de la révolution numérique qui a bousculé, un à un, tous les secteurs de notre économie, ces établissements se sont imposés dans notre paysage bancaire. Et l'ont même révolutionné en proposant des tarifs très concurrentiels. Selon une étude de l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers CLCV parue en janvier, les frais sont en moyenne 1,6 à 3 fois moins élevés dans une banque en ligne que dans un établissement traditionnel. Mais qui dit tarifs « attractifs » dit souvent « low-cost ».... Une étiquette dont ces nouvelles plates-formes ont encore du mal à se défaire, qui freine d'ailleurs les clients plus aisés et plus âgés.
Des critiques que les intéressées balaient aussitôt arguant qu'elles ont moins de 20 ans, et qu'au regard de leurs offres, elles ont désormais tout d'une grande. Sauf que la plupart ne proposent pas encore de crédit immobilier et que leurs services ne s'adressent pour l'heure quasiment qu'aux particuliers.
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http://www.leparisien.fr/economie/busin ... 566427.php
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