Il y à deux choses que je n'ai pas compris. une dans chacun de ces paragraphes.Ramdams » 19 Nov 2015, 21:36:03 a écrit :Dans le cas de la France, il est sûr que le Premier ministre ne sert à rien, sauf encore dans le cas devenu rarissime des cohabitations. Que le chef d'Etat assure à la fois la continuité de l'Etat (fonction symbolique) et la politique nationale (fonction politique) me paraît dangereux. C'est pourquoi j'ai autant de méfiance vis-à-vis du régime à la française que vis-à-vis du régime présidentiel à l'américaine (qui s'est exporté en Amérique du sud). Ces deux fonctions évoquées doivent à mon sens être exercées par deux personnalités différentes.
Sinon, il y a la solution suisse, que je n'ai pas encore étudiée en détails mais qui consiste en un gouvernement dont les ministres sont élus proportionnellement par le Parlement pour des portefeuilles déjà définis à l'avance, de telle sorte à ce que l'on trouve dans le même gouvernement l'extrême droite (l'UDC), les sociaux-démocrates et les libéraux. Mais au moins, chaque ministre s'attèle à sa fonction, sans être soumis à la pression du gouvernement, ni même à celle du Parlement. Il ne doit rendre des comptes qu'auprès des députés de son camp. La présidence de ce gouvernement élu par le Parlement est chaque année assuré par l'un des membres du gouvernement, à tour de rôle. C'est difficile à expliquer mais le principe me plaît (on donne à ce système de répartition des sièges le nom de "Formule magique").
1-En quoi consiste exactement la fonction de "continuité de l'état"?
2-Pourquoi s'entêter à vouloir relier le gouvernement et le parlement?
Je vais essayer de préciser la deuxième quesiton:
Si le gouvernement ressemble au parlement alors il n'y à aucunes séparation des pouvoirs, alors que, par exemple, dans un régime présidentiel comme aux USA le président représente son programme (qui ne représente qu'en faite qu'une grosse vingtaine de pour cents de la population) et face à lui il y à le parlement qui lui représente l'ensemble de la population. Dans ce cas une minorité de la population peut, par ses représentants modérer le programme de la majorité. Dans les régimes parlementaires il n'y à pas de possibilités pour la minorité de moduler le programme souhaité par la majorité.