C'est très bon, la metka. Avec quelques-uns de ces énormes cornichons polonais. D'ailleurs, ma marraine et tante par alliance est elle-même d'origine polonaise. Elle a fui le communisme et s'est rendu par ses propres moyens en France dans les années 1960-1970, sans connaître effectivement un mot de français. Aujourd'hui, elle est institutrice à la retraite, et elle a même participé à mon apprentissage du français quand j'étais gosse. Elle a parfaitement réussi son intégration. Ce processus est, il est vrai, plus difficile avec la communauté maghrébine, pour des raisons multiples. Ce n'est pas vraiment propre à la France : aux Pays-Bas, les Polonais se sont également très bien intégrés, tandis que les Marocains semblent poser problème, au contraire de leurs frères musulmans d'origine turque. Ce qui laisse à penser que ce n'est pas tant une question de religion que d'envie de s'insérer dans la société, notamment via le tissu économique (ce qu'ont réussi les Turcs aux Pays-Bas, ce qu'ont raté les Marocains).Jeff Van Planet » 12 Déc 2015, 19:15:02 a écrit :<<Au Maghreb c'est bien de voir des gens différents de nous et affichant leur religion. De là à faire de certains de nos quartiers des souks, ce n'est pas normal.>>
comme cette fameuse petite histoire du nord et du pas de calais qui raconte l'arrivé des polonais qui ont "conquis" des quartiers entiers, dans les quels on ne parlait pas français et dans les quels on vivait comme en Pologne. D'ailleurs ramdam qui vit dans le 59 peut peut être nous dire s'il mange de temps en temps de la metka? et aussi dire ce que c'est?
J'aurais toujours plus de respect pour le type en djellaba barbu qui tient une librairie musulmane et qui baragouine à peine le français que pour n'importe quel maghrébin de troisième génération, dit "intégré", qui ne pipe pas un mot d'arabe et qui prend la carte du parti de sa commune (un parti "républicain", cela va sans dire), en espérant qu'elle lui offre un job tout-en-main.
Ce qui pose problème en France, ce n'est pas la visibilité de la religion et que des types arpent les rues avec des habits traditionnels, mais c'est plutôt l'Etat, qui a volontairement déresponsabilisé ses immigrés, pour les avoir à sa botte.