Référendum : Les Grecs votent NON
Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Si je vous coupe votre accès à votre compte en banque, je suis sûr que vous viendrez aussi me demander de l'aide à un moment donné.
Tout cela m’écœure en fait.
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T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
- wesker
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
La Grèce n'a pas renoncé à restaurer ses finances ni remis en question son appartenance à la zone euro, elle conteste simplement le fait qu'une austérité fut pratiquée, sous l'impulsion de la Troïka, par les diverses majorités, qu'ele fut subie par les citoyens en Grèce, sans qu'elle n'ait offert de perspectives.
Comparer, comme le fait Sarkozy et d'autres, avec les réformes faites ailleurs alors que, d'une part, les tissus économiques et perspectives d'emplois sont bien différentes avec les aides apportées aux banques mais qui n'eurent pas d'impact, dans l'économie réelle peut susciter, de manière légitime quelques interrogations. Il appartient aux autorités européennes, désormais d'en tenir compte et d'accepter de négocier. La définition d'une négociation n'étant ni l'ultimatum ni le diktat....
Comparer, comme le fait Sarkozy et d'autres, avec les réformes faites ailleurs alors que, d'une part, les tissus économiques et perspectives d'emplois sont bien différentes avec les aides apportées aux banques mais qui n'eurent pas d'impact, dans l'économie réelle peut susciter, de manière légitime quelques interrogations. Il appartient aux autorités européennes, désormais d'en tenir compte et d'accepter de négocier. La définition d'une négociation n'étant ni l'ultimatum ni le diktat....
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Alexis Tsipras n'a pas encore présenté en détail ses propositions. Il le fera jeudi 9 juillet. Mais ce mercredi, devant le Parlement européen, il a tenté de rassurer les créanciers.
Alexis Tsipras a tenté de caresser les créanciers dans le sens du poil. "La Grèce ne veut pas faire supporter la charge de la dette par les contribuables européens", a annoncé le Premier ministre grec, ce mercredi 8 juillet devant le Parlement européen.
Mais Athènes ne s'est pas arrêtée là. La Grèce s'est engagée à réformer dès la semaine prochaine son système de retraites et sa fiscalité pour obtenir de ses partenaires européens un prêt de trois ans couvrant les remboursements de sa dette, écrit-elle dans une lettre adressée au Mécanisme européen de stabilité (MES).
Cette lettre est une demande formelle de prêt de la Grèce. Elle sera examinée non par l'Eurogroupe (ministres des Finances de la zone euro) mais par le groupe de travail qui réunit les directeurs du Trésor, a déclaré la présidence de l'Eurogroupe. Les partenaires européens examineront également les propositions que fera la Grèce demain, jeudi 9 juillet.
En tout cas, le climat semblait plus apaisé ce mercredi. Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a décidé de maintenir le niveau des liquidités d'urgence accordées aux banques grecques. De son côté, Manuel Valls à l'Assemblée a martelé: "la France refuse que la Grèce sorte de la zone euro. Je ne veux pas de la dislocation de l'Europe. Ce serait un aveu d'impuissance". Et Pierre Moscovici a estimé que "le dialogue est renoué". François Hollande a, lui, déclaré que "la France fera en sorte que la Grèce puisse être encouragée à produire les éléments les plus précis possible".
Evidemment, l'inquiétude demeure: des responsables de la Fed ont exprimé leurs craintes qu'un échec des négociations sur la dette grecque n'affecte les marchés américains, un décret ministériel de prolongation de la fermeture des banques a été promulgué et Nicolas Sarkozy a estimé que: "si la Grèce est aujourd'hui au bord de la faillite, c'est parce qu'elle n'a pas eu un Etat digne de ce nom. Le problème c'est qu'on ne travaille pas assez en Grèce"
(...)
http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/en-d ... 00506.html
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Je n'y crois plus, puis qu'est ce qui va nous prouver qu'il va faire les réformes ?
Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Sarkozy dans toute sa splendeur, à côté de la plaque comme toujours. Oui, les Grecs ne travaillent pas assez mais pas dans le sens qu'il croit. Ils ont une des durées hebdomadaires de travail les plus élevées d'Europe. Mais par contre, ils sont peu nombreux à travailler, avec un fort de taux de chômage. Si le propos de Sarkozy consiste à dire que l'économie grecque va mal car il y a beaucoup de chômeurs, waouh, la conférence à 600 000 € en valait la peine.
Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Le problème de la Grèce, c'est qu'elle a des problèmes et que cela crée des problèmes
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Du grand Sarko ! On a un visionnaire et on l'ignorait !!
- Narbonne
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Les propos de NS sont de plus en plus nuls. Il est dangereux pour la democrarie. Ces affirmations péremptoires qui s adressent au cerveau reptilien sont totalement insupportables.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Tant pis pour eux.
Tsipras ne présente aucune fiabilité.
J'ai aimé l'intervention de M. Verholfstadt au parlement Européen.
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- omega95
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
On a quand même des dirigeants européens qui se permettent de faire la morale aux grecs sur leur taux de chômage quand eux même sont incapable de faire baisser le leur...
Tsipras n'est peut être pas un modèle ni un ange, mais, franchement, à part les allemands (et encore ça pourrait se discuter..), les autres feraient bien de se regarder la poutre dans l'oeil... SURTOUT les nôtres !!!
Tsipras n'est peut être pas un modèle ni un ange, mais, franchement, à part les allemands (et encore ça pourrait se discuter..), les autres feraient bien de se regarder la poutre dans l'oeil... SURTOUT les nôtres !!!
Ne mens pas, ne voles pas, ne triches pas, les gouvernements n'aiment pas la concurrence
> Les dormeurs doivent se réveiller ! >L'Etat ne veut pas notre bien, il veut nos biens !
NOUS CITOYENS / Pour les votes Blancs !
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- wesker
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
omega, et encore l'Allemagne n'obtient ces résultats que parce que ses partenaires conduisent une autre politique que celle qu'elle préconise. Si chacun appliquait l'austérité et le patriotisme, nous n'achèterions pas autant de VW comme eux, n'achètent que très peu de Renault, PSA ou Citroën.
Cette crise fait surtout apparaître le besoin d'un retour au pragmatisme et à une forme de lucidité sur les considérations de chacun des acteurs. Au delà des déclarations d'intentions, de principes, il y a des réalités commerciales, géo politiques bien éloignées des attentes que les peuples peuvent exprimer, dès qu'ils en ont l'occasion.
Cette crise fait surtout apparaître le besoin d'un retour au pragmatisme et à une forme de lucidité sur les considérations de chacun des acteurs. Au delà des déclarations d'intentions, de principes, il y a des réalités commerciales, géo politiques bien éloignées des attentes que les peuples peuvent exprimer, dès qu'ils en ont l'occasion.
- Narbonne
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Je n ai pas compris la dernière phrase. Le peuple est à côté de le plaque ?
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Dramatisation, capitulation, rupture - PAR JACQUES SAPIR
Nous serons fixés dimanche 12 juillet sur le sort réservé à la Grèce. Mais, il est possible de faire quelques remarques sur la situation actuelle, et en particulier sur sa « dramatisation », dont aujourd’hui les médias, en France comme Grèce, jouent largement. Cette dramatisation obéit à un rôle politique évident, alors que Jean-Claude Juncker a, une nouvelle fois, reçu à Bruxelles les responsables de deux partis d’opposition (Nouvelle Démocratie et To Potami), montrant ainsi le peu de cas qu’il faisait de la démocratie, alors que ces deux partis ont été vaincus lors du référendum du 5 juillet. Les autorités européennes jouent de cette dramatisation pour tenter de regagner le terrain qu’elles ont perdu à la suite de la massive victoire du « non » au référendum. Mais, cette dramatisation pourrait aussi servir à justifier une « capitulation » du gouvernement Tsipras, capitulation qui cependant le mettrait en difficulté devant l’ampleur du succès obtenu par le « non » au référendum. Il est clair que si le gouvernement grec acceptait en fin de compte l’inacceptable, soit les conditions léonines mises par l’Eurogroupe, et l’on comprend les raisons qui pourraient le pousser à le faire sans pour autant les accepter, il aurait quelques difficultés à faire ratifier cet accord devant le Parlement grec, sans le soutien de l’opposition. Disons le, cette capitulation, même présentée comme un « moindre mal » devant la paralysie qui gagne chaque jour un peu plus l’économie grecque, serait une capitulation devant les oligarchies européennes et grecques.
Pourtant, il y a bien une alternative à la capitulation, mais cette alternative aujourd’hui doit prendre des formes radicales.
(lire l'article...)
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Référendum : Les Grecs votent NON
La seule voie pour Tsipras est de se faire virer de l'euro et de dénoncer la dette dans la foulée.
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Re: Référendum : Les Grecs votent NON
Oui. Espérons que les rumeurs de capitulation seront une fois de plus démenties. Nous serons vite fixés.Golgoth » Jeu 09 Juil 2015, 17:32:31 a écrit :La seule voie pour Tsipras est de se faire virer de l'euro et de dénoncer la dette dans la foulée.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
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