Je ne vois pas à quoi vous faites allusion. Maintenant, il faut faire attention et ne pas se contenter de vagues discours. L'Allemagne fait souvent des déclarations de ce genre, puis lorsqu'elle est au pied du mur, elle recule. On l'a vu avec l'Union Bancaire, c'est bien l'Allemagne qui a vidé ce projet de sa substance. En fait, l'Allemagne ne veut pas payer pour les autres, sa conception de l'intégration repose donc sur le respect de règles. Or ce type de modèle ne peut pas fonctionner.pierre30 » Dim 12 Juil 2015, 10:39:43 a écrit :Oui, c'est sa vision. Mais Merkel avait fait des déclarations pour pousser l'intégration, je crois que c'était début 2014. La politique ordolibérale, à partir du moment où il y a une instance de décision démocratique, n'est pas inscrite dans le marbre.
Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
C'était des déclarations fortes et Schauble les avait reprises. Il est certain qu'entre la déclaration et sa mise en oeuvre il y a toujours des écarts. Mais en l’occurrence, FH s'était abstenu de déclarations : les lepénistes, les récalcitrants du PS, l'immigration, tout ça ... Pfff ! il allait pas se faire encore des opposants alors qu'il pesait 15% d'opinions favorables.
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Est-ce que finalement sur ce sujet Grec F. Hollande ne joue pas sa crédibilité ?
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Depuis 5 mois, Hollande n’a rien fait pour venir en aide à la Grèce. Il se réveille alors qu’elle est au bord du Grexit.politicien » Dim 12 Juil 2015, 10:49:58 a écrit :Est-ce que finalement sur ce sujet Grec F. Hollande ne joue pas sa crédibilité ?
Sa crédibilité me semble déjà largement entamée.
Le problème n’est plus la crédibilité de Hollande mais celle de l’Euro et de l’UE.
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
La crédibilité de Hollande en a pris un coup. Et si il y a un grexit suivi d'un bazar généralisé, on lui en fera largement crédit car la France est ou plutôt devrait être un des piliers de l'ensemble. Le seul pilier qui reste, l'Allemagne, est insuffisant pour que l'édifice reste solide.
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
FH essaie de limiter la casse et il a raison. Il est pour l'€ et donc cohérent avec lui même. Par contre, il a compris, depuis longtemps, que l austérité, à tout va, cela ne marche pas. C est ce qu'il essaie d'éviter à la France. Son erreur est de croire qu'on peut relancer l'économie par l'investissement alors que c'est par la consommation.
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Au vu des résultats (à l'heure où j'écris ces lignes), Hollande n'a absolument pas pesé sur la ligne dure de l'Allemagne. Dans cette affaire, il a joué le rôle du "bon flic" et s'est donné bonne conscience sans aucun résultat tangible. Qu'il y ait Grexit ou un accord odieux, Hollande en ressortira discrédité.
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Mon pronostic est qu'un accord au forceps sera quand même trouvé, malgré le jusqu'au-boutisme allemand. Hollande pourra alors expliquer que c'est grâce à lui si un accord a été trouvé.
Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Pas facile de faire voler en éclat une entente de 50 ans. Les boches font du chantage affectif, on fait comme ils disent ou on se casse, le premier pas est toujours difficile à franchir.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Je ne suis pas certain que les Allemands fassent du chantage affectif. Cette histoire de couple franco-allemand, c'est une lubie franco-française, de la part de gens qui idéalisent un peu trop la construction européenne. Les Allemands, de leur côté, se servent de la construction européenne pour asseoir leur domination, comme ils l'ont toujours fait. Ils ont fait, par le passé, quelques concessions quand il le fallait, mais à mon avis, ils sont moins obsédés que nous par cette histoire de couple franco-allemand.
Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Le couple franco-allemand est une fiction mais les Allemands y tiennent car ils ne veulent pas apparaître pour ce qu'ils sont : un pays qui domine l'UE. La présence de Hollande dans ces négociations n'aura pas servi à grand-chose, sauf à masquer les responsabilités de l'Allemagne.
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Sauf que les Allemands ne se cachent plus guère d'être le pays qui domine l'UE.
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Cépafo......albert » 13 Juil 2015, 08:27:49 a écrit :Le couple franco-allemand est une fiction mais les Allemands y tiennent car ils ne veulent pas apparaître pour ce qu'ils sont : un pays qui domine l'UE. La présence de Hollande dans ces négociations n'aura pas servi à grand-chose, sauf à masquer les responsabilités de l'Allemagne.
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Bonjour,
Qu'en pensez vous ?Hollande critiqué, Hollande mal-aimé et puis Hollande réhabilité ? Il aura fallu dix-sept heures de discussions à Bruxelles pour que la gauche française se souvienne qu'elle avait un négociateur hors pair à sa tête. C'est l'homme de la synthèse qui s'est activé, celui qui parvenait à construire des majorités baroques du temps où il dirigeait le PS (de 1997 à 2008) qui est entré en action cette nuit et qui a imposé l'entente à Angela Merkel et à Alexis Tsipras.
Si Hollande s'était refait une santé dans les sondages après les attentats de Paris, il n'y était pour pas grand-chose. Cette fois, la gauche salue l'habilité politique et la ténacité de celui qu'elle a déjà tant de fois enterré. Même les plus critiques ont du mal à ne pas admettre qu'ils n'ont pas grand-chose à redire sur la manière dont François Hollande a géré les négociations, longues et tendues, sur l'avenir de la Grèce. « Il a tenu un rôle central dans la résolution à court terme de la crise », concède pour nous le frondeur en chef du PS, le député de la Nièvre Christian Paul. L'ancienne ministre du Logement Cécile Duflot, qui avait résumé l'enjeu dimanche soir - « Il est des moments où très peu de personnes tiennent dans leurs mains un bout d'Histoire. Aujourd'hui, François Hollande est de ceux-là » -, a tweeté ce lundi : « Soulagement et goût très amer. À force d'austérité stupide et idéologique, l'idée européenne pourrait mourir. Il faut reprendre l'Europe. »
D'autres ne sont vraiment pas avares de leur enthousiasme. « Hollande s'est démené, si on a une solution, c'est grâce à lui », soutient au Point le député des Français de l'étranger Arnaud Leroy.
(...)
Seule voix discordante, celle de Jean-Luc Mélenchon. Le patron du Front de gauche s'est illustré en déplorant « un jour très triste en dépit de la joie des socialistes et des sarkozystes » : « Une Europe dirigée par Mme Merkel, c'est une Europe qui n'a plus rien à voir avec le projet que nous avions. » Toutefois, cette victoire n'est pas la certitude de lendemains qui chantent, loin de là. « Pour l'instant, on ne voit pas clair sur le montant du plan d'aide ni sur la restructuration de la dette », prévient Christian Paul. « Et puis si la crise monétaire et financière est en train de se régler, le fossé politique entre les États est en train de se creuser. » «
(...)
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Re: Comment la France assiste les négociateurs grecs en coulisse
Tout se passe comme Johanono l'avait dit. Hollande va retirer les beaux marrons du feu alors qu'il n'a rien glandé en 3 ans et que les allemands ont de toute façon tout décidé eux-mêmes de A à Z. Les masques tombent. Soufflot fait de la récupération politique en se mettant du côté des "vainqueurs" apparents. Seul Mélenchon reste lucide et entier sur la situation.
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