Voterez-vous utile au 1er tour de l'élection présidentielle ?

[El Fredo]

Le mandat impératif c'est la fausse bonne idée par excellence. Que faire en cas de situation inattendue, reconvoquer les électeurs ?

Oui.

Impraticable à l'échelle d'un pays, je préfère le référendum révocatoire d'initiative populaire.

[wesker]

Effectivement, les responsables politiques se font élire et possèdent une légitimité sur la base de la confiance que les citoyens, par leurs bulletins leur accordent. Trop souvent ils sont élus, par la déception crée par les résultats de l'équipes précédentes, je pense qu'il faut inverser ce processus et, désormais parvenir à convaincre sur la base de la teneur de son projet et sur la capacité de ce dernier à répondre aux attentes, aux besoins que l'on estime être ceux du pays, tout en garantissant aux idées alternatives ou opposés de pouvoir s'exprimer et, le cas échéant, de renverser un Gouvernement qui ne respecterait pas le mandat pour lequel il fut élu.

Loin de vouloir en revenir à un catalogue de mesures, ce qui n'aurait pas de sens, le projet doit néanmoins contenir les réformes, et l'orientation principale de la politique que l'on se propose de mettre en oeuvre, sur un mandat, les objectifs et résultats que l'on en attend et accepter l'idée d'une destitution dans l'hypothèse où les propositions, engagements de campagne seraient irréalisable en raison de la situation du pays.

[Narbonne]

Le mandat impératif ressemble fortement à une obligation de résultat.

Non, le mandat impératif c'est une obligation de moyens et un objectif de résultats.

Je ne pense pas.
"Le mandat impératif est le pouvoir délégué à une organisation ou un individu élu en vue de mener une action définie dans la durée et dans la tâche, selon des modalités précises auxquelles il ne peut déroger"
L'élu doit mettre en œuvre ses engagements contrairement au mandat représentatif d'aujourd'hui.
Il a été utilisé pendant la commune et la guerre d'Espagne.

[Ramdams]

Un point avec lequel je serais en total désaccord avec vous est l'utilité d'un vote fondé sur la personnalité.
La personnalisation de la politique est un fléau de la démocratie. La démocratie est le choix par le peuple de la meilleure manière de parvenir au bien commun. Et pour cela, le paramètre de la personnalité des politiques est non seulement non pertinent, mais il vient également corrompre l'analyse l'évaluation des programmes politiques, des projets de société, et le choix qui en résulte.

On ne peut pas accorder la même crédibilité à une même idée, selon qu'elle est proposée par tel homme politique ou tel autre. Je ne pourrais jamais voter pour Valls pour cette raison car il ne m'inspire confiance, il est sectaire, agressif et à mon sens très dangereux. Même si ses idées étaient exactement les mêmes que les miennes, je ne pourrais pas lui faire confiance.

D'une manière générale, j'évite aussi de voter pour des incultes, comme Sarkozy par exemple ou un jeune merdeux qui croit tout savoir.

[Nombrilist]

Le mandat impératif c'est la fausse bonne idée par excellence. Que faire en cas de situation inattendue, reconvoquer les électeurs ?

Oui.

Impraticable à l'échelle d'un pays, je préfère le référendum révocatoire d'initiative populaire.

Dans l'esprit, ce n'est pas si différent, sauf à mettre des conditions impossibles à remplir pour le déclenchement effectif dudit référendum.

[El Fredo]

Le mandat impératif ressemble fortement à une obligation de résultat.

Non, le mandat impératif c'est une obligation de moyens et un objectif de résultats.

Je ne pense pas.
"Le mandat impératif est le pouvoir délégué à une organisation ou un individu élu en vue de mener une action définie dans la durée et dans la tâche, selon des modalités précises auxquelles il ne peut déroger"
L'élu doit mettre en œuvre ses engagements contrairement au mandat représentatif d'aujourd'hui.

Oui mais les "modalités précises auxquelles il ne peut déroger" sont les moyens servant à mettre en oeuvre l' "action définie dans la durée et dans la tâche", à distinguer des résultats de celle-ci. Un mandat impératif peut parfaitement imposer la mise en place de mesures inefficaces. Donc, obligation de moyens et objectif de résultats, et non pas obligation de résultats.

[johanono]

Effectivement, les responsables politiques se font élire et possèdent une légitimité sur la base de la confiance que les citoyens, par leurs bulletins leur accordent. Trop souvent ils sont élus, par la déception crée par les résultats de l'équipes précédentes, je pense qu'il faut inverser ce processus et, désormais parvenir à convaincre sur la base de la teneur de son projet et sur la capacité de ce dernier à répondre aux attentes, aux besoins que l'on estime être ceux du pays, tout en garantissant aux idées alternatives ou opposés de pouvoir s'exprimer et, le cas échéant, de renverser un Gouvernement qui ne respecterait pas le mandat pour lequel il fut élu.

Loin de vouloir en revenir à un catalogue de mesures, ce qui n'aurait pas de sens, le projet doit néanmoins contenir les réformes, et l'orientation principale de la politique que l'on se propose de mettre en oeuvre, sur un mandat, les objectifs et résultats que l'on en attend et accepter l'idée d'une destitution dans l'hypothèse où les propositions, engagements de campagne seraient irréalisable en raison de la situation du pays.

Et le problème de Hollande, c'est qu'il mène une politique à l'inverse de celle pour laquelle il a été élu (et à l'inverse de ce qu'attendaient ses électeurs). C'est là qu'il perd en légitimité.

[Narbonne]

Pour moi, dans le système impératif,ce sont les candidats qui disent ce qu'ils font faire. Après chacun vote pour qui il veut.
Si un candidat dit la retraite à 60 ans dans 3 ans, son mandat est de mettre en place cette mesure.

[Yakiv]

Milan, je n'ai pas prôné la personnalisation, j'ai simplement dit la personnalité que l'on croit capable de mettre le projet qu'elle porte, en application. On peut déplorer le caractère personnel de l'élection présidentielle mais il serait inutile de le nier.

Oui, mais je remets en cause l'utilité même de cette façon de voter.
Après, je suis aussi opposé à la primauté de la présidentielle pour les mêmes raisons.

[Yakiv]

Un point avec lequel je serais en total désaccord avec vous est l'utilité d'un vote fondé sur la personnalité.
La personnalisation de la politique est un fléau de la démocratie. La démocratie est le choix par le peuple de la meilleure manière de parvenir au bien commun. Et pour cela, le paramètre de la personnalité des politiques est non seulement non pertinent, mais il vient également corrompre l'analyse l'évaluation des programmes politiques, des projets de société, et le choix qui en résulte.

On ne peut pas accorder la même crédibilité à une même idée, selon qu'elle est proposée par tel homme politique ou tel autre. Je ne pourrais jamais voter pour Valls pour cette raison car il ne m'inspire confiance, il est sectaire, agressif et à mon sens très dangereux. Même si ses idées étaient exactement les mêmes que les miennes, je ne pourrais pas lui faire confiance.

D'une manière générale, j'évite aussi de voter pour des incultes, comme Sarkozy par exemple ou un jeune merdeux qui croit tout savoir.

Lorsque vous emmenez votre voiture dans un garage, vous attendez un service de qualité, des résultats conformes à ce que vous avez demandé, mais vous foutez pas mal de la personnalité du mécano qui va faire le travail ?
Excusez-moi pour la comparaison (toute proportion gardée), mais c'est un peu comme ça que je vois les choses.
Et le gros problème, c'est qu'à l'heure actuelle, ce qui devrait être le critère de choix numéro 1 : le projet, est relégué bien loin derrière tous les critères de caractère, de comportement, d'allure, d'image, et de toutes les autres bouffonneries.
Je suis par exemple persuadé que Hollande a aujourd'hui un taux de popularité catastrophique parce que sa prestance est assez médiocre, quelqu'un de plus classe, avec les mêmes résultats, n'aurait pas une popularité aussi basse et quelque part ce n'est quand même pas normal.

[Yakiv]

Le mandat impératif, ça me permet très très très compliqué à mettre en place, sans parler de l'instabilité gouvernementale que ça provoquerait.
Quitte à vouloir absolument faire appliquer tout ce que veulent les gens, autant mettre en place un système de votations tel qu'il existe en Suisse.

[Ramdams]

Un point avec lequel je serais en total désaccord avec vous est l'utilité d'un vote fondé sur la personnalité.
La personnalisation de la politique est un fléau de la démocratie. La démocratie est le choix par le peuple de la meilleure manière de parvenir au bien commun. Et pour cela, le paramètre de la personnalité des politiques est non seulement non pertinent, mais il vient également corrompre l'analyse l'évaluation des programmes politiques, des projets de société, et le choix qui en résulte.

On ne peut pas accorder la même crédibilité à une même idée, selon qu'elle est proposée par tel homme politique ou tel autre. Je ne pourrais jamais voter pour Valls pour cette raison car il ne m'inspire confiance, il est sectaire, agressif et à mon sens très dangereux. Même si ses idées étaient exactement les mêmes que les miennes, je ne pourrais pas lui faire confiance.

D'une manière générale, j'évite aussi de voter pour des incultes, comme Sarkozy par exemple ou un jeune merdeux qui croit tout savoir.

Lorsque vous emmenez votre voiture dans un garage, vous attendez un service de qualité, des résultats conformes à ce que vous avez demandé, mais vous foutez pas mal de la personnalité du mécano qui va faire le travail ?
Excusez-moi pour la comparaison (toute proportion gardée), mais c'est un peu comme ça que je vois les choses.
Et le gros problème, c'est qu'à l'heure actuelle, ce qui devrait être le critère de choix numéro 1 : le projet, est relégué bien loin derrière tous les critères de caractère, de comportement, d'allure, d'image, et de toutes les autres bouffonneries.
Je suis par exemple persuadé que Hollande a aujourd'hui un taux de popularité catastrophique parce que sa prestance est assez médiocre, quelqu'un de plus classe, avec les mêmes résultats, n'aurait pas une popularité aussi basse et quelque part ce n'est quand même pas normal.

Quand je parle de personnalité, je ne me demande si tel candidat est "gentil", "proche des gens" mais plutôt la manière dont il arrivera à ses fins, si c'est par la force ou par la raison. Copé, qui veut gouverner avec des ordonnances ; Valls qui a déjà montré par le passé son autoritarisme et son jusqu'au-boutisme ; Sarkozy aussi... Tous ces gens sont exclus définitivement de ma liste. Et ce, même s'ils avaient "la" solution.

[Baltorupec]

En fonction de la personnalité de certains politiques, j'ai plus ou moins confiance dans le fait qu'ils appliqueront ou non la politique qu'ils ont annoncé, tout le monde sait que Royal est une girouette gaspilleuse d'argent et que Hollande ou Sarkozy mentent comme des arracheurs de dent.

Royal aurait beau présenté un super programme, je sais tout à fait qu'elle a une facheuse tendance à sortir et à faire des conneries monumentales.

[Jeff Van Planet]

<<tout le monde sait que Royal est une girouette gaspilleuse d'argent>> + <<Royal aurait beau présenté un super programme, je sais tout à fait qu'elle a une facheuse tendance à sortir et à faire des conneries monumentales.>>
en tous cas ici en Poitou-Charentes ce n'est un secret pour personne.

[Golgoth]

Pour moi, dans le système impératif,ce sont les candidats qui disent ce qu'ils font faire. Après chacun vote pour qui il veut.
Si un candidat dit la retraite à 60 ans dans 3 ans, son mandat est de mettre en place cette mesure.

Si un candidat dit qu'il va changer les traités européen pour moins de rigueur ou qu'il ne fera pas la TVA sociale, il doit agir en ce sens et de façon claire