Résultat du 1er tour de la Primaire de gauche : Hamon - Valls

[Yakiv]

C'était à prévoir, malheureusement.

C'est quand même une surprise, longtemps Montebourg a été donnée devant Hamon dans les sondages.
La défaite de Montebourg est assez impressionnante.
Même si je n'ai pas voté pour lui, je suis assez triste de son faible score car cela signifie que le projet "made in France" n'a pas rencontré son public à gauche. Cela signifie aussi qu'on est resté sur des clivages ultra-classiques entre une gauche un peu socialiste libertaire qui a tendance a refuser le débat sur la sécurité et une gauche sociale-libérale que l'on connait assez bien maintenant.
Peillon fait un score ridicule, un peu sévère compte tenu de ses compétences réelles, mais de la façon dont sa candidature a été lancée ("à l'arrache"), il était prévisible qu'il aille au casse-pipe.

Côté sondage, ce qui est intéressant de constater (car ce que s'est constaté à la primaire de droite l'a été aussi à la primaire de gauche), c'est que la candidat outsider qui est remonté dans les derniers jours de campagne s'est retrouvé au soir du scrutin largement en tête...

[Hector]

J'ai du les manquer ...

[politicien]

S. Pinel appelle à voter M. Valls

[Yakiv]

La seule chose qui me contente dans ces résultats, c'est que ça va faciliter mon choix pour le second tour.

[Hector]

S. Pinel appelle à voter M. Valls

Guère de surprise. Attendons Peillon.

[politicien]

Peillon ne soutiendra personne.

[Narbonne]

Montebourg soutient Hamon ( 38% + 18%)

[Yakiv]

La seule chose qui me contente dans ces résultats, c'est que ça va faciliter mon choix pour le second tour.

En fait, non.

[johanono]

C'était à prévoir, malheureusement.

C'est quand même une surprise, longtemps Montebourg a été donnée devant Hamon dans les sondages.
La défaite de Montebourg est assez impressionnante.
Même si je n'ai pas voté pour lui, je suis assez triste de son faible score car cela signifie que le projet "made in France" n'a pas rencontré son public à gauche. Cela signifie aussi qu'on est resté sur des clivages ultra-classiques entre une gauche un peu socialiste libertaire qui a tendance a refuser le débat sur la sécurité et une gauche sociale-libérale que l'on connait assez bien maintenant.
Peillon fait un score ridicule, un peu sévère compte tenu de ses compétences réelles, mais de la façon dont sa candidature a été lancée ("à l'arrache"), il était prévisible qu'il aille au casse-pipe.

Côté sondage, ce qui est intéressant de constater (car ce que s'est constaté à la primaire de droite l'a été aussi à la primaire de gauche), c'est que la candidat outsider qui est remonté dans les derniers jours de campagne s'est retrouvé au soir du scrutin largement en tête...

Mais on a bien compris que les sondages pour des primaires ne veulent pas dire grand chose : l'électorat y est beaucoup plus volatil que pour les élections "normales".

Quant à Montebourg, j'ai voté pour lui, mais je trouve quand même qu'il a fait une mauvaise campagne. Il n'a pas beaucoup insisté sur les thématiques qui font son originalité idéologique (le patriotisme économique, la démondialisation, la logique du rapport de force dans les négociations européennes, etc.). Il a trop voulu se "normaliser".

[Hector]

Je le répète, c'est simplement que le souverainisme, le nationalisme ne sont pas de gauche. Chevènement a toujours fait des scores confidentiels.

[johanono]

Je le répète, c'est simplement que le souverainisme, le nationalisme ne sont pas de gauche. Chevènement a toujours fait des scores confidentiels.

Probablement, en effet. La gauche française a un vieux fond marxiste qui la pousse à l'internationalisme. Mais le refus, par la gauche française, du souverainisme et du protectionnisme, est tout de même paradoxal d'un point de vue idéologique.

[politicien]

Sur 942 000 votants :

[politicien]

Benoît Hamon répond au discours de Manuel Valls
Avant de quitter son QG de campagne, Benoît Hamon s'arrête au niveau des caméras. «Dire que me choisir, c'est la défaite assurée, c'est de la vieille politique», rétorque-t-il sur France 2 après le discours de Manuel Valls.

(...)

http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... ection.php

Pour le deuxième tour, «rien n'est écrit», affirme Manuel Valls
Arrivé second du premier tour de la primaire à gauche, selon les résultats partiels, l'ancien premier ministre affirme que "pour le deuxième tour, rien n'est écrit "Je l'avait dit, cette primaire était ouverte", a-t-il ajouté.
Manuel Valls a ensuite directement attaqué son adversaire au second tour, Benoît Hamon. "Une nouvelle campagne commence dès ce soir. Un choix très clair se présente désormais à vous et à nous. Le choix entre la défaite assurée et la victoire possible. Gouverner, c'est difficile, mais c'est aussi transformer le quotidien des gens. Je n'ai jamais opposé le coeur et la raison, les valeurs, celles de la gauche, et l'exercice des responsabilités. Je refuse d'abandonner les Français à leur sort", a-t-il ajouté.

(...)

http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... ection.php

Hamon: «En me plaçant en tête, vous avez adressé un message d'espoir»
«Je remercie avec beaucoup de sincérité les électeurs», déclare Benoît Hamon. «En me plaçant en tête, vous avez adressé un message clair d'espoir et de renouveau», estime-t-il. «Vous avez exprimé votre désir d'ouvrir une nouvelle page pour la gauche.»
«Je voudrais adresser un message d'amitié à Arnaud Montebourg dont je partage beaucoup de valeurs, je le remercie de son appel», poursuit-il. Benoît Hamon se dit également «heureux de pouvoir confronter ses idées pendant encore une semaine avec Manuel Valls». «Ce sera son projet de société contre mon projet de société.»

(...)

http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... ection.php

[Hector]

Je le répète, c'est simplement que le souverainisme, le nationalisme ne sont pas de gauche. Chevènement a toujours fait des scores confidentiels.

Probablement, en effet. La gauche française a un vieux fond marxiste qui la pousse à l'internationalisme. Mais le refus, par la gauche française, du souverainisme et du protectionnisme, est tout de même paradoxal d'un point de vue idéologique.

Le souverainisme et le nationalisme sont des valeurs de droite, de droite extrême d'ailleurs. Chevènement est une erreur, un type qui ramait à contre-courant, Montebourg est une autre erreur.

[Golgoth]

Valls nous fait du Juppé bis.