wesker a écrit : ↑08 mai 2017, 19:11:50
Jean le Ps va assumer son positionnement libéral démocrate et intégrer la majorité présidentielle, le FN ambitionnera de se trouver une nouvelle ligne, favorable à des accords avec une droite qui se déchire entre rejoindre la majorité présidentielle où constituer une force conservatrice en capacité de s'accorder avec le FN et ainsi nous aurons des familles politiques comparables à leurs homologues européennes, toutes favorables à l'europhilie, au néo libéralisme et ne se distinguant que sur des nuances.
C'est ce que souhaite le système qui a poussé Macron.
Des pays où les alternances sont sans effets majeurs (Allemagne, RU, USA...)
En 2017, a peur était l'arrivée au pouvoir de
Fillon trop nationaliste et dangereux avec ses reformes boute-feux
Le Pen avec sa volonté de quitter l'euro, voire l'UE et l'OTAN (mais Le Pen n'a jamais été perçu comme un réel danger son écrasement au second tout était dans toutes les têtes et les sondages)
Et Melenchon à la fin (du fait de la défaillance de Hamon chargé de le bloquer) avec son programme proche du FN
L'objectif c'est d'avoir un PS assagi et une droite calmée.
Le danger est un trop fort regroupement au centre qui conduirait à ce que les extrêmes se renforcent à terme après un probable "échec ressenti" de ce fameux centre.
Il faut deux partis pour assurer une alternance (un parti démocrate et un parti républicain . Les noms changent d'un pays à l'autre)
Ca marchait bien avec le PS et l'UMP depuis des décennies mais leurs "échecs ressentis" nécessitaient un semblant de "révolution".
Les "échecs ressentis" sont par ailleurs assez incompréhensibles dans un pays dont le système social est un des généreux du monde. Mais c'est un fait que le pouvoir use et qu'en France on a tendance à rendre le pouvoir responsable de tout. Notre généreux système social est en déséquilibre certes mais cela arrange les prêteurs qui font partie du fameux système de pilotage)
Alors on fait la "révolution"... On dégage les vieux, on change les têtes de gondoles... et on repart avec deux partis "relookés"
Le danger serait que le nouveau centre (quelque soit son nom) regroupent trop d'acteurs ne laissant face à lui que des extrêmes rendant dangereux l'inévitable alternance.
Il faut que la plus grand partie des LR demeure dans une opposition afin de laminer le FN (voire en le noyautant comme a commencé à le faire Dupont). Il faut un parti face à "En marche machin chose" qui soit un parti de gouvernement... afin de préparer une alternance soft. Le FN peut devenir ce parti s'il change de nom, de chef et qu'il abandonne des idées économiques iconoclastes quitte à laisser derrière un mini ex FN.