Absolument pas, mais si on sabote les budgets de l'école pour rembourser la jeunesse, le capital intellectuel des jeunes se réduit à peau de chagrin. Il diminue déjà, à la fois à cause d'une politique éducative de la médiocrité et de l'époque.Jeff Van Planet a écrit : ↑11 avr. 2017, 19:49:38quelque chose m'échappe: si on rembourse la dette la jeunesse disparaît?
Le capital intellectuel de la jeunesse, c'est à dire du futur de la France et le capital le plus important d'un pays.
Jean a écrit : ↑11 avr. 2017, 19:40:15Baltorupec a écrit : ↑11 avr. 2017, 18:41:33@Jean
Je suis très partagé sur la question de la dette. Biens sûr qu'il faut le faire en réduisant certaines dépenses, mais à vouloir rembourser trop vite on peut créer des catastrophes.Et comment tu comptes résorber la dette si ce n'est en la remboursant ?
Tu veux l'annuler comme l'autre camelot... Ce serait la meilleur façon de ne plus pouvoir jamais emprunter à qui que ce soit.
Les seuls qui se soient permis de ne pas rembourser une dette ce sont les soviétiques en 1917 lors (emprunt russe).
Cela les a conduit à l'isolement total pendant des décennies avec toutes les conséquences de misère qu'ils ont connu en interne (je ne parle pas de la guerre)
Alors la meilleure façon d'aider les jeunes à rembourser la dette c'est de commencer nous mêmes maintenant que la connerie a été faite.
Je m'explique : si un boulanger voulait rembourser sa dette en vendant son four à pain, trouverais tu ça raisonnable ?
Si une entreprise de high tech coupait dans son budget recherche, comment penses tu qu'elle pourra conserver des parts de marché à l'avenir ?
La France de demain, c'est les jeunes dans les écoles aujourd'hui qui la construiront. On ne parle pas de plan sur deux ans, mais là il s'agit de réfléchir sur dix ans, vingts ans. Hors depuis un siècle, on a pu voir un immense médiocratisation de la société tandis que les enjeux eux sont de plus en plus important, où on a besoin de plus en plus de personnes solidement formés, qu'ils sachent parler anglais.
L'investissement dans l'éducation n'est pas seulement un investissement monétaire, qui serait important dans certains cas, mais aussi un investissement moral. Comment commence t on aussi ce changement ? Par une meilleur formation des profs. Et l'urgence va être surtout de travailler sur le primaire.
C'est pour ça que j'ai tendance de qualifier de Fillon de médecin qui amputerais pour faire perdre du poids, ou d'un mauvais joueur d'échec (sous entendu, il ne calcule pas plusieurs coups à l'avance).
Les islandais ont déjà évité de remboursé leur dette, et les Allemands deux fois après chaque guerre.
C'est bien de se pré occuper du remboursement de la dette, mais de là à commettre n'importe quelle folie.
Bien sûr je suis d'accord avec toi.
Il est hors de question de couper les ailes aux investissements (dès lors qu'ils sont porteurs d'avenir et non une simple reconduction d'un existant déjà douteux)
Mais je ne pense qu'aucun candidat notamment Fillon souhaite cela. Il semble même me rappeler que lorsqu'il était premier ministre on a vu Juppé et Rocard ( deux pointures de gauche et de droite) présider au choix des investissements d'avenir financés par un emprunt spécial.
Mais faire des économies par exemple sur le non replacement de fonctionnaires dont la mission a été reprise en grande partie par l'informatique (je ne parle pas des personnels de soins (qu'on met toujours en première ligne ce qui est manipulatoire) ni des policiers et des juges, ni des enseignants (quoique il en existe beaucoup sans charge de cours...) me semble être de bon sens.
Au passage on relève qu'employer des fonctionnaires, c'est à dire des personnes au travail à vie,devrait se réduire. On devrait être recentrer les fonctionnaires sur les missions pérennes et non sujettes à transformation du fait de l'évolution des techniques. Il ne faut pas négliger l'irruption probable de robots dans l'avenir dans des professions qu'on n'imagine pas. Les objets connectés par exemple pourraient avoir une importance croissante dans le suivi médical et bouleverser totalement le job des médecins... On peut réfléchir dans le même sens dans le domaine de l'éducation ou un enseignement à la carte modifierait considérablement le job des enseignants...
Nous sommes dans un monde qui va aller de plus en plus vite (il y a 20 ans internet débutait...), il est fort probable que nous imaginons même pas ce que seront les jobs dans 20 ou 30 ans, de ce fait embaucher sur ces horizons me semblent dangereux car ce serait figé inutilement des personnes dans des fonctions pouvant disparaître.
Pour en revenir à la dette je pense qu'il ne faut pas se couper les ailes pour la rembourser, mais qu'il faut non seulement réduire notre déficit et même pourquoi pas (certains pays le font) commencer à avoir un léger... je ne trouve plus le mot , c'est bien le signe que ça fait longtemps que cela ne nous est pas arrivé, avoir un bilan positif.
Je pense donc que commencer à rembourser serait une bonne façon d'aider nos enfants.
Fillon n'a pas proposé de supprimé quelques postes de fonctionnaires, il a proposé d'en supprimer 500 000, ce qui équivaut au non remplacement de 9 fonctionnaires sur 10 pendant cinq ans. Avec un tel taux de non renouvellement, aucun statut de fonctionnaire ne pourra être à l'abri.
Pour la robotisation, elle pourra atteindre beaucoup de postes, mais les infirmiers et les profs, j'en doute fortement qu'on en soit là même dans 30 ans.
La France au niveau national n'a pas trop de fonctionnaire. Il faut se rappeler qu'on a une population un peu plus jeune que le reste des pays européens et des fonctionnaires hospitaliers, fait unique mais en soit pas mauvais. 20 % des fonctionnaires sont des fonctionnaires territoriaux, et c'est là que les choses commencent à être mauvaise.
Si l'on veut réduire la dette, on peut s'attaquer à un certain nombre de mécanismes de subventions, réduire le nombre d'élu aidera aussi, supprimer un échelon (les départements par exemple), fusionner le plus possible certaines aides pour réduire le personnel pour les gérer, voir se poser sur certaines politiques de grand travaux.
Réduire le nombre de flics ? On est en menace terroriste maximum.
Les juges ? Les tribunaux sont déjà débordés.
Les matons ? Vous avez vu l'état de nos prisons ?
Les profs ? On est déjà en train de produire des générations d'incultes.
Réduire le nombre de fonctionnaires n'est pour moi plus d'actualité, sauf si l'on commence à regarder du côté des élus et des fonx locaux.