Les socialistes en marche vers Macron ?

[pardonjesus]

Il incarne le vrai libéralisme et le vrai centre à mon sens, puisque je me refuse de qualifier Fillon de libéral mais de bourgeois catholique ultraconservateur.
Tout en restant pragmatique sur certains sujets (par exemple, en confiant la gestion de l'Unedic à l'Etat au lieu des partenaires sociaux...).

Il a posé le bon diagnostic de ce qui ne va pas en France et ne parle pas matin midi et soir de laïcité et de terrorisme comme les principaux candidats.

Ce que je reproche à Fillon, Le Pen, Valls et consorts, c'est leur sectarisme. Ce que j'apprécie chez Macron, c'est son absence de sectarisme.

Ah si l'économie libérale peut nous sauver...

[wesker]

Concrètement cela signifierait donc que les autres ont essayé cette politique, ces orientations, mais que lui parviendrait à réussir en pratiquant ces mesures ?

Valls, de par le positionnement et l'attitude qu'il a usé durant cette campagne des primaires aura, finalement réussi à diviser sa famille politique, car dans l'hypothèse d'une victoire, il suscitera de nombreuses oppositions internes et dans celle d'une défaite, ses partisans seront attirés par la démarche de Macron qui prendra, de fait davantage d'importance.

[Ramdams]

Il incarne le vrai libéralisme et le vrai centre à mon sens, puisque je me refuse de qualifier Fillon de libéral mais de bourgeois catholique ultraconservateur.
Tout en restant pragmatique sur certains sujets (par exemple, en confiant la gestion de l'Unedic à l'Etat au lieu des partenaires sociaux...).

Il a posé le bon diagnostic de ce qui ne va pas en France et ne parle pas matin midi et soir de laïcité et de terrorisme comme les principaux candidats.

Ce que je reproche à Fillon, Le Pen, Valls et consorts, c'est leur sectarisme. Ce que j'apprécie chez Macron, c'est son absence de sectarisme.

Ah si l'économie libérale peut nous sauver...

Le libéralisme est le pire des systèmes économiques, exceptés tous les autres.
Plus sérieusement, comme je l'ai dit, je ne suis pas enfermé dans une idéologie, ni dans la rhétorique anti-fonx et Macron non plus, c'est ce que j'apprécie.
Après, on a tort de cantonner le libéralisme au simple libre-échange, c'est un ensemble d'idées, notamment en termes de lutte contre l'Etat-voyou et corrompu.

[wesker]

Le libéralisme a ses vertus, sa légitimité et sa cohérence mais, comme toute chose il a besoin d'avoir des limites au risque de voir quelques uns parvenir à imposer leurs vues et intérêts à tout les autres. D'ailleurs, les libéraux authentiques ne revendiquent ils pas eux même le caractère loyal de la concurrence pour être efficace ?

Or, tant les sociaux démocrates que les conservateurs pourtant élus, par les citoyens semblent avoir oublier cette exigence et se montrent finalement assez passif face aux abus et aux revendications des corporations qui, au nom de al liberté souhaitent toujours obtenir davantage pour elle même, au détriment de ce que l'engagement politique exige...l'intérêt supérieur du pays. Les campagnes électorales notamment la présidentielle permettent à chacun des candidats de définir ce dernier et les outils qu'ils proposent de mettre en place pour les atteindre !

[pardonjesus]

Le libéralisme est le pire des systèmes économiques, exceptés tous les autres.
Plus sérieusement, comme je l'ai dit, je ne suis pas enfermé dans une idéologie, ni dans la rhétorique anti-fonx et Macron non plus, c'est ce que j'apprécie.
Après, on a tort de cantonner le libéralisme au simple libre-échange, c'est un ensemble d'idées, notamment en termes de lutte contre l'Etat-voyou et corrompu.

Et l'Etat-voyou est corrompu par qui selon vous ?

Le libéralisme a ses vertus, sa légitimité et sa cohérence mais, comme toute chose il a besoin d'avoir des limites au risque de voir quelques uns parvenir à imposer leurs vues et intérêts à tout les autres. D'ailleurs, les libéraux authentiques ne revendiquent ils pas eux même le caractère loyal de la concurrence pour être efficace ?

Or, tant les sociaux démocrates que les conservateurs pourtant élus, par les citoyens semblent avoir oublier cette exigence et se montrent finalement assez passif face aux abus et aux revendications des corporations qui, au nom de al liberté souhaitent toujours obtenir davantage pour elle même, au détriment de ce que l'engagement politique exige...l'intérêt supérieur du pays. Les campagnes électorales notamment la présidentielle permettent à chacun des candidats de définir ce dernier et les outils qu'ils proposent de mettre en place pour les atteindre !

Le "caractère loyal de la concurrence" ? Mais vous nagez en plein rêve messieurs sans vouloir vous offenser. Comment comptez-vous que cet "idéal" se réalise ? Quelles seraient les mesures à prendre ?

[wesker]

Pardonjesus....C'est aux libéraux qu'il faut poser la question. Il ne t'auras pas échappé que je n'appartient à aucune famille politique considérant que si elles ont leur légitimité, leur intérêt, elles devraient, aujourd'hui contribuer à la construction d'idées et idéologies nouvelles afin de répondre aux difficultés structurelles que nous rencontrons.

L'ancien directeur de campagne de Bruno Le Maire aurait rejoint Macron, je ne suis pas persuadé, pour ma part qu'il a beaucoup collé d'affiches où militer mais son appartenance au sérail explique peut être les responsabilités qui lui sont attribuées si rapidement.

[pardonjesus]

Dans ce cas j'attends une réponse de Ramdams.

Bruno Le Maire ? Quelle bonne nouvelle... Encore un complètement vendu aux lobbies agro-industriels.

[politicien]

Avec la victoire de B.Hamon, est-ce que beaucoup de socialiste vont marcher vers E. Macron ?

[Ramdams]

Ça commence dès ce soir :

Un député PS annonce son ralliement à Emmanuel Macron

Alain Calmette, député du Cantal, a publié dès le soir du second tour un communiqué expliquant pourquoi il s'engage derrière Emmanuel Macron. "Impossible pour moi (...) de répondre favorablement à l'appel au rassemblement de celui qui a sapé de l'intérieur le quinquennat de François Hollande", écrit M. Calmette, qui décrit Benoît Hamon comme "le plus emblématique" des frondeurs.

Le Monde

Cela dit, il ne faudrait pas que Macron soit vu comme un Valls de substitution, les deux hommes ont des visions bien différentes (notamment sur la laïcité, les institutions...).

[Nolimits]

+1 avec Ramdams !

[politicien]

La victoire du candidat marqué à gauche au sein du PS fait souffler un vent de panique du côté des «réformateurs». Plusieurs songent ouvertement à rallier Emmanuel Macron.

Le plus dur reste-t-il à faire pour Benoit Hamon ? Malgré son éclatante victoire face à Manuel Valls dimanche 29 janvier, le candidat désigné par la primaire à gauche n'est pas du tout assuré de trouver ni sa famille politique, ni même ses alliés de belle alliance populaire rassemblés derrière lui pour aborder la dernière ligne droite de la campagne présidentielle. Du côté des soutiens de Manuel Valls, dès dimanche soir, de nombreux cadres et élus évoquent leurs doutes et demandent des gages, quand d'autres évoquent directement leur intérêt pour le mouvement d'Emmanuel Macron.

«Benoit Hamon est désormais le candidat de notre famille politique», assurait dimanche soir Manuel Valls. Pas de quoi, visiblement, convaincre l'ensemble de ses fidèles. Interrogé sur RTL, le député de gironde Gilles Savary n'y est pas allé par quatre chemins: il ne fera pas semblant de soutenir Benoît Hamon dans les mois à venir. «Moi personnellement, je suis de ceux qui pensent que les simulacres d'unité, les rassemblements de faux amis, qui ont fait les succès électoraux du parti socialiste indéniablement, sont très usés. Et que, l'un des mérites de l'élection de Benoît Hamon, c'est une ligne assez claire. C'est une ligne qui a vocation à rassembler la gauche de la gauche mais qui laisse en jachère la ligne sociale-démocrate».

Les élus PS de l'aile droite se retrouvent mardi
Plutôt que de respecter la parole prise par son champion, le député préfère éviter une «future fronde» au vainqueur: «Il ne faudrait pas que cette partie de cette gauche fasse à Benoît Hamon ce que Benoît Hamon a fait aux gouvernements successifs de cette mandature». «Moi j'attends, dans les jours qui viennent, nous attendons de savoir ce qui va être proposé aux sociaux-démocrates. Soit, comme synthèse, je veux dire, acceptable, soit par organisation au sein du parti socialiste, soit éventuellement, par ralliement à un candidat extérieur qui l'incarne»,

(...)

http://www.lefigaro.fr/elections/presid ... -au-ps.php

[wesker]

Pour répondre à la question de politicien, je pense que nombre de partisans de Valls se tourneront vers Macron, néanmoins ils resteront attachés à l'investiture PS, plus utile et efficace pour parvenir à remporter un siège lors des législatives.

A Hamon, désormais d'être soucieux de rassembler sa famille politique mais de rester ferme aussi sur la cohérence dont les uns et les autres se doivent de faire preuve, c'est ce qu'attendent aussi les partisans des familles politiques qui se lassent des incohérences, contradictions auxquelles se livrent, parfois certains responsables politiques.

[politicien]

Bonjour,

Benoît Hamon, fraîchement élu candidat officiel du PS, a son plan pour endiguer "en douceur" d'éventuels départs de parlementaires socialistes vers Emmanuel Macron.

Partiront, partiront pas ? Au lendemain de la nette victoire de Benoît Hamon à la primaire organisée par le Parti socialiste et ses alliés, l'aile droite du PS est dans l'expectative. De nombreux parlementaires s'interrogent sur la conduite à tenir avec la défaite de Manuel Valls. Faut-il rester au sein du parti et soutenir la campagne de Benoît Hamon qui défend des idées très éloignées des leurs, ou bien faut-il franchir le Rubicon et rejoindre le mouvement « En Marche ! » d'Emmanuel Macron ?

(...)

Le "plan" Hamon à destination du parti
Par ailleurs, Benoît Hamon va se livrer à une « opération séduction ». Déjà, dès ce lundi 30 janvier, il a reçu le soutien officiel du Premier ministre Bernard Cazeneuve, qui ne se situe pas franchement à la gauche du parti. Mardi 31 janvier, il rencontrera les parlementaires socialistes, pour expliquer qu'il a besoin de tout le monde. Il répètera ensuite ce geste devant le bureau national du PS. La stratégie de Benoît Hamon est donc de jouer « l'ouverture » au sein du parti. Pour ce faire, il compte ouvrir au maximum son comité de campagne à toutes les « chapelles » du parti. Quitte à mettre un bémol sur ses idées les plus emblématiques, comme le revenu universel. Le point d'orgue à ce « grand rassemblement » aura lieu dimanche 5 février avec l'organisation d'une convention du parti destinée à officiellement désigner Benoît Hamon comme candidat de « tous les socialistes »....Mais, premier écueil dans ce beau scénario, Manuel Valls ne devrait pas assister à cette convention.

(...)

http://www.latribune.fr/economie/presid ... 34358.html

[pierre30]

Hamon et Fillon ont fait une campagne adressée à leurs militants convaincus et vaccinés et maintenant il faut arrondir les angles.
Fillon n'est visiblement pas doué pour le rabot. Hamon meilleur menuisier ?

[Golgoth]

C'est une mauvaise idée. S'il n'est pas capable de moucher les perdants de son parti, autant dire que Merkel va le bouffer.
Si ça prend cette tournure, Mélenchon va remonter. On va vite être fixé.