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Les candidats seront ensuite classés dans l'ordre du meilleur jugement moyen.
Pour rappel, voici les principales propositions du candidat Macron synthétisées par Direct Matin.
Présidentielle 2017 : le programme d'Emmanuel Macron
Par Direct Matin Mis à jour le 18 Février 2017 à 09:27 Publié le 18 Février 2017 à 05:30
A la tête de son mouvement «En marche !», Emmanuel Macron a décidé de se présenter à l'élection présidentielle 2017. Voici les principaux points connus du projet de l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande, dont le programme doit être dévoilé le 2 mars prochain.
Si Emmanuel Macron n'a toujours pas dévoilé son projet, il en a esquissé les grandes lignes dans son livre-programme «Révolution», sans toutefois chiffrer ses mesures pour le moment. Il s'y présente à la fois comme «libéral» et «de gauche», affirmant vouloir privilégier une «troisième voie», qui par exemple, protège «non pas les emplois mais les salariés».
Transformer le RSA
Comme il l'a annoncé sur France Inter mercredi 1er février, l'ancien ministre de l'Economie souhaite augmenter la prime d'activité pour les gens au Smic. «Aujourd'hui, le lissage n'est pas bon, ce qui fait que quand vous rentrez dans le travail avec un Smic à temps partiel ou un Smic et que vous étiez au RSA, vous n'avez par la prime d'activité, vous n'êtes pas incité forcément à travailler», a-t-il expliqué, estimant que «le gain marginal est trop réduit». «Ca, on va l'augmenter pour en gros 100 euros par mois pour quelqu'un qui est au Smic», a-t-il affirmé.
Actuellement, le RSA s'établit à 524,16 euros bruts par mois pour une personne seule, alors que le Smic est de 1480,27 euros bruts par mois sur la base de 35 heures.
Emmanuel Macron souhaite également «supprimer la totalité des charges au niveau du Smic», une mesure qui était déja prévue dans le pacte de responsabilité en 2014.
Réformer l'ISF
L'ancien ministre souhaite «réformer en profondeur» l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en supprimant «la part qui finance l'économie réelle», c'est-à-dire la détention d'entreprise ou d'actions, pour en faire un «impôt sur la rente immobilière». S'il a fait savoir qu'il détaillerait ses mesures fiscales ultérieurement, Emmanuel Macron a précisé qu'il «maintiendrait l'abattement sur la résidence principale» ainsi que l'exonération sur les oeuvres d'art.
Fiscalité : les cotisations maladie et chômage supprimées
Emmanuel Macron souhaite «diminuer l'écart entre le salaire brut et le salaire net» en supprimant les cotisations maladie et les cotisations chômage» payées par les salariés et les indépendants. Il propose de financer la mesure grâce à la CSG qui, explique-t-il, a «une base beaucoup plus large», puisqu'elle inclut les actifs, les retraités et les revenus du capital. Selon lui, cela permettrait à un couple au Smic de gagner 500 euros nets supplémentaires par mois.
En revanche, il n'a pas précisé à l'heure actuelle comment il entendait compenser la baisse des entrées fiscales que cette mesure implique, et qui servent à financer les assurances maladie et chômage.
L'ancien minisistre de l'économie a également affirmé qu'il souhaitait transformer le crédit d'impôt compétitivité emploi (CICE) en «allègement de charges durable», et l'étendre aux «petites entreprises, indépendants et entreprises de l'économie sociale et solidaires».
Sécurité : «Restaurer l'autorité de l'Etat»
Dans un entretien publié par le Figaro le 17 février, Emmanuel Macron promet la «tolérance zéro à l'égard de la délinquance» et des violences policières. Il annonce aussi la création d'au moins 15.000 places de prison au cours du quinquennat.
«Trop souvent, ce type de décision est pris en fin de mandat. Je poursuivrai les bonnes décisions de Jean-Jacques Urvoas», l’actuel ministre de la Justice, assure-t-il. Dans un rapport remis fin septembre 2016, Jean-Jacques Urvoas s'était dit en faveur de la construction d'ici à 2025 d'environ 10 000 à 16 000 cellules.
Justice : Supprimer l'aménagement automatique des peines
Le candidat socialiste souhaite supprimer l'aménagement automatique des peines. Il suggère de revenir sur la réforme pénale de Christiane Taubira en abrogeant «le principe de l’automaticité d’aménagement des peines inférieures à deux ans».
Ce système «conduit soit à durcir les peines pour être certain qu’elles connaissent un début d’exécution, soit à les rendre inutiles puisqu’elles ne sont pas exécutées», assure ainsi au Figaro l’ancien ministre de l’Economie.
Interrogé sur le budget qu’il souhaite allouer à la justice, le leader d'En Marche ! s'est exprimé sur la nécessité «d’investissements importants», en évoquant «un plan de numérisation des procédures».
Concernant l’abaissement de la majorité pénale à 16 ans, proposé par François Fillon, il estime qu’il n’a «aucun sens».
Emploi : assouplir les 35 heures
Selon l'ancien membre du gouvernement de François Hollande, nous entrons «dans un monde où selon les âges de la vie on a des préférences différentes». «Dire pour toute la France, pour tout le monde, pour tous les âges, on va travailler 35 heures par semaine, c'est sans doute un peu réducteur», a-t-il ajouté. Concrètement, le candidat souhaite pouvoir introduire plus de souplesse, afin de proposer par exemple aux jeunes de travailler plus de 35 heures par semaine, mais 30 à 32 heures seulement pour le séniors.
Autre point important de son programme : il veut «doper l'esprit d'entreprendre» en permettant de prendre plus de risque dans les carrières. Pour cela, il souhaite garantir le chômage aux indépendants, aux auto-entrepreneurs comme aux salariés après une démission.
Retraites : un système à la carte
Le candidat à la présidentielle a fait savoir qu'il entendait «protéger le pouvoir d'achat des petites retraites». Mais comme pour les 35 heures, il souhaite moduler l'âge de départ à la retraite en fonction des métiers, en la faisant passer de 60 ans minimum à 67 ans maximum.
Education : une autonomie accrue pour les établissements
Emmanuel Macron affirme vouloir donner la priorité à l'éducation, et notamment à l'école primaire. Il veut offrir une autonomie accrue pour les établissements, mettre fin au système d'école primaire unique, et refonder la carte scolaire. Le tout dans le but d'aider notamment les écoles des quartiers en difficulté, en y attirant plus de professeurs expérimentés, qui bénéficieraient donc d'une liberté pédagogique accrue, mais seraient aussi mieux payés.
Réforme administrative : supprimer certains départements
Emmanuel Macron a annoncé vendredi 9 décembre qu'il souhaitait supprimer certains départements s'il était élu président de la République. Seraient concernés les départements situés dans les zones les plus urbanisées et structurées par des métropoles. L'ensemble des départements seraient en revanche maintenus dans les zones rurales.
Culture : un «pass culturel» de cinq-cent euros pour les jeunes
Emmanuel Macron a proposé vendredi 27 janvier la mise en place d'un «pass culturel» : cinq-cent euros mis à la disposition de tous les jeunes le jour de leurs 18 ans, qu'ils pourront dépenser dans l'achat de livres ou lors de différents événements culturels. Cette mesure serait financée par l'État «pour une partie très minoritaire» ainsi que par les industries numériques. Il a déclaré souhaiter que «100% des enfants aient accès à l'éducation artistique», notamment par le biais «d'appels à projets», financés par les villes et l'État.
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