Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

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politicien
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Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par politicien » 11 juin 2017, 21:28:12

Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

11 juin 2017, 00:00:00

Actant une déroute de son parti, Jean-Christophe Cambadélis a jugé qu'il ne serait «ni sain ni souhaitable» qu'Emmanuel Macron «bénéficie du monopole de la représentation nationale».

Jean-Christophe Cambadélis à Solférino, le 11 juin 2017. Crédits photo : GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP




Actant une déroute de son parti, Jean-Christophe Cambadélis a jugé qu'il ne serait «ni sain ni souhaitable» qu'Emmanuel Macron «bénéficie du monopole de la représentation nationale».



C'est une déroute historique. Alors que le Parti socialiste avait obtenu à peine 57 députés lors des législatives de 1993, il pourrait faire nettement pire cette année. En effet, selon les premières projections réalisées par Kantar Sofres/OnePoint, seuls 15 à 25 élus PS devraient débarquer à l'Assemblée nationale. Une claque qui a poussé le patron de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis, à reconnaître que ce scrutin était «marqué par un recul sans précédent de la gauche dans son ensemble, et notamment du PS». «Ce soir, tout indique que la majorité absolue est dores et déjà acquise pour La République en marche. En conséquence, le second tour de dimanche prochain sera celui de l'amplification ou du pluralisme. Car si cette majorité absolue est encore amplifiée, elle sera quasiment sans opposition réelle et nous aurons donc une Assemblée nationale sans véritable pouvoir de contrôle ni de débat démocratique digne de ce nom», s'est-il inquiété, lors d'une courte déclaration prononcée depuis le siège de son parti.


«Dans un monde instable voire inflammable, notre démocratie ne peut se permettre d'être malade. Notre pays doit affronter de multiples défis et, nous le savons, de nombreux désaccords. Il n'est ni sain ni souhaitable qu'un président de la République ayant rassemblé seulement 24% des suffrages au premier tour de la présidentielle et qui a été élu au second tour par le seul rejet de l'extrême droite, bénéficie du monopole de la représentation à l'Assemblée nationale. Cette profonde contradiction démocratique pèserait sur tous les actes du quinquennat.

(...)


Article complet sur http://www.lefigaro.fr/elections/legisl ... cedent.php
Qu'en pensez vous ?
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johanono
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par johanono » 11 juin 2017, 22:55:21

Et là encore, on s'aperçoit que ce mauvais score du PS est lui-même conditionné par le mauvais résultat à la présidentielle, qui était lui-même provoqué par l'immense impopularité de François Hollande.

Hector

Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par Hector » 11 juin 2017, 23:00:53

Le PS fait 10% avec 50% de participation, soit 5% des inscrits. On lui prédit 20 à 40 députés, et encore il y a eu des mansuétudes de LREM.

Ce soir, Cambadélis, Boutih, Filippetti, Mennuci, François Lamy sont battus. J'attends pour Vallaud-Belkacem.

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Nombrilist
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par Nombrilist » 12 juin 2017, 08:05:17

En fait, le gens du PS qui passent le premier tour sont inféodés à Macron.

sandy
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par sandy » 12 juin 2017, 08:11:12

C'est marrant ca...
On a le recul du PS et a la fois une claque pour LR!
Ce ne serait pas par hasard parce que une grosse partie des membres de ces deux partis ont fusionné dans REM?
Donnant naissance a ce super-partis nommé "UMPS"?
Hmmm?

Moi je crois bien que si!
Ca explique pourquoi il y a une tel majorité, il faut le voir comme deux partis, pas un seul...
Restez chez vous!

phoenix72
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par phoenix72 » 12 juin 2017, 09:34:01

Je pense aussi que les frondeurs ont leur part de responsabilité dans cet échec du PS.

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Baltorupec
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par Baltorupec » 12 juin 2017, 09:39:08

phoenix72 a écrit :
12 juin 2017, 09:34:01
Je pense aussi que les frondeurs ont leur part de responsabilité dans cet échec du PS.
Là, il faudrait m'expliquer ?

Moi j'aurais tenté de voir d'avantage les Valls, les dray, l'imbuvable Cambadélis. A force de dire "m...." aux idées de leur électorat, ils en ont payé le prix.
“Tout ce que tu peux régler pacifiquement, n’essaie pas de le régler par une guerre ou un procès.” Jules Mazarin

phoenix72
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par phoenix72 » 12 juin 2017, 09:53:43

Les frondeurs ont démontrés par leur opposition la faiblesse du PS,à ce jour la majorité des français ont perdu confiance car le gouvernement PS à été empêché dans la réalisations des projets par ce groupe de rebelle qui on le constate aujourd'hui ont été littéralement écarté des postes.

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Demain_Sera_Meilleur
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par Demain_Sera_Meilleur » 12 juin 2017, 09:55:25

Baltorupec a écrit :
12 juin 2017, 09:39:08
phoenix72 a écrit :
12 juin 2017, 09:34:01
Je pense aussi que les frondeurs ont leur part de responsabilité dans cet échec du PS.
Là, il faudrait m'expliquer ?

Moi j'aurais tenté de voir d'avantage les Valls, les dray, l'imbuvable Cambadélis. A force de dire "m...." aux idées de leur électorat, ils en ont payé le prix.
Le PS était un parti de synthèse. Dans celui-ci, tu avais des électeurs de Valls, de Dray, de Cambadélis, mais aussi de Hamon ou de Taubira.

Depuis Epinay, le PS n'était plus un parti socialiste au sens propre du terme.

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Baltorupec
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par Baltorupec » 12 juin 2017, 10:15:56

phoenix72 a écrit :
12 juin 2017, 09:53:43
Les frondeurs ont démontrés par leur opposition la faiblesse du PS,à ce jour la majorité des français ont perdu confiance car le gouvernement PS à été empêché dans la réalisations des projets par ce groupe de rebelle qui on le constate aujourd'hui ont été littéralement écarté des postes.

Mouais, j'ai tendance à penser que c'est plutôt tout les traites qui ont trahi Hamon dès le soir des primaires qui ont fait perdre toute crédibilité au P.S. Le soir même, tout ces beaux messieurs et belles dames qui avaient promis sur leur honneur de soutenir Hamon ont directement retourné leur veste.
Même La république en marche n'a pas voulu de Valls, c'est pour dire.

L'absurdité qu'est le P.S a éclaté. La ligne Valls a rejoint Macron, la ligne Hamon a rejoint Mélenchon.
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par Demain_Sera_Meilleur » 12 juin 2017, 10:20:47

@Baltorupec Ta phrase montre au contraire la grande logique des derniers événements : La gauche dure du PS a rejoint le mouvement le plus important de gauche dure, et la gauche modérée voire la "gauche de droite" a rejoint le centre gauche de la LREM. Ce n'est pas absurde, c'est une simplification logique.

Edit : décidément, je lis trop vite !
Modifié en dernier par Demain_Sera_Meilleur le 12 juin 2017, 11:47:29, modifié 1 fois.

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Baltorupec
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par Baltorupec » 12 juin 2017, 10:33:53

C'est ce que je voulais dire. Le P.S tel qu'il a existé jusqu'en 2017 était une absurdité. L'aile droite du P.S a fusionné avec le centre, l'aile gauche est aller voir chez la France insoumise si on ne les méprisait pas comme au P.S, reste quelques aparatchik au sein d'une coquille vide.
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par johanono » 12 juin 2017, 12:00:12

sandy a écrit :
12 juin 2017, 08:11:12
C'est marrant ca...
On a le recul du PS et a la fois une claque pour LR!
Ce ne serait pas par hasard parce que une grosse partie des membres de ces deux partis ont fusionné dans REM?
Donnant naissance a ce super-partis nommé "UMPS"?
Hmmm?

Moi je crois bien que si!
Ca explique pourquoi il y a une tel majorité, il faut le voir comme deux partis, pas un seul...
De par son positionnement centriste, à la fois à droite et à gauche, LREM a piqué des voix à la fois au PS et à l'UMP. Cela contribue probablement à expliquer l'ampleur de la victoire de ce parti.

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signora
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par signora » 12 juin 2017, 12:06:21

@johanono
OUI, victoire ample !
Reste maintenant à assurer une responsabilité et une réussite aussi ample ...
Tout est à reconstruire pour le PS. Ceci dit, Mélanchon a réussi son pari et à bien contribué à la chute du PS.
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politicien
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Re: Législatives : le PS face à un «recul sans précédent»

Message non lu par politicien » 12 juin 2017, 22:18:27

Menacé de disparaître, le PS tente de contenir les règlements de comptes

12 juin 2017, 00:00:00

VIDÉO - Au lendemain d'une défaite électorale sans précédent, la direction du parti reporte à plus tard la question du bilan du quinquennat.


VIDÉO - Au lendemain d'une défaite électorale sans précédent, la direction du parti reporte à plus tard la question du bilan du quinquennat.



Les lendemains de défaite électorale ? La routine pour le Parti socialiste. Lundi matin, après la déroute historique essuyée au premier tour des élections législatives, quelques chefs à plumes convergeaient comme d'habitude vers le 10, rue de Solferino, le pas lourd. «Vous venez voir mourir la bête ? Elle n'est pas morte ! Du moins, pas encore !», plaisante Emmanuel Maurel, député européen. «C'est sympa de venir aux enterrements !», s'exclame tout de go Benjamin Lucas, président du mouvement des Jeunes Socialistes. L'ancienne ministre Laurence Rossignol apparaît vers 10 heures. Interrogée sur l'avenir du parti, l'ex-sénatrice s'agace vite des «questions d'appareil » qui appartiennent «au vieux monde ». Face à l'insistance d'un journaliste, elle laisse exprimer son exaspération. «Vous voulez quoi ? Que je saute dans la Seine ? Que je me flagelle sur la place publique ?, s'agace la socialiste. Je continue à faire mon travail de militante engagée et de venir réfléchir avec mes amis socialistes à la manière dont on peut être utiles.»

« Vous voulez quoi  ? Que je saute dans la Seine  ? Que je me flagelle sur la place publique ?»

Vaste chantier. Si la plupart des cadres PS plaident en chœur pour une «refondation» du parti, aucun ne se risque à proposer de recette miracle pour reconstruire sur ce champ de ruines. Comme au lendemain de la défaite de la présidentielle, le 24 avril, le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis, dont l'autorité est mise à mal, a tenté de mettre le couvercle sur le feu qui gronde depuis des années. Le chef du parti, balayé lourdement dès le premier tour dans la 16e circonscription de Paris, a d'ailleurs pris soin de ne pas se montrer devant les journalistes. Au bureau national, pas question de se lancer dans une autocritique fratricide. Encore une fois, la question de la ligne politique et de la direction est reportée plus tard.

(...)


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