L'agonie du PS

[Baltorupec]

Je ne suis peut-être pas objectif, mais j'au du mal à croire que l'espace politique qu'il y a entre Macron et Mélenchon (du socialisme traditionnel) n'existe plus et n'existera plus. J'ai tendance à pense qu'il reviendra, bien qu'il est aussi important de souligner que Mélenchon n'est pas pour autant communiste. C'est d'ailleurs peut-être ça qui affaiblit le PS aujourd'hui.

Le PS va-t-il dès lors tout simplement changer de nom et de symbole ?
Difficile, car le terme socialiste et le symbole de la rose sont repris un peu partout dans le monde... Je vois mal la France qui a une certaine culture socialiste que d'autres pays n'ont pas abandonner tout ça.

Peut être que cet espace existe, mais la chimère PS peut difficilement exister. L'UMP a changé de nom et de symbole, ça n'a pas empêché leur défaite !

Je radote peut être, mais l'élection de Benoît Hamon est l'exemple typique de pourquoi le P.S ne peut plus exister. Quand les militants ont fait un choix (Hamon) une bonne partie des cadres a fuit !

[les orteils]

D'accord pour Hamon, pas forcément pour l'UMP : sans Fillon, L'UMP raflait tout.

[phoenix72]

Pour moi c'est l'agonie du PS et de l'UMP

[Jeff Van Planet]

disons que le PS est en coma et que LR est en PLS.

[Cheshire cat]

(...)
Je radote peut être, mais l'élection de Benoît Hamon est l'exemple typique de pourquoi le P.S ne peut plus exister. Quand les militants ont fait un choix (Hamon) une bonne partie des cadres a fuit !

Les électeurs aussi !
Une fois de plus le gauchisme a tué la gauche.

[Jeff Van Planet]

(...)
Je radote peut être, mais l'élection de Benoît Hamon est l'exemple typique de pourquoi le P.S ne peut plus exister. Quand les militants ont fait un choix (Hamon) une bonne partie des cadres a fuit !

merci méluche qui a refusé de soumettre sa candidature à une autre volonté que la sienne.

[Mairon]

Je ne suis peut-être pas objectif, mais j'au du mal à croire que l'espace politique qu'il y a entre Macron et Mélenchon (du socialisme traditionnel) n'existe plus et n'existera plus. J'ai tendance à pense qu'il reviendra, bien qu'il est aussi important de souligner que Mélenchon n'est pas pour autant communiste. C'est d'ailleurs peut-être ça qui affaiblit le PS aujourd'hui.

Il y a en effet un espace politique, dans l'absolu. Relativement à la conjoncture actuelle, c'est compliqué, mais le paysage va se reformer dans l'époque qui s'ouvre et la possibilité d'une future législative avec plus ou moins de proportionnelle permettra de parachever les mutations à venir.
Le problème du PS, c'est qu'il a vécu pendant des années en faisant fi de son schisme interne. Le fait d'être dans l'opposition permettait de le dissimuler facilement, mais dès l'arrivée au pouvoir, ce n'était plus possible. Hollande a été élu sur une majorité plutôt illusoire et en définitive un peu étonnante étant donné ses orientations propres, et les spécificités du système français (et la volonté tenace de ne pas dissoudre l'Assemblée) ont fait que c'est seulement maintenant que tout explose.

[pierre30]

D'accord pour Hamon, pas forcément pour l'UMP : sans Fillon, L'UMP raflait tout.

Fillon est l'un des rares qui a une stature présidentiable. Pas de bol : il a un pb de personnalité qui le rend incompatible avec la fonction; mais surtout il est tellement libéral qu'il repousse une grande partie de l'électorat.

Juppé n'avait pas l'envie suffisante pour gagner. On avait l'impression qu'il se présentait avec des regrets de la faire. 5 ans plus tôt il aurait pu réussir, mais là j'ai eu l'impression qu'il faisait son possible pour ne pas gagner.

Il reste qui à LR ?

Le PS a eu le même problème avec DSK : il avait la stature, il avait l'envie, mais il avait une fragilité personnelle qui l'a mis hors jeu. Il ne restait plus que Aubry qui n'en voulait pas (trop agée), et quelques rats de machine à café bons pour les combines et nuls pour tout le reste.
Il y avait bien Valls, mais il n'a pas été capable de nager dans la soupe aux requins. Alors Hollande a été élu par hasard.

[Baltorupec]

(...)
Je radote peut être, mais l'élection de Benoît Hamon est l'exemple typique de pourquoi le P.S ne peut plus exister. Quand les militants ont fait un choix (Hamon) une bonne partie des cadres a fuit !

merci méluche qui a refusé de soumettre sa candidature à une autre volonté que la sienne.

Hein ? Déjà, il y a 500 parrainages de maire, comme tout le monde. Mélenchon avait dit que si il gagnait ce genre de primaire, le PS Valls, Khomri et Macroniste ne le suivrait jamais. Ce PS a refusé de soutenir l'un des leur Hamon, la réaction des aparatchik du PS ont au contraire donné raison à Mélenchon.

Sincèrement, toi qui est un Macroniste, tu aurais soutenu Mélenchon ? Non.

C'est sympa les primaires, mais ça a pas mal de défauts.

[Baltorupec]

(...)
Je radote peut être, mais l'élection de Benoît Hamon est l'exemple typique de pourquoi le P.S ne peut plus exister. Quand les militants ont fait un choix (Hamon) une bonne partie des cadres a fuit !

Les électeurs aussi !
Une fois de plus le gauchisme a tué la gauche.

Les électeurs ont fui en second au vu du nombre de retournement de veste chez les aparatchik.

[Cheshire cat]

Pour les mêmes (bonnes) raisons.

[Jeff Van Planet]

(...)
Je radote peut être, mais l'élection de Benoît Hamon est l'exemple typique de pourquoi le P.S ne peut plus exister. Quand les militants ont fait un choix (Hamon) une bonne partie des cadres a fuit !

merci méluche qui a refusé de soumettre sa candidature à une autre volonté que la sienne.

Hein ? Déjà, il y a 500 parrainages de maire, comme tout le monde. Mélenchon avait dit que si il gagnait ce genre de primaire, le PS Valls, Khomri et Macroniste ne le suivrait jamais. Ce PS a refusé de soutenir l'un des leur Hamon, la réaction des aparatchik du PS ont au contraire donné raison à Mélenchon.

[...]

beaucoup de si et de conditionnelle.

[Nombrilist]

Il n'y a qu'un seul "si" et un seul conditionnel. Depuis, cela a été vérifié que c'est Mélenchon qui avait raison sur toute la ligne, comme indiqué par Balto.

[Jeff Van Planet]

le si qui conditionne l'intégralité du raisonnement, ce qui le rend irrecevable car intégralement spéculatif.

[Nombrilist]

Tu ne lis pas ou quoi ?