J'ai consulté son
site de campagne. On y retrouve un catalogue de beaux principes, de belles déclarations d'intention, mais aucune proposition concrète sérieuse.
A titre exemple, il veut que la France se libère de l'oppression financière :
Jean Lassalle a écrit :LIBÉRONS-NOUS DE L’OPPRESSION FINANCIÈRE
La dictature financière a progressé depuis une dizaine d’années, sans opposition, et pourtant la crise de 2008 avait dévoilé ses méfaits ! Les États et les institutions financières internationales sont dépassées ; les États européens confient notre politique économique, à Bruxelles, à des responsables étroitement liés à la prédation financière. La dette publique, qui prive de ressources l’école ou l’hôpital, est largement due aux énormes bénéfices faits par les établissements financiers, qui prêtaient à l’État à 3,5% d’intérêt en moyenne, depuis 20 ans, alors que l’inflation n’était que de 1,5% par an.
Nous débarrasser de cette barbarie, retrouver notre liberté d’entreprendre et de gérer nos services publics, est-ce une utopie ? C’est une utopie très réaliste. C’est celle de la génération des jeunes qui cherchent un emploi aujourd’hui, prêts à faire de leur mieux pour ce qui en vaut la peine. Les Français rassemblés seront irrésistibles. Les multinationales veulent accéder à notre marché et à notre territoire. Beaucoup sont des conglomérats fragiles, comme l’a montré la crise : elles ont couru se réfugier sous la protection des États. Reprenons le pouvoir que nos politiques ont abandonné aux marchés.
L'intention est louable. Mais concrètement, que propose-t-il pour permettre à la France de se libérer de l'oppression financière ? Si les marchés financiers ont acquis une telle importance, c'est principalement à cause de la libéralisation de la circulation des capitaux, permise par certains traités européens et internationaux approuvés par tous ses amis politiques (traité de Maastricht, Acte unique, etc.). Propose-t-il de dénoncer ces traités ? Nous n'en savons rien...
Dans le même ordre d'idées, on peut lire ceci :
Jean Lassalle a écrit :LIBÉRONS L’ÉCOLOGIE DE LA FINANCIARISATION QUI LA DÉNATURE
Ils permettent aux marchands de pétrole, aux marchands d’armes, de détruire l’homme et la nature en s’achetant une bonne conscience. Sauver ces biens communs à l’humanité, que sont les ressources de la planète, demande de s’attaquer à la forme actuelle du capitalisme, elle-même à l’origine de ces tragédies : dépossession des communautés locales, extension de la sphère marchande et privée, concentration des pouvoirs aux mains des multinationales et de leurs porte-parole dans les sphères politique, scientifique, économique et sociale.
Ni les marchés financiers, ni la planification centralisée ne répondent aux défis écologiques. La sauvegarde de la biodiversité repose en premier lieu sur les communes, les communautés locales. Plus généralement, la gestion des biens communs doit être confiée à ceux qui peuvent en porter la responsabilité, et leurs décisions doivent être mûries avec toutes les parties concernées. La même démarche nous rendra la maîtrise des biens communs culturels, immatériels, eux aussi victimes de la financiarisation. »a protection des États. Reprenons le pouvoir que nos politiques ont abandonné aux marchés.
Là encore, nous avons de belles déclarations d'intention, mais aucune proposition concrète sérieuse...
On peut encore lire ceci :
Jean Lassalle a écrit :PERMETTONS AUX ENTREPRISES DE SERVIR LE BIEN COMMUN, LE LONG TERME
L es grandes entreprises, ballottées par une spéculation omniprésente, ont renoncé à toute vision à moyen ou long terme, à toute solidarité avec leurs propres salariés. Leurs managers se sentent contraints, sans marge de manœuvre. Les dirigeants se sont laissé fasciner par les mirages de « l’entreprise sans usine » et de « l’innovation financière ».
Nous devons reprendre la main sur les plus grands acteurs économiques, y compris par des nationalisations partielles, si c’est nécessaire pour enlever leur contrôle aux fonds de pension étrangers. Je redonnerai à l’État les moyens règlementaires d’en finir avec ce système suicidaire, de mettre en place des stratégies de long terme, responsables devant la société et par rapport à l’environnement.
Encore un catalogue de lieux communs et de belles déclarations d'intention, mais aucune proposition concrète...
En résumé, ce mec-là est peut-être sympathique, mais il n'est pas sérieux, je ne comprends pas pourquoi tant d'élus locaux lui accordé leur parrainage.