wesker a écrit : ↑23 sept. 2018, 00:42:11
astérix, une entreprise n'est pas un lieu de démocratie, le citoyen n'existe pas....C'est pour corriger ce déséquilibre que le code du travail existe et le ministère du travail fut crée pour défendre, faire valoir les règles de droit sur des considérations purement économique car c'est cette équation, cet équilibre qui a assuré le développement économique particulier et important de notre pays.
Collectiviser tout les outils de production ou favoriser le laisser fairisme, le laxisme à l'égard de patrons voyous ne peut que détruire des emplois, fragiliser la cohésion dont les boites ont pourtant besoin pour se développer.
On est bien d'accord, l'état doit donner le cadre de l'action privée. Mais rien de plus
Nous connaissons tous les deux les travers des 2 systèmes: celui du collectivisme total et de l'ouvrier citoyen, et celui, tellement libéral qu'il ne l'est plus finalement.
J'ai bien conscience Wesker, que le libéralisme sans cadre aboutit à l'apparition de quelques dominants, qui du coup détruisent le libéralisme qui les a créés. Tu comprendras qu'en tant que libéral, ça ne me convient pas non plus.
Mais ce que je dis, globalement, c'est que ce problème est souvent géré irrationnellement, et en évoquant la "morale" (dont tout le monde parle mais qui n'est la même pour personne), et en laissant notre émoi dicter les règles ou les dogmes, au lieu de rester rationnel et analytique. A mon Dieu, quelle affaire que cet émoi qui nous dirige!
Pour ce qui est du développement économique de notre pays, ça ne m'enchante pas de le dire, mais c'est surtout l'époque coloniale qui a fait de nous une puissance mondiale. Parce que politiquement, depuis Napoléon III, nous avons été copieusement brouillons et irrationnels, versatiles et improductifs. J'en veux pour preuve que nous sommes dans un long et lent déclin, à mesure que notre influence post coloniale s'éteint. C'est hors sujet, mais puisque la parenthèse est ouverte, la France est incapable de survivre si elle se coupe de l'immigration, car de ses activités domestiques incontournables à son fonctionnement (bâtiment restauration agro-alimentaire industrie...ce qu'on appelle péjorativement "l'alimentaire"), plus un de ses citoyens (comme tu les appelles) ne veut en être. Ce qui traduit que le confort colonialisme étant finit, et la génération des derniers français encore aptes à la pénibilité de même, il faut importer des "domestiques", et considérer le chômage actuel comme systémique.
Ce n'est pas une opinion que j'avance. C'est un constat. C'est le visage de la France actuelle. Et la meilleure, c'est que les gens qui râlent le plus contre l'immigration, sont précisément ceux qui ne veulent plus bosser dans la pénibilité, mais qui ne savent pas non plus se qualifier pour bosser "dans la soie et le cachemire". Tout le monde veut manger de la brioche, mais personne ne veut la faire. Voilà ce que notre société a encore d'indécrotablement "colonial".