wesker a écrit : ↑28 sept. 2017, 12:36:50
L'alternance permets de faciliter l'insertion des jeunes, cela étant elle ne peut satisfaire à toutes les situations, à toutes les professions. Une fois encore, si les boites manquent de débouchés elles ne recruteront pas, ni en alternance ni en CDD, ni en CDI de chantier etc...
Il est donc nécessaire de nous prémunir des concurrences déloyales, d'être, sur un niveau budgétaire en capacité de mettre en oeuvre des baisses de cotisations et de la fiscalité des entreprises, surtout des PME qui investissent, innovent afin qu'elles puissent retrouver des débouchés et assurer des recrutements correct, durables, stables, précisément ce à quoi la réforme du code du travail vise à remettre en cause.
Tout à fait, sauf 2 choses.
- dans certains pays d'Europe, l'alternance, c'est 80% (voire plus) des formations, même, et surtout, universitaires. Et généralement suivie d'embauche. Pourquoi une entreprise se casserait le postérieur à former (sans subvention) un apprentis si ce n'est pour son propre besoin?
- Les PME ne sont pas pénalisées par Macron. Juste d'accord pour dire qu'il n'est pas la peine de donner les meilleurs faveur aux Grandes entreprises, car OK, ce sont encore elles qui ont le gâteau + la cerise! Les PME TPE lèchent le plat. Comme je le disait plus haut, il faut cesser de charger la collectivité avec des redistributions débiles, dans les entreprises, dans le salariat. Cette allègement de charge sur la collectivité (impôts et taxes) permettra aux gens de mieux payer ce qu'ils consomment, pour mieux favoriser les investissements, les embauches, la reprise des carnets de commandes, et donc des marges, principale motivation pour tout ce qui précède. Il en va du contribuable comme des entreprises: plus on les allège en charge inutiles et stériles, ou simplement trop "luxueuse" (comme passer un IRM quand une radio suffit), plus on crée de la dynamique économique. Et alors, bénéfice en main, alors on parlera social, en faisant les comptes, et on le paiera (le social) sans emprunter sur les marchés, sur le dos des jeunes générations, seulement sur les bénéfices brut et en fonction d'eux. Voilà comment l'eau fait tourner le moulin, contrairement à l'idée que le moulin doit faire tourner l'eau, puéril fantasme humain dont l'univers n'a que faire! Quand on aura pris une météorite ou un réchauffement climatique dans la tronche, on verra qui a raison: l'univers, ou l'Homme et sa fantasmagorie douceâtre.
J'approuve fortement la politique Européenne de Macron: c'est une contrepartie à cette réforme du travail, pour ceux qui grimacent, dans le sens ou "plus d'Europe" ne peut être que sur la politique sociale et fiscale commune. Pour l'Europe économique, merci, c'est déjà fait, on souffre même de n'avoir fait que cette Europe là. Gérer les distorsions sociales, les travailleurs détachés, les délocalisations au sein même de l'Europe... voilà une contrepartie à cette réforme. Il faut "mettre de niveau" les vases communicants, soit dit que nous sommes trop haut et qu'il nous faut descendre (on le fait), soit dit qu'il sont trop bas (les pays d'Europe socialement bas) et qu'ils doivent monter. Le point de rencontre sera l'unification sociale et fiscale, égalité si chère à la France, mais égalité sur ce qui est possible et admissible par tous en Europe!
C'est ma volonté de fédéraliste qui est contente. La fin des états nations, au bénéfice de l'Europe des régions. C'est mon délire de toujours! Je ne veux pas voir Venise, je veux voir l'Europe fédérale et mourir.