Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

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Jeff Van Planet
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Jeff Van Planet » 27 sept. 2017, 20:19:56

Yakiv a écrit :
27 sept. 2017, 19:33:10
Jeff Van Planet a écrit :
27 sept. 2017, 17:05:20
Yakiv a écrit :
26 sept. 2017, 22:50:00
Jeff Van Planet a écrit :
24 sept. 2017, 10:51:38
Les faux droits sont en faite, soit de l'esclavage, soit du vol:
J'ai le droit à un toit, tu as un toit, tu dois me le donner.
J'ai le droit à la culture, tu as de la cultures, tu dois me la donner.
J'ai le droit à l'eau potable, tu as de l'eau, tu dois me la donner.

Bref rien de tout ça n'est acceptable dans une démocratie.

Mais là n'est pas le sujet.
Au contraire, c'est ce qui fait le fondement d'une démocratie.
Mais ça je te l'ai déjà expliqué.
obvious troll is too obvious
J'explicite (si tu considères que c'est allé trop vite).
Le "droit de" est une liberté individuelle qui n'impose rien aux autres.
Le "droit à" est une possibilité donnée à quelqu'un (concept de "liberté réelle") qui n'est permise qu'en imposant des choses à d'autres.
Or la démocratie consiste justement à ce que la majorité puisse être en mesure d'imposer des choix à d'autres.
encore une fois tu racontes n'importe quoi et hors sujet. comme je disais déjà avant:
obvious troll is too obvious.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Yakiv
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Yakiv » 27 sept. 2017, 21:17:27

Jeff Van Planet a écrit :
27 sept. 2017, 20:19:56
Yakiv a écrit :
27 sept. 2017, 19:33:10
J'explicite (si tu considères que c'est allé trop vite).
Le "droit de" est une liberté individuelle qui n'impose rien aux autres.
Le "droit à" est une possibilité donnée à quelqu'un (concept de "liberté réelle") qui n'est permise qu'en imposant des choses à d'autres.
Or la démocratie consiste justement à ce que la majorité puisse être en mesure d'imposer des choix à d'autres.
encore une fois tu racontes n'importe quoi et hors sujet. comme je disais déjà avant:
obvious troll is too obvious.
Dès lors qu'on se trouve en désaccord avec toi en somme.

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Francis_15
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Francis_15 » 27 sept. 2017, 21:34:04

asterix a écrit :
27 sept. 2017, 18:59:42
Absolument! Dès qu'on parle à un membre du l'EN de formation par alternance (même pour des domaines de pointe) ça hurle au scandale, au travail des enfants, à la déscolarisation.
Le scandale c'est surtout qu'ils ne sont pas payés. Après si ils sont payés moi je n'y vois pas d'inconvénient.

Quand tu bosses a Macdo, KFC, ou Quick tu est payé d'entré y compris pendant ta période de formation, donc pour moi l'Alternance c'est une vaste arnaque qui permet de ne pas payer des employés sous prétexte qu'ils sont en formation. Quel guignolerie !

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wesker
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par wesker » 28 sept. 2017, 12:36:50

L'alternance permets de faciliter l'insertion des jeunes, cela étant elle ne peut satisfaire à toutes les situations, à toutes les professions. Une fois encore, si les boites manquent de débouchés elles ne recruteront pas, ni en alternance ni en CDD, ni en CDI de chantier etc...

Il est donc nécessaire de nous prémunir des concurrences déloyales, d'être, sur un niveau budgétaire en capacité de mettre en oeuvre des baisses de cotisations et de la fiscalité des entreprises, surtout des PME qui investissent, innovent afin qu'elles puissent retrouver des débouchés et assurer des recrutements correct, durables, stables, précisément ce à quoi la réforme du code du travail vise à remettre en cause.

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asterix
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 28 sept. 2017, 13:26:03

Yakiv a écrit :
27 sept. 2017, 19:33:10
Jeff Van Planet a écrit :
27 sept. 2017, 17:05:20
Yakiv a écrit :
26 sept. 2017, 22:50:00
Jeff Van Planet a écrit :
24 sept. 2017, 10:51:38
Les faux droits sont en faite, soit de l'esclavage, soit du vol:
J'ai le droit à un toit, tu as un toit, tu dois me le donner.
J'ai le droit à la culture, tu as de la cultures, tu dois me la donner.
J'ai le droit à l'eau potable, tu as de l'eau, tu dois me la donner.

Bref rien de tout ça n'est acceptable dans une démocratie.

Mais là n'est pas le sujet.
Au contraire, c'est ce qui fait le fondement d'une démocratie.
Mais ça je te l'ai déjà expliqué.
obvious troll is too obvious
J'explicite (si tu considères que c'est allé trop vite).
Le "droit de" est une liberté individuelle qui n'impose rien aux autres.
Le "droit à" est une possibilité donnée à quelqu'un (concept de "liberté réelle") qui n'est permise qu'en imposant des choses à d'autres.
Or la démocratie consiste justement à ce que la majorité puisse être en mesure d'imposer des choix à d'autres.
Fabuleux! Le droit "n'impose rien aux autres" mais n'est permis "qu'en imposant des choses à d'autres". Les voix de Yakiv son impénétrables...

Par contre ok pour : "Or la démocratie consiste justement à ce que la majorité puisse être en mesure d'imposer des choix à d'autres."

Par contre, qui a inventé la notion de droit: l'Homme. Donc le droit est une promesse de l'Homme à l'Homme. Donc les promesses de l'Homme ne sont tenues qu'en fonction d'une constance des possibilités économiques et technologiques. Le droit à l'avortement n'est possible qu'avec la science médicale et ses moyens techniques et économiques. Le droit au logement ne tient que si des logements sont libres. Confisquer des logements est une atteinte à un autre droit: celui de la propriété. Bref, le droit n'est pas quelque chose d'aussi net et absolu que ce que tu sembles en penser. Tu "brandis" le droit. Moi je brandis plutôt les outils qui lui permettent "d'être" et de s'appliquer. Le droit ne dépend pas d'une volonté stipulée, il dépend de notre capacité collective à le faire vivre, économiquement d'abord, technologiquement ensuite. Il est clair et indéniable que le droit recule dès que l'économie et la technologie reculent. Bien des droits n'ont plus cours: élever sa poule et son mouton pour le manger est devenu un non droit, le droit fondamental garanti par l'état à l'argent liquide va disparaître au profit de l'argent numérique, pour la grande joie des interdits bancaires...

Le droit n'est rien, sans les moyens que l'on se donne pour l'atteindre. Bien des droits existent mais ne sont plus appliqués par faute de moyens: une loi rendue inapplicable pour changement de conjoncture ou impossibilité technique et économique, mais maintenue, discrédite le sens même des lois!! ... et participe à la "grande colère" engrangée par les extrêmes!

Le droit ne m’intéresse pas en lui même. Je suis bien plus intéressé par les moyens humains et physiques qui permettent d'y aboutir. Et nous avons fâcheusement tendance à fabriquer du droit au dessus de nos possibilités, juste parce que esthétiquement et pour des problèmes "affectifs", l’absence de ce droit est insupportable. Nous avons le "droit" de vivre, sauf si la mort en décide autrement, faudrait pas l'oublier, et cela relègue le droit à ce qu'il est: un aménagement fragile sans cesse remit en question. Il faut avoir le courage de l'admettre, et cesser cette prétention de l'Homme, d'être le nombril de l'univers. Qui sommes nous donc pour exiger? Qu'est ce qui nous permet cette prétention au droit, droit que l'on réclame aux tiers, à l'état, comme si on en était pas, toujours résolus à se considérer comme si tous devait venir d'en haut, alors que par ailleurs, nous détestons ce "haut" comme nous détestons le roi, comme nous détestons Dieu? Il me parait sain de voir les choses autrement, et d'avoir, par rapport au droit, un profil beaucoup plus modeste, dans le remerciement que les choses existent, dans l'effort permanent pour ne pas les perdre: c'est un bien commun qui repose sur nos forces, pas sur celles des autres.
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asterix
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 28 sept. 2017, 13:43:19

Francis_15 a écrit :
27 sept. 2017, 21:34:04
asterix a écrit :
27 sept. 2017, 18:59:42
Absolument! Dès qu'on parle à un membre du l'EN de formation par alternance (même pour des domaines de pointe) ça hurle au scandale, au travail des enfants, à la déscolarisation.
Le scandale c'est surtout qu'ils ne sont pas payés. Après si ils sont payés moi je n'y vois pas d'inconvénient.

Quand tu bosses a Macdo, KFC, ou Quick tu est payé d'entré y compris pendant ta période de formation, donc pour moi l'Alternance c'est une vaste arnaque qui permet de ne pas payer des employés sous prétexte qu'ils sont en formation. Quel guignolerie !
On est d'accord. Seulement quand je paie, je veux le résultat escompté. Sinon je change de crèmerie. Toi aussi tu fais comme ça, n'est ce pas?

Le contrat d'alternance est clair et défini par les conventions collectives en terme de rémunération. Il suffit de le respecter, et de s'en informer avant de signer. L'apprenti est défendu par le droit commun, par l'inspection et le droit du travail et a le droit d'être syndiqué (s'il est majeur)Et ce n'est pas sous prétexte que des abus se produisent dans l'alternance, que la gabegie éducative est justifiée. Parce que là, l'arnaque est totale: privé de revenu alors qu'on est en mesure de déjà gagner sa vie, alors même que l'on apprend. Puis une fois dans l'entreprise, on fait l'amer constat que la formation reçue est périmée ou inadaptée, et que la cadence de travail semble insurmontable tant au lycée, ce qui n'est pas fait aujourd'hui sera fait le mois prochain. Crois moi, j'en ai vu des jeunes comme ça, complètement effondrés devant la réalité, alors qu'il se croyaient "équipés" avec leur bac pro de pacotille, surtout en travaillant aux côtés de jeunes qui eux, avaient choisi l'alternance, du même age, mais maîtrisant déjà technique et cadence depuis longtemps, et déjà dans la confiance des anciens de l'entreprise!

Moi je ne m'appelle pas Macdo ni KFC. Mon apprenti habite trois maison plus loin. Et si je ne remplis pas ma part du contrat, ma réputation à 50km est vite refaite! Alors que chez Macdo, on peut exploiter l'apprenti, ça n'empêche pas les clients de venir. N'est ce pas?
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Francis_15
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Francis_15 » 28 sept. 2017, 14:04:15

asterix a écrit :
28 sept. 2017, 13:43:19
Moi je ne m'appelle pas Macdo ni KFC. Mon apprenti habite trois maison plus loin. Et si je ne remplis pas ma part du contrat, ma réputation à 50km est vite refaite! Alors que chez Macdo, on peut exploiter l'apprenti, ça n'empêche pas les clients de venir. N'est ce pas?
Ce que je dis simplement Asterix c'est que mac-do ou KFC n'a pas "d'apprenti" (du moins pour l'instant), donc quand ils prennent quelqu'un il lui paient un salaire sachant qu'il va passer par une phase d'apprentissage et qu'il ne sera pas efficace les premières semaines. Evidement la personne peut "ne pas faire l'Affaire", mais il y a une période d'essai, et le CDD renouvelable pour ça, ça laisse amplement le temps de se faire une idée, ceux qui prétendent le contraire mentent.

Donc tu vois des boites arrivent bien à former des gens sans passer par l'EN ou l'apprentissage ou je ne sais quel arnaque pour ne pas payer un salaire. J'en conclus donc que l'EN ferait bien mieux de s'occuper des gamins du primaire au collège pour que tous aient les savoirs fondamentaux, et que pour le reste les boites n'ont qu'a s'en démerder comme font Mac-do ou KFC. En contrepartie l'état fera des dizaines de milliards économies sur la formation, donc on pourra réduire les impôts sur les sociétés en conséquence.

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asterix
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 28 sept. 2017, 14:07:37

Yakiv a écrit :
27 sept. 2017, 19:43:36
Vous pouvez expliquer en quoi l'accès à l'enseignement et à la santé relèvent d'un "droit de" plutôt que d'un "droit à" ?
Etes vous bien certain de savoir faire la différence entre les 2 ?
Bien sur, quand je parle de généralité, tu brandis l'exception (étude de médecine). Tu ne fais pas croître ainsi mon envie de débattre. Et en plus, là je mets ça sur moi, je suis fatigué d'entendre toujours les mêmes arguments depuis si longtemps. Des arguments qui m'apparaissent comme alambiqués par un parti et son staff (toujours le même), et qui m'apparaissent être les mêmes depuis si longtemps, qu'on a l'impression d'être encore en 1980. C'est d’ailleurs là toute la force du PS: avoir inventé la novlangue et tout un vocabulaire, un argumentaire, commun à tous . C'est ainsi que s'il est difficile de reconnaître un centriste ou un LR, ou même un écolo d'ailleurs, dans le débat, on repère très vite un actif du PS, comme du temps de Marchais, on repérait un communiste à son accent, même à Marseille.

La différence entre les deux, je crois justement que c'est dans mon courant de pensée qu'on la fait, et que c'est dans le courant opposé qu'on joue sur les mots, avec un brin de populisme indétectable. C'est ce qui a fait l'effondrement du PS, car bien des gens qui en sont issus, ont compris que bien des discours n'étaient plus tenables, discours qu'ils avaient fait "leurs" pour la nécessité collective du parti, mais qui n'ont jamais fait parti de leur "fort intérieur". Ces gens ont compris que le droit n'est pas une chose qui se brandit, mais quelque chose qui change au fil du temps, qui s'aménage avec l'évolution, avec les possibilités humaines. Un droit peut être salvateur aujourd'hui, et fossoyeur dans 40 ans. Il faut alors le changer, démocratiquement. C'est à dire pas dans la rue.
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 28 sept. 2017, 14:34:30

Francis_15 a écrit :
28 sept. 2017, 14:04:15
asterix a écrit :
28 sept. 2017, 13:43:19
Moi je ne m'appelle pas Macdo ni KFC. Mon apprenti habite trois maison plus loin. Et si je ne remplis pas ma part du contrat, ma réputation à 50km est vite refaite! Alors que chez Macdo, on peut exploiter l'apprenti, ça n'empêche pas les clients de venir. N'est ce pas?
Ce que je dis simplement Asterix c'est que mac-do ou KFC n'a pas "d'apprenti" (du moins pour l'instant), donc quand ils prennent quelqu'un il lui paient un salaire sachant qu'il va passer par une phase d'apprentissage et qu'il ne sera pas efficace les premières semaines. Evidement la personne peut "ne pas faire l'Affaire", mais il y a une période d'essai, et le CDD renouvelable pour ça, ça laisse amplement le temps de se faire une idée, ceux qui prétendent le contraire mentent.

Donc tu vois des boites arrivent bien à former des gens sans passer par l'EN ou l'apprentissage ou je ne sais quel arnaque pour ne pas payer un salaire. J'en conclus donc que l'EN ferait bien mieux de s'occuper des gamins du primaire au collège pour que tous aient les savoirs fondamentaux, et que pour le reste les boites n'ont qu'a s'en démerder comme font Mac-do ou KFC. En contrepartie l'état fera des dizaines de milliards économies sur la formation, donc on pourra réduire les impôts sur les sociétés en conséquence.
Ok, en fait tu m'apprends que ces boites là n'ont pas d'apprentis, ce que je ne savais pas. Par contre effectivement, j'ai bien entendu parler d'abus sur les "stagiaires". Je reconnais que je n'avais jamais vu les choses sous cet angle: prendre un stagiaire à l’œil, dont la gratuité est la contrepartie d'une pseudo promesse d'emploi. Cela ne me vient même pas à l'idée, soit je suis trop honnête, soit ma position d'artisan rural me mets à l'abris de le penser. (?) Il parait que je n'y connais rien en valeurs républicaines...

Bien d'accord aussi sur le rapport entre l'EN et les moins de 14 ans: c'est là 90% de ce que l'on demande à l'EN. Le reste, on sait le faire, mais ce n'est pas une raison pour entuber les jeunes: je me souviens de l'émotion de mon premier salaire à 16 ans: c'est là, et seulement là, que je me suis senti citoyen de la république. Il faut donc payer les jeunes à leur juste valeur, c'est un gage d'avenir, c'est un rite initiatique d'entrée dans la vie de travailleur.

il est clair que les quelques 21 apprentis que j'ai formé, n'ont coûté à l'état que l'exonération de charge. Mais aussi et surtout, il ont fait rentrer un revenu supplémentaire au foyer fiscal auxquels ils appartiennent! Ce n'est par rien! Moi je n'ai pas eu cette chance! Mes enfants m'ont coûté un bras en frais d'étude (doctorat, double BTS), et ont monopolisé des logements qu'on aurait pu réserver à des défavorisés. Je n'ai pas peur de le dire: mes filles ont été des "petites bourgeoises" et ont divisé mon train de vie de couple par 2. Grand bien leur fasse, je ne regrette rien: elles ont réussit, l'état n'y est pas pour grand chose économiquement parlant (juste les profs et les infrastructures que je paie largement par mes impôts) et leur longues études ont été fructueuse en terme d'emploi. Mais si ça n'avait pas été le cas... et Dieu sait si ça l'est souvent. Gaspillage de temps et d'énergie aux frais de la collectivité, juste parce que des jeunes gars et des jeunes filles pensent: parce que je le vaux bien, c'est mon droit, fi de mes vraies motivations et capacités, le monde du travail a des relents de germinal et de bête humaine, c'est pas pour moi.
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Francis_15
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Francis_15 » 28 sept. 2017, 15:43:19

asterix a écrit :
28 sept. 2017, 14:34:30
Ok, en fait tu m'apprends que ces boites là n'ont pas d'apprentis, ce que je ne savais pas. Par contre effectivement, j'ai bien entendu parler d'abus sur les "stagiaires". Je reconnais que je n'avais jamais vu les choses sous cet angle: prendre un stagiaire à l’œil, dont la gratuité est la contrepartie d'une pseudo promesse d'emploi. Cela ne me vient même pas à l'idée, soit je suis trop honnête, soit ma position d'artisan rural me mets à l'abris de le penser. (?) Il parait que je n'y connais rien en valeurs républicaines...
Tout à ton honneur d'être honnête, je respecte, mais de mon côté je vois ce que je vois. Je me suis réinstallé il y 5 ans dans ma ville natale, après avoir vécu 15 ans en ile de France, pour des raisons disons "familiales" sur lesquelles je ne m'étendrais pas.

J'ai donc du faire une reconversion professionnelle tout reprendre à zéro dans un bassin d'emploi sinistré pareil pour ma femme, et en conséquence on se les est tapé les fameux "stages" et structures d'insertion, et ensuite j'ai trouvé un vrai job en CDI en temps qu'employé de ménage en grande surface (entre autres). Je constate donc que les abus sont quasi-systématiques, les grandes surfaces notamment prennent des stagiaires à la pelle et les jettent après, la restauration aussi (sauf les chaines que j'ai cité plus haut enfin du moins à l'époque ou j'y étais ça a peut-être changé entre temps).

En temps que stagiaire on est payé non par la boite elle même pas par le pole emploi ou la structure d'insertion au frais du contribuable et souvent en dessous du smic, pour se taper toutes les corvées et faire des trucs qu'on sait déjà faire.

J'ai fait un stage a intermarché ils ont jusqu'a refusé de me montrer comment utiliser le transpalette électrique, bilan j'ai rien appris de nouveau, pour te dire le niveau .. :zinzin:

Donc je suis outré que le pognon du contribuable soit donné cadeau à toutes ces boites qui prétendent ne jamais trouver personne de compétent, en réalité elles cherchent n'importe quel prétexte pour ne pas payer des gens qui ont toutes les qualités requises pour bosser comme salariés.

Donc pour moi c'est simple l'état et les collectivité doivent arrêter les frais et laisser les boites se démerder avec la formation, et ne plus rien subventionner aucun stage et chantier d'insertion.

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Jeff Van Planet
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Jeff Van Planet » 28 sept. 2017, 18:04:03

Yakiv a écrit :
27 sept. 2017, 21:17:27
Dès lors qu'on se trouve en désaccord avec toi en somme.
et te revoilà en train d'attaquer personnellement. l'ad hominem encore une fois.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Jeff Van Planet » 28 sept. 2017, 18:08:09

asterix a écrit :
28 sept. 2017, 13:26:03
Yakiv a écrit :
27 sept. 2017, 19:33:10
Jeff Van Planet a écrit :
27 sept. 2017, 17:05:20
Yakiv a écrit :
26 sept. 2017, 22:50:00
Jeff Van Planet a écrit :
24 sept. 2017, 10:51:38
Les faux droits sont en faite, soit de l'esclavage, soit du vol:
J'ai le droit à un toit, tu as un toit, tu dois me le donner.
J'ai le droit à la culture, tu as de la cultures, tu dois me la donner.
J'ai le droit à l'eau potable, tu as de l'eau, tu dois me la donner.

Bref rien de tout ça n'est acceptable dans une démocratie.

Mais là n'est pas le sujet.
Au contraire, c'est ce qui fait le fondement d'une démocratie.
Mais ça je te l'ai déjà expliqué.
obvious troll is too obvious
J'explicite (si tu considères que c'est allé trop vite).
Le "droit de" est une liberté individuelle qui n'impose rien aux autres.
Le "droit à" est une possibilité donnée à quelqu'un (concept de "liberté réelle") qui n'est permise qu'en imposant des choses à d'autres.
Or la démocratie consiste justement à ce que la majorité puisse être en mesure d'imposer des choix à d'autres.
Fabuleux! Le droit "n'impose rien aux autres" mais n'est permis "qu'en imposant des choses à d'autres". Les voix de Yakiv son impénétrables...
laisses tomber ce mec quand il es dépassé par des arguments ne trouve rien de mieux que de dire des idioties comme "l'impôt c'est la démocratie" (alors que personne ne parlait d'impôts) et que le faite de voter pour un mode de vie est la démocratie.
si on suit son raisonnement on se rend compte qu'en iran un mode de vie est imposé à tous et qu'il y a des impôts là bas, donc pour lui l'Iran est LA démocratie :zinzin:

bref: quand il n'a aucuns arguments (ou qu'il est incapable de comprendre les tiens) il te lances ces trollages pour 1-) t'attaquer toi et 2-) pour faire dévier le débat dans une polémique aussi stérile qu'inutile.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago

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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 28 sept. 2017, 20:01:00

Francis_15 a écrit :
28 sept. 2017, 15:43:19
asterix a écrit :
28 sept. 2017, 14:34:30
Ok, en fait tu m'apprends que ces boites là n'ont pas d'apprentis, ce que je ne savais pas. Par contre effectivement, j'ai bien entendu parler d'abus sur les "stagiaires". Je reconnais que je n'avais jamais vu les choses sous cet angle: prendre un stagiaire à l’œil, dont la gratuité est la contrepartie d'une pseudo promesse d'emploi. Cela ne me vient même pas à l'idée, soit je suis trop honnête, soit ma position d'artisan rural me mets à l'abris de le penser. (?) Il parait que je n'y connais rien en valeurs républicaines...
Tout à ton honneur d'être honnête, je respecte, mais de mon côté je vois ce que je vois. Je me suis réinstallé il y 5 ans dans ma ville natale, après avoir vécu 15 ans en ile de France, pour des raisons disons "familiales" sur lesquelles je ne m'étendrais pas.

J'ai donc du faire une reconversion professionnelle tout reprendre à zéro dans un bassin d'emploi sinistré pareil pour ma femme, et en conséquence on se les est tapé les fameux "stages" et structures d'insertion, et ensuite j'ai trouvé un vrai job en CDI en temps qu'employé de ménage en grande surface (entre autres). Je constate donc que les abus sont quasi-systématiques, les grandes surfaces notamment prennent des stagiaires à la pelle et les jettent après, la restauration aussi (sauf les chaines que j'ai cité plus haut enfin du moins à l'époque ou j'y étais ça a peut-être changé entre temps).

En temps que stagiaire on est payé non par la boite elle même pas par le pole emploi ou la structure d'insertion au frais du contribuable et souvent en dessous du smic, pour se taper toutes les corvées et faire des trucs qu'on sait déjà faire.

J'ai fait un stage a intermarché ils ont jusqu'a refusé de me montrer comment utiliser le transpalette électrique, bilan j'ai rien appris de nouveau, pour te dire le niveau .. :zinzin:

Donc je suis outré que le pognon du contribuable soit donné cadeau à toutes ces boites qui prétendent ne jamais trouver personne de compétent, en réalité elles cherchent n'importe quel prétexte pour ne pas payer des gens qui ont toutes les qualités requises pour bosser comme salariés.

Donc pour moi c'est simple l'état et les collectivité doivent arrêter les frais et laisser les boites se démerder avec la formation, et ne plus rien subventionner aucun stage et chantier d'insertion.
Merci, j'aime bien quand les gens parlent de leur vécu (sans dévoiler ce qui ne regarde personne). Il n'y a que comme cela que nous pouvons apprendre à nous comprendre dans ce pays: échanger du vécu, pas des invectives ni des postures idéologiques.

Donc globalement je compatis, et j'approuve: ma région, absolument zélée dans son socialisme mitterrandien, a cru utile de "doper" la prime d'embauche à l'apprentissage de 400 Euros. Un prime de 1200 Euro étant depuis toujours prévue par l'état, sous condition d'aboutissement de l'apprentissage jusqu'à terme de contrat. Ces primes sont sensée alléger l'entreprise qui doit également payer son apprentis pendant les semaines au centre de formation. Bon Ok. Ridicule. Je suis d'accord: il faut en finir avec les aides de l'état dans tous les domaines, concernant le entreprises et le travail. Parce que lorsqu'on débranche la perfusion, le patient meurt! Il ne m'est pas concevable de subventionner l'activité privée: les entreprises doivent vivre de leur travail, et pas d'autre chose, surtout pas de l'argent collectif.

Seulement maintenant le mal est fait: supprime la PAC aux paysans: ils crèvent instantanément, supprime le CICE: demain il y a des milliers de faillites, supprime les dispositions d'embauche des jeunes: ils sont cuits... Raz le bol de cette médications truffées d'effets secondaires, qui coûtent un bras au contribuable, alors que cet argent transitant par l'état, pourrait servir à payer aux travailleurs et entreprises, le vrai prix de leur production, du producteur au consommateur, sans artifice fallacieux.

:ok:

La seule variable d'ajustement devrait être les charges sociales et les impôts sur le travail. Variables modulées en fonction de la santé économique. Nous ne pouvons pas avoir la couverture santé que nous ne méritons pas, nous ne pouvons pas avoir un équipement d'état que nous ne méritons pas: ça a beau être un droit, sans argent ça n'existe pas. Nos droits, gagnons les.
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Yakiv
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Yakiv » 28 sept. 2017, 20:57:50

asterix a écrit :
28 sept. 2017, 13:26:03
Fabuleux! Le droit "n'impose rien aux autres" mais n'est permis "qu'en imposant des choses à d'autres". Les voix de Yakiv son impénétrables...
Non, pas "le droit", "le droit de" (faire quelque chose), à la différence du "droit à" (quelque chose).

Mais sur le reste de votre message, je ne suis pas en désaccord avec vous, vos propos me semblent assez justes dans l'ensemble à ceci prêt que le droit de propriété ("à la propriété" on pourrait dire) est lui aussi relatif et que les prélèvements obligatoires représentent par principe une limite de celle-ci.
Je m'étais simplement contenté de répondre à Jeff que le "droit à" n'était pas anti-démocratique. Cela ne veut pas forcément dire que je le brandis systématiquement pour tout et n'importe quoi.

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asterix
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 28 sept. 2017, 21:18:31

wesker a écrit :
28 sept. 2017, 12:36:50
L'alternance permets de faciliter l'insertion des jeunes, cela étant elle ne peut satisfaire à toutes les situations, à toutes les professions. Une fois encore, si les boites manquent de débouchés elles ne recruteront pas, ni en alternance ni en CDD, ni en CDI de chantier etc...

Il est donc nécessaire de nous prémunir des concurrences déloyales, d'être, sur un niveau budgétaire en capacité de mettre en oeuvre des baisses de cotisations et de la fiscalité des entreprises, surtout des PME qui investissent, innovent afin qu'elles puissent retrouver des débouchés et assurer des recrutements correct, durables, stables, précisément ce à quoi la réforme du code du travail vise à remettre en cause.
Tout à fait, sauf 2 choses.
- dans certains pays d'Europe, l'alternance, c'est 80% (voire plus) des formations, même, et surtout, universitaires. Et généralement suivie d'embauche. Pourquoi une entreprise se casserait le postérieur à former (sans subvention) un apprentis si ce n'est pour son propre besoin?
- Les PME ne sont pas pénalisées par Macron. Juste d'accord pour dire qu'il n'est pas la peine de donner les meilleurs faveur aux Grandes entreprises, car OK, ce sont encore elles qui ont le gâteau + la cerise! Les PME TPE lèchent le plat. Comme je le disait plus haut, il faut cesser de charger la collectivité avec des redistributions débiles, dans les entreprises, dans le salariat. Cette allègement de charge sur la collectivité (impôts et taxes) permettra aux gens de mieux payer ce qu'ils consomment, pour mieux favoriser les investissements, les embauches, la reprise des carnets de commandes, et donc des marges, principale motivation pour tout ce qui précède. Il en va du contribuable comme des entreprises: plus on les allège en charge inutiles et stériles, ou simplement trop "luxueuse" (comme passer un IRM quand une radio suffit), plus on crée de la dynamique économique. Et alors, bénéfice en main, alors on parlera social, en faisant les comptes, et on le paiera (le social) sans emprunter sur les marchés, sur le dos des jeunes générations, seulement sur les bénéfices brut et en fonction d'eux. Voilà comment l'eau fait tourner le moulin, contrairement à l'idée que le moulin doit faire tourner l'eau, puéril fantasme humain dont l'univers n'a que faire! Quand on aura pris une météorite ou un réchauffement climatique dans la tronche, on verra qui a raison: l'univers, ou l'Homme et sa fantasmagorie douceâtre.

J'approuve fortement la politique Européenne de Macron: c'est une contrepartie à cette réforme du travail, pour ceux qui grimacent, dans le sens ou "plus d'Europe" ne peut être que sur la politique sociale et fiscale commune. Pour l'Europe économique, merci, c'est déjà fait, on souffre même de n'avoir fait que cette Europe là. Gérer les distorsions sociales, les travailleurs détachés, les délocalisations au sein même de l'Europe... voilà une contrepartie à cette réforme. Il faut "mettre de niveau" les vases communicants, soit dit que nous sommes trop haut et qu'il nous faut descendre (on le fait), soit dit qu'il sont trop bas (les pays d'Europe socialement bas) et qu'ils doivent monter. Le point de rencontre sera l'unification sociale et fiscale, égalité si chère à la France, mais égalité sur ce qui est possible et admissible par tous en Europe!

C'est ma volonté de fédéraliste qui est contente. La fin des états nations, au bénéfice de l'Europe des régions. C'est mon délire de toujours! Je ne veux pas voir Venise, je veux voir l'Europe fédérale et mourir. :star3:
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