Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

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omega95
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par omega95 » 01 oct. 2017, 16:17:09

wesker a écrit :
30 sept. 2017, 19:45:46
Effectivement, l'appel n'est pas tributaire de nouveaux éléments mais d'une nouvelle lecture, interprétation des faits, des preuves et des éléments déjà jugés. C'est l'une des règles de droit et c'est ce qui distingue les démocraties, des régimes tyranniques.
Donc la seconde chambre invalide la décision de la première sans aucun changement du dossier, cela revient donc à considérer que la première chambre est parfaitement inutile, incompétente et se trompe systématiquement.
Dans ce cas, pourquoi respecterait-on les décisions de la première chambre et ne passerai-t-on pas directement à la seconde?

Allez savoir pourquoi, moi, j'ai VRAIMENT l'impression qu'on se fout de nous....
Je le dis, je le répète, la "justice" française est une M.... et n'a aucune existence à mes yeux, je ne reconnait absolument AUCUN droit à des magistrats français de me juger! Ils ont perdu ce droit à mes yeux depuis que la "justice" est rendue en fonction du temps dans ce pays !
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politicien
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par politicien » 01 oct. 2017, 16:27:35

On va se recentrer sur le sujet ...
Face à Macron, les leaders de FO et de la CFDT vont durcir le ton

Dans les centrales syndicales, ça chauffe. Après deux jours de comité confédéral national (CCN) agités, le numéro un de FO a tangué mais pas chuté. Les rumeurs d'une démission ont agité vendredi le Landerneau social. Mais de démission, il n'a été nullement question. "Je quitte mon poste dans six mois, partir avant aurait été ridicule!", confie Jean-Claude Mailly. Sans complètement désavouer "le réformisme militant" prôné par son chef, le "Parlement" de FO lui a infligé cependant un sérieux revers en l'obligeant à défiler aux côtés des opposants aux ordonnances.

Sur 143 secrétaires d'unions départementales et fédérales, 123 ont voté pour une mobilisation commune avant l'adoption du projet de loi de ratification en novembre. Plus qu'une fronde, cette large majorité témoigne du mécontentement face à une politique que les militants estiment déséquilibrée. Dans les cortèges du 21 septembre comme lors des 80 interventions durant le CCN, la question de l'éviction de Mailly n'a pas été évoquée. Même si certains l'ont souhaitée. Mais sans piper mot. "Ça n'était pas l'enjeu, notre stratégie est validée, estime Jean-Claude Mailly, mais entre la baisse des APL, le Code du travail, les menaces sur les retraites, les attaques contre les fonctionnaires, la hausse de la CSG, le ressentiment augmente."

A la CFDT, Laurent Berger est aussi contesté
Et pour le numéro un de FO, qui a joué le jeu de la concertation, tendre une oreille bienveillante aux intentions du gouvernement – ou du moins ne pas crier trop fort – n'est plus tenable. Il n'y a pas que sa confédération qui est chahutée par sa base. Au siège de la CFDT, l'ambiance est aussi à la contestation interne. Le 17 septembre, la fédération de la métallurgie a adressé un courrier à son numéro un pour regretter l'absence d'appel à manifester et réclamer une mobilisation nationale. "En colère", Laurent Berger, le secrétaire général, préfère faire entendre sa voix en allant dans les entreprises et en pesant sur la rédaction des futurs décrets d'application.

(...)

http://www.lejdd.fr/politique/face-a-ma ... on-3451382
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Jeff Van Planet » 01 oct. 2017, 16:30:26

ça ne durera pas: les ordonnances sont déjà passées et ce mouvement politique (qui n'est pas un mouvement de grève) retombera comme un soufflet sorti du four.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
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wesker
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par wesker » 01 oct. 2017, 18:54:15

Oméga95

D'une part, la 2ème chambre n'invalide pas systématiquement, il arrive parfois qu'elle confirme le jugement de la première. Il n'est pas toujours intéressant de se rendre en appel, que l'on soit salarié ou employeurs, les tribunaux jugent en faits et en droit. Cependant si, pour toi, ce sont des juges rouges, si tu n'as absolument pas confiance en la justice je t'invite à t'interroger sur cet argumentaire que tiennent aussi les délinquants, les voyous qui considèrent toujours que la loi est trop sévère, alors que tu prônes la tolérance zero.
Alors tout les délits devraient être durement réprimées sur le plan judiciaire sauf ceux commis par les employeurs ?

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asterix
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 01 oct. 2017, 20:10:24

Yakiv a écrit :
30 sept. 2017, 08:37:36
asterix a écrit :
29 sept. 2017, 22:37:46
Mendès France oui, mais il a si peu pesé. Blum est un des niais de service des années 30 qui a eu la flemme de désherber le nazisme, et qui a construit son progrès social avec l'argent du charbon de Rhénanie piqué au "schleus". Donc sa responsabilité est grande sur le sujet, mais il a eu l'occasion de le regretter, vu ce que les nazis lui ont fait subir, au point d'en faire un martyr, à juste titre des souffrances qu'il a subit. Peut être était il plus déterminé contre le nazisme qu'on le pense, mais pour moi, il fait partie de la sphère politique française qui a regardé grandir le nazisme sans broncher. Cette même situation qui a porté De Gaulle au point d’ébullition à mainte reprise. Mais ça ne l'a pas empêché de bâtir cette godilleuse 4 ème république, celle de tous les désordres et contre ordres, celle de la honte de Dien Bien Phu, la gestion amateuriste d'une guerre perdue d'avance. Puis la saga Algérienne : "Au cours d'un voyage en Algérie, François Mitterrand, alors ministre de l'Intérieur dans le gouvernement Pierre Mendès France, déclare « La présence française sera maintenue dans ce pays »". Cette république aboyeuse, à croire que le parlement est un chenil, république des gouvernements à la petite semaine, dont le seul rôle du président, était de garnir les monuments de chrysanthèmes.

Non, désolé, la Gauche de ces années là n'est pas glorieuse, elle a perdu la guerre en refusant en Juin 40 des propositions de Churchill qui sont uniques dans l'histoire du monde: l'union sacrée, la fusion des Royaumes Unis avec la France, dans une lutte à mort contre Hitler, depuis la Grande Bretagne et l'empire colonial commun. Elle a ressortit son vieil orgueil de Verdun: un maréchal sénile, derrière lequel elle s'est rangée, au moins provisoirement, pour finalement bâtir une résistance cafouilleuse pleine de rivalités, exactement comme en 36. Car il a fallu des Jean Moulin, des Rol Tanguy, et des Chaban Delmas pour ordonner tout ça, ainsi que des nuits de désespoir Gaullienne à Londres.
Bon certes, je ne les ai pas jugé sur le plan de leur politique étrangère et de leur anticipation à mener ou éviter des guerres.
Pour ce qui est de Blum par exemple, les choses étaient en réalité un tout petit peu plus compliquées que ça (même si le résultat reste évidemment le même au final) et surtout, il est très facile de dresser des jugement 80 ans après, mais il faut rappeler le contexte de l'époque : on sait tous que du côté français à la sortie de la première guerre mondiale et ce jusqu'au début de la seconde, l'ensemble des politiques et du peuple français ne voulait plus jamais voir se reproduire une guerre qui a fait presque 20 000 000 de tués. Clairement, la philosophie dans les années 30 était encore "la der des ders" (14-18) et "plus jamais ça".
D'autre part, on peut noter 2 choses intéressantes à propos de Blum : c'est le Royaume Uni qui a empêché Blum d'intervenir en Espagne contre Franco alors que dans le contexte de l'époque, Franco aurait tout aussi bien pu être le monstre impérialiste qu'a été Hitler. Voilà pourquoi il est toujours plus facile de juger quand on a beaucoup de recul que lorsqu'on en a pas du tout. Enfin, historiquement Blum s'était plutôt opposé aux accords de Munich.

Idem au sujet des institutions d'ailleurs pour lesquelles il ne faut pas seulement juger de leur stabilité avec le recul que nous avons. Pour ma part, je considère par exemple que nous avons les plus mauvaises institutions d'Europe à ce jour.
Non, mais tu as raison. Ils étaient des gens bien, rien n'est jamais noir ou blanc. De toute façon, même en faisant des erreurs, il ont contribué à des avancées que nous reconnaissons tous. Mais c'est juste ma synthèse du passé, celle qui ma toujours donné une image négative de la gauche, tout particulièrement la brouillonne 4ème république.
Quand aux institutions, je partage ta vision, j'aimerai aussi autre chose de plus démocratique et plus intelligent. Mais je me dis que nous n'avons que celles que l'on mérite, pire, elles sont même trop bien par rapport à l'état dégradé de la société civile. Je pense particulièrement à la dégradation culturelle et intellectuelle, qui plus elle avance, plus elle demande des régimes forts, sans pour autant verser dans la dictature. Car tu en conviendras, pour vivre une démocratie avancée, il faut un peuple absolument plus expert et plus éclairé, moins dans l'invective, plus dans l'acceptation, moins dans l'idéologie. Pour vivre une démocratie de haut niveau, il faut être constructif, et savoir avancer avec honnêteté dans des aspects que l'on ne cautionne pas toujours. Mais il faudrait aussi plus de décentralisation, afin que la diversité des politiques régionales offre un choix multiple au citoyen: qu'il ne soit plus obligé de subir la totalité de la politique nationale, et qu'une région plus autonome puisse offrir des spécificités qui trouverons des citoyens d'affinité.
Je m'explique mieux: en Allemagne, l'indépendance énorme des Landers, permet à un citoyen Allemand, d'aller vivre dans tel ou tel Land, parce qu'il s'y applique une politique de son affinité. Car le problème, en France, le socialiste veut imposer son socialisme aux libéraux avec une certaine malice, et vice versa, avec la même malice! Une démocratie parfaite, c'est quand un gauchiste peut "vivre" sa gauchitude, et un libéral humaniste vivre sa liberté, sans faire souffrir l'autre. Ce n'est donc pas la France!
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Golgoth
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Golgoth » 01 oct. 2017, 20:15:27

politicien a écrit :
01 oct. 2017, 16:27:35
On va se recentrer sur le sujet ...
Face à Macron, les leaders de FO et de la CFDT vont durcir le ton

Ca fait vraiment peur dis-donc. Je suis sûr que Macron fait dans son froc. :star4:
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI. :mrgreen2:

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asterix
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 01 oct. 2017, 21:04:56

wesker a écrit :
30 sept. 2017, 09:33:02
Astérix, tu veux donc revenir à la situation administrative du XIXème siècle....?

Pourtant que les décisions se prennent à Berlin te convient.

Et bien, effectivement, nous avons mis du temps à nous unir, en tant que français, nous avons surmonter des conflits, adhéré à des valeurs communes et construit un pays unifié, ce n'est pas, en ce qui me concerne pour aujourd'hui détricoter tout cela pour revenir à des régions dans un super Etats européens, dirigé par l'Allemagne qui poursuit cet objectif depuis 2 siècles, car cela serait facteur de misère pour nombre de citoyens vivant dans ces régions. Et je ne crois pas non plus, pour ma part, que cela conviendra aux français qui, hormis ceux qui comme toi vivent bien, se rendent bien compte des conséquences de cette orientation, sur leur vie quotidienne.
Si le xix siècle avait eu nos moyens et nos capacités de déplacement... nous n'en serions pas là!

Il ne tient qu'à nous qu'elle se prennent à Bruxelles, avec le poids de notre crédibilité. Et pour rester dans ta manière de considérer les choses, puis que ça fait deux siècles que sa dure, et que ça fait 70 ans qu'on a rien fait, il n'y a qu'à remettre une raclée aux allemands, de manière à ce que nous, les français éclairés mais aveugles, nous puissions mettre les allemands dans la situation que tu décris actuellement pour nous: des éternels seconds.

Ben oui, c'est dur de savoir que sans l'Allemagne nous serions des vers de terre, encore en train de brader des TGV à la technologie archi dépassée. C'est nous, les rois du minitel! et oui, ça fait mal... tellement que 92 entreprises allemandes ont été acheté par des Français, pendant que seules 17 entreprises françaises étaient achetées par des Allemands. On voit tout de suite ou est l'avenir! Remercions les de si peu d'arrogance!
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par wesker » 01 oct. 2017, 21:23:55

Astérix

Ce que tu dis c'est du grand n'importe quoi, tu prend exemple sur des gens qui firent défaut 3 fois ne serait ce qu'au cours du siècle dernier....ce n'est pas notre cas.

Concernant l'influence elle ne dépend pas des allemands, mais des responsables politiques que nous élisons et qui adhèrent à un projet d'architecture supranationale, où les souverainetés se transfèrent, quand ils défendent, dans le même temps la souveraineté du Liban qu'ils jugent essentielle, à la fois pour l'Europe et la stabilité de la région.

Je ne reproche pas à l'Allemagne d'agir en faveur des vieux retraités par capitalisation qui ont peur de l'avenir, je reproche aux autres de considérer que nous devrions tous agir de cette manière à rebours de leurs réalités économiques. C'est d'ailleurs ce qui explique que ces solutions ne fonctionnent pas dans des pays n'ayant pas les structures économiques adaptées. Assouplir, flexibiliser et simplifier le code du travail ne donnera pas du boulot aux boites qui subissent la concurrence déloyale. Simplifier, rendre lisible le code du travail tant pour les salariés que les entreprises est nécessaire mais je ne vois pas de raisons objectives de remettre en cause la hierarchie des normes et d'autres dispositions pour cela.

Et promouvoir une armée européen au moment où l'Allemagne essaye d'accroître son influence dans le cadre de la coalition atlantique me semble relever d'une véritable méconnaissance des réalités geopolitiques européennes qui ne devraient plus, selon moi, d'avoir pour ambition de s'ériger en rempart face à la Russie. A
u contraire cette coalition devrait agir en faveur de la paix et du rapprochement avec de tels pays afin de prémunir et lutter contre les organisations criminelles qui provoquent, commanditent des attentats sur les territoires, pratiquent les contrebandes et traffics en tout genre contre lesquels nous essayons de coopérer pour les réduire etc...

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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 01 oct. 2017, 21:45:49

Golgoth a écrit :
01 oct. 2017, 20:15:27
politicien a écrit :
01 oct. 2017, 16:27:35
On va se recentrer sur le sujet ...
Face à Macron, les leaders de FO et de la CFDT vont durcir le ton

Ca fait vraiment peur dis-donc. Je suis sûr que Macron fait dans son froc. :star4:
Oui, on s'égare du sujet. Ça prouve qu'un sujet n'existe que dans un contexte, et que le contexte vole la primeur du sujet. Absolument logique.

Et si Marine était à la place de Macron, quel serait le thon de Pancho Villa et Mailly Ilitch?... une sardine.
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Yakiv » 01 oct. 2017, 23:41:24

omega95 a écrit :
01 oct. 2017, 16:17:09
Donc la seconde chambre invalide la décision de la première sans aucun changement du dossier, cela revient donc à considérer que la première chambre est parfaitement inutile, incompétente et se trompe systématiquement.
Dans ce cas, pourquoi respecterait-on les décisions de la première chambre et ne passerai-t-on pas directement à la seconde?

Allez savoir pourquoi, moi, j'ai VRAIMENT l'impression qu'on se fout de nous....
Je le dis, je le répète, la "justice" française est une M.... et n'a aucune existence à mes yeux, je ne reconnait absolument AUCUN droit à des magistrats français de me juger! Ils ont perdu ce droit à mes yeux depuis que la "justice" est rendue en fonction du temps dans ce pays !
Comme quoi, relisez bien attentivement ce que j'ai dit au lieu d'y répondre naïvement "ben si", les procédures d'appel existent dans quasiment toutes les démocraties du monde. Elles sont d'ailleurs même introduites dans un texte européen, la Convention Européenne des Droits de l'Homme, qui mentionne un droit à un double degré de juridiction (=> appel) pour toutes les affaires relevant du pénal.
C'est une garantie supplémentaire d'équité pour les justiciables car on part effectivement du principe que la justice n'est pas totalement infaillible.
Et les appels ne sont pas forcément systématiques, même pour une personne condamnée, dans la mesure où le jugement d'appel peut très bien s'avérer plus sévère encore que le premier jugement pour lequel le condamné aurait fait appel.

Prenez des cours si vous n'êtes pas au niveau au lieu de déblatérer n'importe quoi !

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asterix
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 06 oct. 2017, 12:25:43

wesker a écrit :
01 oct. 2017, 21:23:55
Astérix

Ce que tu dis c'est du grand n'importe quoi, tu prend exemple sur des gens qui firent défaut 3 fois ne serait ce qu'au cours du siècle dernier....ce n'est pas notre cas.

Concernant l'influence elle ne dépend pas des allemands, mais des responsables politiques que nous élisons et qui adhèrent à un projet d'architecture supranationale, où les souverainetés se transfèrent, quand ils défendent, dans le même temps la souveraineté du Liban qu'ils jugent essentielle, à la fois pour l'Europe et la stabilité de la région.

Je ne reproche pas à l'Allemagne d'agir en faveur des vieux retraités par capitalisation qui ont peur de l'avenir, je reproche aux autres de considérer que nous devrions tous agir de cette manière à rebours de leurs réalités économiques. C'est d'ailleurs ce qui explique que ces solutions ne fonctionnent pas dans des pays n'ayant pas les structures économiques adaptées. Assouplir, flexibiliser et simplifier le code du travail ne donnera pas du boulot aux boites qui subissent la concurrence déloyale. Simplifier, rendre lisible le code du travail tant pour les salariés que les entreprises est nécessaire mais je ne vois pas de raisons objectives de remettre en cause la hierarchie des normes et d'autres dispositions pour cela.

Et promouvoir une armée européen au moment où l'Allemagne essaye d'accroître son influence dans le cadre de la coalition atlantique me semble relever d'une véritable méconnaissance des réalités geopolitiques européennes qui ne devraient plus, selon moi, d'avoir pour ambition de s'ériger en rempart face à la Russie. A
u contraire cette coalition devrait agir en faveur de la paix et du rapprochement avec de tels pays afin de prémunir et lutter contre les organisations criminelles qui provoquent, commanditent des attentats sur les territoires, pratiquent les contrebandes et traffics en tout genre contre lesquels nous essayons de coopérer pour les réduire etc...
Alors là non! c'est toi qui dit que je prends l'Allemagne pour un modèle idéal, ce n'est pas moi. Ce que je dis juste, et ça tu aurais du le sentir dans l'ensemble de mes posts si tu étais un tantinet perspicace, c'est que nous n'avons que trop rarement assez de brio pour démontrer à l'Allemagne, que notre propre modèle peut marcher. Donc je ne dis pas que l'Allemagne est parfaite, je dis que le modèle français est en échec, pas à cause du modèle lui même, mais à cause du Français.
Ce que j'admire de l'Allemagne, c'est d'abord qu'elle est fédérale, et qu'elle ne risque pas d'avoir des "Catalogne" au bord de la guerre civile. Et ensuite, ce qui est admirable, c'est le niveau de démocratie absolument supérieur au notre, encore aussi centralisé que sous Napoléon III. Après, la démocratie, ce qu'ils en font ça les regarde.
En France, on a peur de la démocratie en fait: on refuse les accords d'entreprise, (démocratie décentralisée à son plus petit module) parce que seuls les dirigeants syndicaux (patron salarié) sont aptes à prendre des décisions démocratique. Les autres sont des sous citoyens, inaptes à savoir ce qui est bien pour eux: voilà la lecture que je fais du système bolchevique dans lequel le travail est régit en France!
Si tu me dis qu'un salarié isolé dans une entreprise est faible, incapable de se défendre, incapable de faire valoir ses pensées sur sa situation, alors, tu ne me dis pas autre chose que le principe d'égalité n'existe pas: il y aurait donc des citoyens, de différents niveaux, plus ou moins apte à faire des choix démocratiques les concernant. Ce n'est pas l'esprit de notre révolution! Nous n'avons pas quitté les jougs inquisiteurs de la monarchie, pour se remettre en attelage de beaux parleurs encartés, ceux là même qui distillent la nouvelle religion, ceux là même qui ont tué l'ancienne, ne changeant que le fond mais gardant la forme, avec pour fond de commerce la faiblesse populaire!

La démocratie ce n'est pas "la même chose pour tous", c'est plutôt "s'approcher de la situation ou chacun peut vivre ce qu'il pense". Parce que si "la même chose pour tous" est appliqué, alors tout est réglé de ce fait, et la démocratie n'a plus d'intérêt. Il faut, conformément à mon esprit fédéraliste, casser les jougs venu d'en haut, centralisés, et pour le bénéfice de la démocratie, décentraliser le plus possible: les accords d'entreprises sont une superbe décentralisation, qui permettra à beaucoup de choses d'exister sous la responsabilité des gens concernés, et non plus sous la responsabilité de conventions collectives dictées par un apparatchik qui frise le soviet suprême. La "diversité", n'était ce pas le mot d'ordre de la Gauche des années 80? Alors moi la Gauche, je la prends au mot, de ne pas accepter "toutes" les diversités, et de rester maladivement accrochée à ses fantasmes d'uniformité sociale.
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johanono
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par johanono » 10 sept. 2018, 17:28:15

INFO RTL - Le nombre de litiges aux prud’hommes en chute libre en 2017

INFO RTL - En 2017, 127.000 contentieux devant les Conseils des prud’hommes ont été enregistrés par le ministère du Travail.

Image

Article complet sur https://www.rtl.fr/actu/politique/ordon ... 7794726205
:ok:

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Nombrilist
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par Nombrilist » 11 sept. 2018, 00:11:16

Je ne vois pas de quoi il y a lieu de se féliciter. Depuis quand tu es pour l'impunité des délinquants ?

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johanono
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par johanono » 11 sept. 2018, 08:48:50

Jusqu'à preuve du contraire, un licenciement abusif n'est pas un délit. Il est donc inapproprié de qualifier de "délinquants" des chefs d'entreprises condamnés aux prud'hommes pour licenciement abusif.

Je me réjouis en effet de la baisse du nombre de contentieux aux prud'hommes, car elle signifie : un engorgement moindre des tribunaux, et davantage de sécurité juridique, tant pour les patrons que pour les salariés.

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asterix
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Re: Comment Emmanuel Macron veut réformer le droit du travail

Message non lu par asterix » 11 sept. 2018, 20:06:59

johanono a écrit :
11 sept. 2018, 08:48:50
Jusqu'à preuve du contraire, un licenciement abusif n'est pas un délit. Il est donc inapproprié de qualifier de "délinquants" des chefs d'entreprises condamnés aux prud'hommes pour licenciement abusif.

Je me réjouis en effet de la baisse du nombre de contentieux aux prud'hommes, car elle signifie : un engorgement moindre des tribunaux, et davantage de sécurité juridique, tant pour les patrons que pour les salariés.
Je partage ce réjouissement. Mais d'aucun diront qu'il préfèrent des tribunaux engorgés d'affaires (d’ego bien souvent, mais pas toujours), et qu'il faut doubler la capacité des tribunaux, doubler leur budget... donc investir dans la destruction de richesses. Car certains salariés pourraient carrément prendre une "carte orange" (un abonnement), au prud'hommes. Je me suis laissé dire qu'on y voyait toujours les même tête. Mais pour être honnête, côté patron comme côté salariés. Il y a donc des aficionados, qui prennent les prud'hommes pour un casino! Si on fouillait un peut, on y trouverait je parie, des comportement addictifs. :star1: si si, des gens sont accros aux situations conflictuelles, pour eux c'est un jeu extrêmement jouissif. Nous avons tous rencontré des gens comme ça...
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