wesker a écrit : ↑19 sept. 2017, 23:18:20
Astérix
Tu as raison sur l'attitude et les attentes des clients qui sont, eux les véritables responsables par leurs choix de consommations. Cela étant nous pouvons décider, aussi de la société dans laquelle nous voulons vivre. Récemment, je prenais un exemple d'un magasin de bricolage qui mettait en avant cet argument aussi du repos dominical, des jours fériés etc...Et le respect apportés aux équipes ne trouvent qu'implication, motivation et engagements de la part de ces dernières afin de participer et de surmonter les difficultés qu'une boite peut rencontrer.
La réforme du code du travail qui est en train de se mettre en place, ne favorise que la précarité, l'incertitude professionnelle et nul ne pourra s'y soustraire, il convient que les clients, aussi salariés par ailleurs le réalise et expriment leurs attentes en matière. Je m'y efforce autant que je peux. Sur les titres de noblesse, chacun a la conscience, la lucidité et la capacité de compréhension qu'un travail mérite le respect et les employeurs devraient aussi l'avoir.
J'entends ce raisonnement.
Mais ce que je veux développer, c'est que cette loi, dans son esprit global, temps à mettre la société dans un état de responsabilité avancé. J'ai toujours pensé que la démocratie était inutile si la société civile n'atteignait pas un certain niveau intellectuel, culturel, et un esprit structuré propre à une responsabilité accrue. De même que l'écart des salaires dont tout le monde s'émeut, l'écart de la qualité des esprits est insupportable. Et il ne s'agit pas dans ce que j'exprime de dire que les patrons ont un meilleur esprit que les salariés, des c... il y en a partout dans les même proportions.
D'ailleurs si je m'appelais Macron, peut être aurais je fais une loi du même genre. Mais ce que j'aurai fait au préalable, et ce n'est pas moindre tache, c'est de redéfinir très fermement des points relatif à l'éducation, et de refaire apparaître des standards de comportement parental assez simple à définir, puisqu'ils ont existé partiellement à certaines époques de notre histoire.
Le souhait d'un libéral modéré, c'est que la démocratie s'exerce vraiment. Et pour cela, il faut savoir établir une société qualitative, capable d'utiliser l'outil démocratique. Et je ne pense pas que nous nous engageons vers cela avec des passage en 6ème aussi catastrophique dans l’enseignement.
Donc, la difficulté, c'est que les réformes à faire ne sont pas dans le bon ordre. Avant de redéfinir les lois du travail, il faut créer une société capable des les vivre. Mais ça, malheureusement c'est l'affaire de 4 mandature présidentielle! Et vu notre versatilité depuis 30 ans, on ne risque pas de résoudre le problème prochainement.
Pour conclure, cette loi du travail est un bel outil qui tend à replanifier les responsabilités individuelles, et à réintroduire l'esprit d'indépendance pour retrouver une société un peu comme celle des années 60, non pas dans le sens croissance des "trente glorieuse", mais dans le sens ou 35% des travailleurs étaient indépendants. Nous étions alors dans une société responsable, consciente, et clairement axée sur les valeurs travail. Cela va dans le sens contraire de la planification pas le bas, système soviétique qui veut de l'intelligence, mais qui dès qu'elle s'exprime lui coupe la tête. C'est toute l'histoire de l’Allemagne de l'Est.