Ils sont élus dans une circonscription et peuvent avoir une permanence parlementaire financée par l'état, donc non ils ne seront pas coupés du terrain.Hector a écrit : ↑21 mai 2017, 19:46:17Je reproche plusieurs choses à cette logique de "moralisation".
La première est que la répression et l'encadrement bureaucratique génère toujours plus de tricheries. Il est connu que la mafia américaine ne s'est jamais si bien porté que du temps de la prohibition sur l'alcool. Dans la même veine, moins on paiera les élus nationaux et plus ils seront corrompus, et plus ils seront mauvais. "You pay peanuts, you get monkeys" et j'ajoute " you get monkey business". N'imaginez pas que les meilleurs et plus honnêtes énarques, polytechniciens, HEC ou avocats vont continuer à faire de la politique pour 5 500 €/mois. A ce prix là, vous avez des colleurs d'affiches et distributeurs de trac ayant obtenu une licence de sociologie en 6 ans de fac.
La seconde est que le libéral que je suis est contre le financement des partis politiques par le contribuable. Le privé, les citoyens, les entreprises devraient pouvoir financer les partis politiques comme c'est le cas dans beaucoup d'autres pays.
Le 3ième concernant la limitation du cumul des mandats, nos députés et sénateurs seront coupés du terrain et ne représenteront plus rien. Ce sera aggravé par la proportionnelle, les listes seront négociées dans les salons parisiens et le peuple ne sera plus invité.
Enfin concernant l'emploi des cabinets et des attachés, l'élu devrait pouvoir faire bosser qui il veut moyennant que l'employé ait un niveau de diplômes en rapport avec la fonction. C'est facile à contrôler.
Enfin, 6000 euros, ce n'est pas "peanuts". Pour la corruption, c'est de la délinquance, les gentils discours, c'est bien, mais dire "oh les pauvres petites victimes, comme elles sont défavorisées", ça va deux minute, un moment, il faut punir.