Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

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wesker
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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par wesker » 06 juin 2017, 12:56:40

Objectivement, les dispositions présentées me paraissent relever de pratiques saines et qu caractérisent de nombreux pays européens, dont le modèle allemand, j'avoue m'interroger sur les réserves d'élus qui sont pourtant enclin à promouvoir le modèle allemand...

Cependant, je crois qu'il faut rester lucide sur le fait que derrière cette annonce, je ne crois pas qu'ils renonceront à la réserve parlementaire, pas davantage qu'à leurs activités de conseils qui masquent souvent des connivences, des liens et des intérêts avec certaines entreprises privées.

Ce qu'il faut introduire, à cette moralisation est l'exigence d'une connaissance des réalités de terrain où l'acceptation du recrutement de personnes qui ne seraient pas issues, toutes des mêmes milieux. Cela amènerait les élus à travailler et à vivre avec des salaires qu'ils jugent trop élevés pour la compétitivité de notre économie.

Hector

Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par Hector » 08 juin 2017, 21:31:59

Pour certains députés, la "moralisation" de Bayrou ne passera pas par eux

06 juin 2017, 07:30:58

Bayrou, en lançant son chantier de moralisation de la vie politique, a ulcéré plusieurs députés pas trop près des sous gratuits des autres.

C’est dit, c’est lancé : le chantier de la moralisation de la vie politique, dirigé avec la poigne herculéenne de François Bayrou, a décidément commencé. L’actuel Garde des Sceaux l’a d’ailleurs annoncé avec son phrasé si précis : « Le temps des blocages mystérieux est fini ». Chouette, nous voilà tout revigoré.

Bon, bien sûr, pour le moment, l’agenda reste un peu flou et fortement conditionné aux élections législatives. Accordons tout de même au pouvoir en place certaines marges de manœuvre tant la vie politique française semble s’orienter vers un aplatissement complet de toutes les forces d’opposition et une large victoire d’un extrême-centre extrêmement mou face à une droite minable et sans idéologie, une gauche minable et sans idéologie, une extrême droite minable à l’idéologie moisie et une extrême gauche minable à l’idéologie faisandée.

Autrement dit, quelles que soient les idées lumineuses de Bayrou et sa clique afin de moraliser un grand coup la vie politique française, on peut raisonnablement estimer qu’elles seront appliquées. D’ailleurs, à la réaction extatique d’Eva Joly dont la boussole interne a souvent désigné le sud avec obstination, on est même en droit d’attendre une petite catastrophe judiciaire dont les Français devront s’accommoder pendant des années. Bah. Une de plus, une de mois, les ventes de Préparation H vont encore violemment repartir à la hausse dans le pays, et on sent que la prochaine formule (à base de menthol et d’eucalyptus) va faire un carton grâce à Bayrou.


Malgré tout, cette moralisation n’est pas du goût de tout le monde.


NooOoon ? Si.


Pour Julien Aubert, député Les Républicains du Vaucluse, l’actuel Ministre de l’Ajustice va trop loin lorsqu’il envisage sérieusement la suppression pure et simple de la réserve parlementaire, ces 140 millions d’euros annuels partagés entre les députés pour leurs « œuvres locales », pour cause de « risque clientéliste ».


ImageEt là, les réflexions de l’élu imposent qu’on s’attarde un peu sur la question, ne serait-ce que pour mieux comprendre comment la majeure partie de nos députés envisagent leur rapport avec les finances publiques en général et cette réserve financière dodue en particulier, pourquoi ils sont quelque peu déconnectés des contraintes quotidiennes des Français, et pourquoi ces derniers commencent à trouver leurs élus particulièrement nauséabonds au point de réclamer de plus en plus bruyamment ce genre de lois que Bayrou tente de pousser avec son brio et sa précision légendaire.


En effet, pour Aubert, la suppression de cette réserve est démagogique, parce que, je cite :
Vouloir supprimer la réserve parlementaire, c’est scandaleux et démagogique. Ce sont des milliers d’associations qui risquent de disparaître demain parce qu’on estime qu’un élu, par définition, fait du clientélisme dès qu’on lui met de l’argent entre les mains. Il faut alors aller au bout de la logique et supprimer toutes les subventions des conseils généraux et régionaux parce que ce sont des volumes beaucoup plus importants, avec des risques de clientélisme encore plus grand !

Oh, quel malheur ! Des milliers d’associations qui ne survivaient que grâce à l’argent de tout le monde au lieu des seuls cotisations de leurs adhérents concernés vont donc disparaître ! Des milliers de groupes d’individus qui, par différents moyens, étaient parvenus à faire payer à la collectivité une partie de leurs hobbies, occupations ou lubies politiques, sociales, cultuelles ou culturelles vont donc devoir faire appel à leurs seuls membres, aux seules personnes directement concernées, voire à leurs clients pour équilibrer leurs dépenses ? Mais c’est… c’est… Je cherche mes mots… C’est parfaitement normal et comme ça que ça devrait toujours avoir été, sapredieu !


Oh, quel malheur ! S’attaquer à cette réserve parlementaire d’argent des contribuables utilisé totalement à la discrétion des députés, pour satisfaire les petits besoins de ses électeurs, ce serait amalgamer ces opérations de distribution de pognon gratuit à du clientélisme électoral ? Allons. Tout le monde sait que le député moyen, dans son immense sagesse, son sens unique de l’équité et sa probité remarquable distribue toujours les euros des autres autant aux associations qui lui sont électoralement favorables qu’aux associations qui lui sont farouchement opposées, pour ne faire aucun favoritisme. C’est évident !


Oh, quel malheur ! Supprimer la réserve parlementaire, ce serait prendre le risque de mettre le doigt dans un engrenage douloureux, celui de la réduction des dépenses des conseils généraux et régionaux ! Voilà qui serait particulièrement mal venu, alors que tout indique qu’il faut, c’est évident, augmenter les dépenses, cramer encore plus d’argent public dans ces institutions qui ont toutes largement prouvé leur efficacité phénoménale ! Et avec la « réduction » du nombre de régions et l’évidente multiplication du nombre de bâtiments institutionnels, on sait que diminuer les dépenses maintenant serait le faire au plus mauvais moment : ce n’est jamais le bon moment de supprimer des fonds publics, jamais le bon moment de diminuer des dépenses, jamais le bon moment d’équilibrer un budget, jamais le bon moment de faire attention à l’argent des autres, surtout lorsqu’il coule à flot.


Image


Mais le brave député (de droite, je le rappelle) ne s’arrête pas là. Pour lui, il y a plus grave encore :
L’autre mesure scandaleuse, c’est de demander aux parlementaires de fournir des preuves de leurs dépenses.

Je ne sais pas si le plus insupportable dans ce genre de saillies digne d’un âne bâté provient du fait que la personne qui la lâche y croit vraiment, ou si c’est lorsqu’on se rend compte que cette opinion lamentable est partagée par un nombre important de ses congénères. Mais, Julien Aubert, tout député sois-tu (et peut-être plus pour longtemps si les électeurs font preuve de bon sens dans quelques jours), bien sûr que si, il peut t’être imposé de fournir toutes les preuves de tes dépenses, exactement comme il l’est fait pour toute personne privée devant justifier de ses dépenses auprès de son entreprise ou de son administration fiscale ! Et encore heureux que ceci soit largement pratiqué puisqu’il s’agit de la base même, du minimum minimorum de bonne gestion des deniers d’un tiers !


Et à ce titre, il n’est que temps qu’enfin, l’Assemblée nationale impose cette mesure minimaliste à ses membres, alors que les rapports de la Cour des comptes s’empilent pour dénoncer ce manque et que les affaires financières scandaleuse se multiplient qui mouillent tous les partis.


Mais le député ne se démonte pas. Avec une virtuosité dans le moquage de visage qui pousse la discipline au rang d’art dramaturgique, pour lui, c’est évident : demander cette mesure pourtant appliquée partout où l’argent des autres n’est pas gratuit, c’est risquer l’engorgement des services de l’Assemblée ! Pensez donc : il va y avoir une déferlante de justificatifs pour les gerbes de fleurs, les stylos ou les repas avec les électeurs !


Non, décidément, ce n’est pas comme ça que lui (et plein d’autres de ses petits copains, soyez-en sûr, cochons de payeurs) envisageait la moralisation de la vie politique : pour lui, cela passait surtout par – je n’exagère même pas – une revalorisation de leur traitement de parlementaire (honteusement stationnaire depuis 15 ans). En effet, avec ces salaires de misère, on ne va plus attirer que les moins bons dans la vie politique.


Ben tiens, je veux mon neveu ! Il n’y a qu’à voir la brochette d’incompétents, de cuistres et, pour tout dire, d’escrocs ou d’enflures qui forment les rangs des sénateurs et des députés pour affirmer avec force que l’indemnité parlementaire, pourtant particulièrement joufflue, n’a jamais permis d’écarter les plus gros parasites de la vie publique. Au contraire, même, ne serait-ce qu’en relisant les arguments consternants du député Aubert du Vaucluse : il semble bien qu’on ait attiré avec constance une belle quantité de profiteurs qui se gobergent goûlument aux frais de la République, de pire en pire, et depuis des décennies.


Je ne sais pas encore de quel bois se chauffera Bayrou avec sa loi. Comme je l’ai dit en introduction, le passé du personnage et la médiocrité globale de l’actuel personnel politique, tous bords compris, ne laissent rien présager de bon. Mais si l’actuel ministre parvient effectivement à sucrer cette réserve parlementaire inique et à forcer les députés à déclarer toutes leur dépenses, alors la République aura effectivement fait plus qu’un grand pas, un véritable bond en avant.


La taille du bond me laisse donc extrêmement sceptique voire pessimiste sur l’aboutissement de cette réforme. Mais la réaction outrée des Bambocheurs de l’Assemblée qui vont devoir pour une fois redescendre sur Terre me donne un petit espoir.


Vas-y, Bayrou, fous-y une claque, tu sais y faire.


Image —-


Sur le web



Article complet sur https://www.contrepoints.org/2017/06/06 ... assera-eux
Oui Bayrou va moraliser tout !

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par wesker » 08 juin 2017, 23:50:52

Le député LR, Aubert explique que la suppression de la réserve parlementaire serait démagogique...mais comment les pays nordiques font ils ?

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par politicien » 13 juin 2017, 21:16:49

Moralisation de la vie politique : le Conseil d'Etat retoque une idée phare de la réforme

Dans son avis sur le projet de loi de moralisation de la vie politique, présenté par François Bayrou, le Conseil d’Etat s'est montré très critique sur la "banque de la démocratie" et a rejeté deux…




Dans son avis sur le projet de loi de moralisation de la vie politique, présenté par François Bayrou, le Conseil d’Etat s'est montré très critique sur la "banque de la démocratie" et a rejeté deux propositions sur le financement des partis, révèle le site du Monde mardi soir.





Mauvaise semaine pour François Bayrou. Après les révélations du JDD puis celles, attendues mercredi, du Canard enchaîné sur les assistants parlementaires du MoDem, le ministre de la Justice a été recadré par Edouard Philippe mardi matin... avant d'être recadré par le Conseil d'Etat. En effet, le site du Monde révèle mardi soir que la haute instance a retoqué une partie du projet de loi de moralisation de la vie politique, porté par le ministre de la Justice et qu'il doit présenté mercredi en Conseil des ministres.


Principal reproche fait par le Conseil d'Etat à la première réforme phare d'Emmanuel Macron : la "banque de la démocratie" proposée par le gouvernement serait une mauvaise idée. Lors de sa présentation du texte, le 1er juin, François Bayrou a expliqué que cette "banque de la démocratie" serait adossée à la Caisse des dépôts et consignations, comme la Banque publique d'investissement (BPI). "Il est insupportable qu'une banque privée ait droit de vie ou de mort sur un parti. Je ne suis pas souvent en accord avec Mme Le Pen, mais sur ce point, il y a un sujet", a-t-il ensuite expliqué avant de préciser que la mission de cette banque sera d'aider les formations politiques à trouver des financements.

Deux mesures retoquées car anticonstitutionnelles


(...)




Article complet sur http://www.lejdd.fr/politique/moralisat ... me-3360179
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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par wesker » 13 juin 2017, 23:03:49

Plutôt que de lancer une banque de la démocratie, qu'on commence par utiliser et réaffecter les fonds existant dans la banque publique d'investissement où auprès de la caisse des dépôts et consignations qui disposent de nombre de cadres et autres, relativement coûteux pour la gestion de l'argent des français.

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par politicien » 14 juin 2017, 22:40:34

Moralisation de la vie politique : deux textes et de multiples mesures pour redonner confiance

14 juin 2017, 00:00:00

VIDÉOS - Deux lois, l'une sur la probité et l'autre sur le financement des partis politiques, seront mises en discussion à l'été.


VIDÉOS - Deux lois, l'une sur la probité et l'autre sur le financement des partis politiques, seront  mises en discussion à l'été.



Elle ne s'appelle plus la loi sur la moralisation de la vie publique mais le projet «pour redonner confiance dans la vie démocratique». Trois véhicules législatifs sont prévus. Il y aura deux lois, l'une sur la probité et l'autre sur le financement des partis politiques - mises en discussion à l'été - et une révision constitutionnelle, programmée à l'automne. D'ici là, le ministre de la Justice engage un débat public sur son projet.


• La fin des régimes d'exception. Elle interviendra lors de la réforme constitutionnelle. La Cour de justice de la République (CJR) sera supprimée pour que ne soit plus différenciée la justice des puissants de celle des citoyens. Par ailleurs, les présidents de la République ne siégeront plus au Conseil constitutionnel, afin d'éviter qu'«ils ne soient juge et partie quand il s'agira d'examiner des questions prioritaires de constitutionnalité au sujet de lois qu'ils ont fait voter».


• Pas plus de trois mandats. À l'exception des maires des toutes petites communes, il ne sera plus possible d'exercer plus de trois mandats identiques successifs pour les députés, les sénateurs ou les «grands mandats locaux». Par ailleurs, les ministres devront choisir entre leur fonction au gouvernement et leur mandat local. Ils auront deux mois pour choisir.


• Ministres et parlementaires ne pourront plus employer leurs proches. Sans surprise, ascendants, descendants et conjoints seront interdits de recrutement. Cela s'applique aux membres du gouvernement, aux parlementaires et membres des exécutifs locaux. Quant aux emplois croisés, qui consistent à embaucher les parents d'un collègue, ils seront soumis à déclaration dans le cadre de celle d'intérêts exigée pour les élus. Actuellement une centaine de députés, soit plus d'un sur six, emploient un membre de leur famille.


• L'exigence de probité. Les parlementaires devront justifier de leurs obligations fiscales sous peine d'être déchus par le Conseil constitutionnel. Par ailleurs, «une peine d'inégibilité de plein droit pour une durée maximale de dix ans» sera créée pour toute personne ayant fait l'objet d'une condamnation pénale pour les crimes ou pour les délits portant atteinte à la probité.


(...)


Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/2017/0 ... fiance.php
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Hector

Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par Hector » 14 juin 2017, 23:30:44

Quand Bayrou démissionne t'il pour restaurer la confiance des français envers le gouvernement ?

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par wesker » 14 juin 2017, 23:31:17

A travers ce texte de lois, Bayrou semble vouloir marquer son passage à ce ministère, et parvient à faire face aux tensions, aux divergences qui ne manqueront pas de s'exprimer comme le démontre ce début de quinquennat. Sur la teneur de révélations journalistes, il n'y a rien de vraiment nouveau mais il devra, je pense, s'en expliquer pour ne pas laisser le doute et la critique s'installer dans un pays déjà rongé par la défiance et l'abstention.

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par politicien » 12 juil. 2017, 07:05:06

Le Sénat contre l'interdiction des emplois familiaux

12 juil. 2017, 00:00:00

Le Sénat s'est prononcé dans la nuit contre une mesure-phare du projet de loi de moralisation de la vie politique, l'interdiction des emplois familiaux p…

Image



Le Sénat s'est prononcé dans la nuit contre une mesure-phare du projet de loi de moralisation de la vie politique, l'interdiction des emplois familiaux pour les parlementaires.

» Lire aussi - Moralisation de la vie publique, la loi emblématique de Macron
Le gouvernement aura la possibilité de réintroduire cette disposition, conséquence du "Penelopegate" qui avait marqué la campagne présidentielle, lors de la lecture du texte à l'Assemblée nationale.


Contre l'avis du gouvernement et de la commission des lois, les sénateurs ont adopté un amendement de retrait de Jacques-Yves Collombat (RDSE, à majorité PRG) qui estime que "cette disposition n'offre pas une solution satisfaisante à l'objectif du texte, qui vise à rétablir la confiance des citoyens dans l'action publique".

(...)


Article complet sur http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/ ... iliaux.php
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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par omega95 » 12 juil. 2017, 10:02:33

La vie politique française n'est pas prête d'être moralisée...
Ceux qui ont la main dans le pot de confiture sont les mêmes qui doivent le refermer, mais comment faire en gardant la main dans le pot ?!
Simple : Ils ne referment pas le pot...
Ne mens pas, ne voles pas, ne triches pas, les gouvernements n'aiment pas la concurrence
> Les dormeurs doivent se réveiller ! >L'Etat ne veut pas notre bien, il veut nos biens !
NOUS CITOYENS / Pour les votes Blancs !

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par wesker » 12 juil. 2017, 12:31:18

tu m'étonnes, ils vantes la flexibilité mais souhaitent préserver leurs fiston des difficultés à s'insérer sur le marché de l'emploi en n'ayant aucune expérience, ils préfèrent leur fournir les armes qui sont nécessaire à l'insertion. Ce n'est juste qu'une volonté, assumé de préserver l'entre soi social qui caractérise le Sénat !

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par politicien » 27 juil. 2017, 19:53:36

Ministres et députés ne pourront plus embaucher leur famille

Les députés ont voté jeudi l'interdiction d'employer, pour les ministres et les parlementaires, des membres de leur famille.


Les députés ont voté jeudi l'interdiction d'employer, pour les ministres et les parlementaires, des membres de leur famille.


C'était une promesse de campagne d'Emmanuel Macron. L'Assemblée a voté jeudi l'interdiction de l'emploi de collaborateurs familiaux par les parlementaires, mesure phare du projet de loi de moralisation de la vie publique, débattue en ce moment au Palais-Bourbon. "Mettre fin au népotisme", telle était la volonté du Président, annoncée pendant sa campagne, en mars, après l'affaire des emplois potentiellement fictifs de l'épouse et des enfants du candidat Les Républicains (LR), François Fillon. Les députés ont donné leur feu vert par un vote à main levée à l'article 4 du projet de loi ordinaire "pour la confiance dans la vie publique" prévoyant cette interdiction, comme ils l'avaient fait la veille pour les membres du gouvernement.


Seront interdits les emplois familiaux "pour la famille proche" (conjoint, partenaire de Pacs, concubin, parents et enfants ainsi que ceux du conjoint, partenaire de Pacs ou concubin), sous peine de 3 ans de prison et 45.000 euros d'amende. Pour l'emploi de toute autre personne du second cercle (ayant un "lien familial", membre ou ancien membre de la famille), il y aura une obligation de déclaration, comme en cas d'emploi croisé (embauche d'un collaborateur de la famille d'un autre élu ou ministre).

(...)


Article complet sur http://www.lejdd.fr/politique/ministres ... le-3398495
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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par johanono » 27 juil. 2017, 19:59:50

C'est la mesure gadget par excellence, mais il paraît qu'elle répond aux attentes de l'opinion publique...

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par wesker » 27 juil. 2017, 21:20:05

C'est une mesure annonce, effectivement, mais bon, j'imagine que les fistons n'auront aucune difficulté pour exercer auprès d'un collègue du parlementaire, et j'avoue n'avoir aucun doute sur la capacité de ces gens là à préserver leurs intérêts et leur entre soi auquel je les crois profondément attaché !

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Re: Et pour commencer, la moralisation de la vie publique

Message non lu par johanono » 27 juil. 2017, 21:39:28

Les parlementaires devront présenter des justificatifs pour être indemnisés

L’Assemblée nationale a voté jeudi la disparition de l’indemnité représentative de frais de mandat (IRFM) des parlementaires, un forfait qui n’était pas contrôlé, et son remplacement par un système de remboursement sur justificatifs.

Article complet sur http://www.ouest-france.fr/politique/in ... es-5158704
Encore une mesure d'affichage, qui risque de coûter plus cher aux finances publiques qu'elle ne rapportera. :star8:

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