Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
- wesker
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Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
GIBET
Macron me semble plutôt favorable à l'Union Européenne telle qu'elle fonctionne, et les remarques adressées à Juncker le sont, tu ne l'ignores pas, dans une période électorale, dans laquelle le Président souhaite pouvoir disposer d'une majorité.
Est ce ton retour sur le forum ?
Macron me semble plutôt favorable à l'Union Européenne telle qu'elle fonctionne, et les remarques adressées à Juncker le sont, tu ne l'ignores pas, dans une période électorale, dans laquelle le Président souhaite pouvoir disposer d'une majorité.
Est ce ton retour sur le forum ?
Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Répétition d'arguments éculés que j'ai déjà démontés auparavant (et d'autres aussi). il n'est pas particulièrement difficile d'acquérir des sociétés allemandes ... pour autant que les actionnaires soient vendeurs. Bosch par exemple est une société privée non-cotée en bourse, donc par définition difficile à acquérir. Comme c'est le cas partout dans le monde pour toute société privée non-cotée en bourse. La TVA sociale n'est pas du protectionnisme comme je l'ai signalé encore assez récemment.wesker a écrit : ↑27 mai 2017, 13:59:50Tu évoques l'absence de mesure protectionniste, essaye donc d'acquérir un tiers du capital de Bosch ou de VW tu verras si l'Allemagne est si favorable que cela au libre échange, par ailleurs ils pratiquent sur les importations une TVA (dite TVA sociale) quand leurs productions bénéficient d'un allègement de cotisation ce qui est, tout de même une forme de protectionnisme et enfin, en matière de panneaux photovoltaïques, l'Allemagne a su se distinguer à l'égard des importations de la Chine...alors dire qu'ils ne pratiquent pas le protectionnisme peut paraître surprenant de ta part.
On peut critiquer l'Allemagne pour bien des choses. Mais franchement, des critiques basées sur des éléments non-factuels n'ont aucune crédibilité.
Dieu est mort. Marx est mort. Et moi-même je ne me sens pas très bien ... (Woody Allen)
- wesker
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Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Incognito...
Tu peux arguer des complexités juridiques, je fais simplement constater que si Siemens peut se porter acqéreur de Alstom, il sera très difficile pour une entreprise française d'acquérir un fleuron allemand. Mais je serais heureux de me tromper. Historiquement, que tu le veuilles où non l'Allemagne a voulu accroître son influence au sein de l'Europe, pas le contraire, dès lors si tu connais des fleurons allemands détenus par des boites françaises, n'hésites pas à les indiquer.
Tu peux arguer des complexités juridiques, je fais simplement constater que si Siemens peut se porter acqéreur de Alstom, il sera très difficile pour une entreprise française d'acquérir un fleuron allemand. Mais je serais heureux de me tromper. Historiquement, que tu le veuilles où non l'Allemagne a voulu accroître son influence au sein de l'Europe, pas le contraire, dès lors si tu connais des fleurons allemands détenus par des boites françaises, n'hésites pas à les indiquer.
Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Ce ne sont pas des mesures de protectionnisme restrictif mais plutôt un état d'esprit qui s'applique sans qu'il y ait réellement besoin de contraindre les consommateurs (ce que l'UE refuserait). Mais tu as raison sur le fait que c'est aussi ça qui fait "gagner" l'Allemagne et je suis tout à fait favorable à ce que les Français s'en inspirent. Mais que faire concrètement pour cela ? Marquer l'origine France des produits, ça se fait désormais. Quant à la TVA sociale, je me suis aussi exprimé dessus.wesker a écrit : ↑27 mai 2017, 13:59:50Mais moi également Yakiv, pour cela néanmoins des mesures telles que la modification du marketing, de la publicité, de la communication à l'égard des consommateurs semble nécessaire. Tu évoques l'absence de mesure protectionniste, essaye donc d'acquérir un tiers du capital de Bosch ou de VW tu verras si l'Allemagne est si favorable que cela au libre échange, par ailleurs ils pratiquent sur les importations une TVA (dite TVA sociale) quand leurs productions bénéficient d'un allègement de cotisation ce qui est, tout de même une forme de protectionnisme et enfin, en matière de panneaux photovoltaïques, l'Allemagne a su se distinguer à l'égard des importations de la Chine...alors dire qu'ils ne pratiquent pas le protectionnisme peut paraître surprenant de ta part.
Naturellement ce n'est pas un reproche, c'est juste un constat de ce qui peut, à mon sens aussi expliquer leurs excédents commerciaux et budgétaires qui ne proviennent pas que des mesures vertueuses et austéritaires qu'ils pratiqueraient.
- wesker
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Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Un état d'esprit se travaille, s'acquiert culturellement par la communication, la publicité et autres....
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Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
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Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Le néophyte Macron fait un sans-faute sur la scène internationale
28 mai 2017, 00:00:00
Le président a bénéficié d’un accueil favorable à Bruxelles puis en Sicile au G7, où il a pu s’afficher avec de nombreux chefs d’Etat. Son marathon diplomatique va se poursuivre.
Le président a bénéficié d’un accueil favorable à Bruxelles puis en Sicile au G7, où il a pu s’afficher avec de nombreux chefs d’Etat. Son marathon diplomatique va se poursuivre.
Le Monde | 28.05.2017 à 06h42 • Mis à jour le 28.05.2017 à 07h54 | Par Bastien Bonnefous (envoyé spécial à Taormine, Italie) et Marc Semo (envoyé spécial à Taormine, Italie)
Moins de trois semaines après son élection, Emmanuel Macron a ainsi pu s’afficher avec l’essentiel des chefs d’Etats et de gouvernements mondiaux. Après une rencontre avec les dirigeants des pays membres de l’OTAN, jeudi 25 mai à Bruxelles, il a en effet retrouvé les responsables du G7 pour un mini-sommet organisé vendredi et samedi à Taormine, en Sicile.
Poignées de mains, photos de groupes, échanges bilatéraux, discours officiels… autant d’étapes délicates pour juger à chaque fois du comportement et de l’aisance diplomatiques du nouveau venu, accompagné de son épouse Brigitte Macron et des membres de la cellule diplomatique de l’Elysée, dirigée par le « sherpa » Philippe Etienne.
Au final, pas de faute pour le néophyte, qui s’est félicité, samedi, lors d’une conférence de presse à l’issue du G7, des « échanges actifs autour de la table avec les sept pour mieux comprendre les contraintes de chacun ».
Lire aussi : Sommet du G7 : une déclaration a minima, Donald Trump en opposition ouverte
Trump est « à l’écoute, avec l’envie de travailler »
Un exercice maîtrisé par Emmanuel Macron, jusqu’à son refus de commenter depuis Taormine les difficultés hexagonales de son ministre de la cohésion des territoires, Richard Ferrand. « Les premiers pas d’un président sont tout un symbole, si vous trébuchez, c’est tout un quinquennat que vous traînez derrière, en difficulté », a analysé, vendredi depuis Paris, le porte-parole du gouvernement français, Christophe Castaner, proche de M. Macron.
Les réunions bruxelloise et sicilienne ont surtout permis au président français de rencontrer son homologue américain, Donald Trump, qui n’avait pas caché sa préférence pour son adversaire du Front national (FN), Marine Le Pen, lors de la campagne présidentielle française.
Leur face à face était attendu, tant les positions de Paris et de Washington divergent sur de nombreux sujets internationaux (respect de l’accord de Paris sur le climat, définition des règles du commerce mondial, politique vis-à-vis de la Russie, etc.).
(...)
Article complet sur http://www.lemonde.fr/international/art ... _3210.html
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
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Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Je suis assez surpris de voir l'enthousiasme que Macron suscite, notamment dans les commentaires de la presse, alors qu'en dehors des rencontres dont nous ne connaissons pas la teneur, il ne me semble pas que Trump ait particulièrement évolué sur les questions qui paraissent prioritaire pour la France.
Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Oui, tout est une question d'image donnée, le contenu importe peu désormais.wesker a écrit : ↑28 mai 2017, 10:54:59Je suis assez surpris de voir l'enthousiasme que Macron suscite, notamment dans les commentaires de la presse, alors qu'en dehors des rencontres dont nous ne connaissons pas la teneur, il ne me semble pas que Trump ait particulièrement évolué sur les questions qui paraissent prioritaire pour la France.
Macron a dit dans une interview qu'il s'était longuement entraîné pour la poignée de main, où va-t-on...
- wesker
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Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
C'est du grand n'importe quoi, selon moi, mais bon, si l'on continue dans cette tendance et si les citoyens votent pour des impressions, des slogans et des une de magazines, qu'ils ne se plaignent pas, ensuite.
Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
D'où ma conviction qu'il devient urgent de dépersonnaliser la vie politique, pour adopter, pourquoi pas, un système se rapprochant un peu des votations suisses où on passe plus de temps à voter pour des projets qu'à voter pour des personnes.
Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Au sommet de l’OTAN, le réquisitoire déplacé, brutal et maladroit de Donald Trump
26 mai 2017, 00:00:00
Editorial. A Bruxelles, devant 27 dirigeants de pays membres de l’Alliance atlantique, le président américain a choisi de mettre l’accent sur ce qui divise plutôt que sur ce qui rassemble.
Editorial. A Bruxelles, devant 27 dirigeants de pays membres de l’Alliance atlantique, le président américain a choisi de mettre l’accent sur ce qui divise plutôt que sur ce qui rassemble.
Donald Trump à l'ambassade des Etats Unis à Bruxelles le 25 mai. MICHAEL ZUMSTEIN / VU POUR LE MONDE
Editorial du « Monde ». En visite officielle en Arabie saoudite, première étape de son périple, au début de la semaine, le président Donald Trump s’était déclaré soucieux de ne pas « faire la leçon » aux dirigeants du monde arabo-musulman. Le président américain ne s’est pas embarrassé de telles prévenances à l’égard de ses alliés européens, jeudi 25 mai, à Bruxelles. Devant 27 chefs d’Etat et de gouvernement de pays membres de l’OTAN qui l’écoutaient, debout, M. Trump, choisissant de mettre l’accent sur ce qui divise plutôt que sur ce qui rassemble, s’est livré à un réquisitoire déplacé, maladroit et contre-productif sur les niveaux de dépenses de défense.
Déplacé, parce que, au lendemain de l’attentat à Manchester, l’ambiance était solennelle et parce que les Européens venaient de faire une concession aux Etats-Unis en acceptant que l’OTAN s’implique davantage, en tant que telle, dans la lutte antiterroriste. Après avoir fait observer une minute de silence pour les victimes de Manchester, Donald Trump est immédiatement passé aux affaires de financement, auxquelles il a consacré l’essentiel de son discours, sur un ton comminatoire.
Maladroit, parce que les Européens, soumis déjà par M. Obama à ces reproches – justifiés – sur la faiblesse de leur contribution au partage du fardeau de l’Alliance atlantique, ont entrepris un réel effort pour augmenter ces dépenses. Ceux qui sont encore loin de consacrer 2 % de leur PIB au budget de défense se sont engagés à le faire d’ici à 2024. M. Trump est en droit de leur demander d’accélérer ce calendrier ; il eût été plus efficace de sa part de le faire, plutôt que de les sermonner comme des enfants.
Contre-productif, enfin, parce que cette brutalité, verbale et physique, manifestée notamment par la manière dont le président américain a écarté de son chemin le premier ministre du Monténégro, n’est pas de nature à améliorer le climat entre Américains et Européens, dans un contexte où leur unité est pourtant cruciale.
Si M. Trump a longuement rappelé leurs devoirs aux Européens, il a par ailleurs ostensiblement omis de confirmer l’engagement des Etats-Unis à appliquer l’article 5 de la charte atlantique, pierre angulaire de l’Alliance, qui fonde l’obligation d’intervenir pour défendre tout allié attaqué. La seule fois où cet article a été appliqué, faut-il le rappeler à M. Trump, il l’a été par les Européens, qui se sont battus aux côtés des Américains en Afghanistan après les attaques du 11-Septembre.
Elu sur le slogan « America First », Donald Trump applique cette philosophie à sa diplomatie, y compris à l’égard de ceux qui sont supposés être ses amis. Ce ne doit pas être une surprise. Si une leçon positive peut être tirée de cette première tournée à l’étranger du président américain, sur fond de divergences transatlantiques persistantes et de chaos politique à Washington, c’est celle-ci : non seulement les Européens doivent prendre davantage en charge leur sécurité, mais ils doivent le faire ensemble, en construisant une défense européenne. Alliés, certes, mais autonomes.
Article complet sur http://mobile.lemonde.fr/idees/article/ ... _3232.html
- wesker
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Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
Sur cette question légitime, Trump offre à l'Europe l'ouverture d'un débat sur son arsenal de défense et son appartenance à la coalition. Des pays qui assument leurs volonté de maintenir leur présence au sein cette alliance, d'autres qui s'interrogent, quand enfin, certains refusent d'augmenter leur contribution alors qu'ils bénéficient effectivement d'une protection que les accords de cette coalition permettent d'assurer.
En l'occurrence, il appartient aux européens de définir leur volonté de rester où non membre de cette coalition et le cas échéant de définir ce que serait leur future défense. De ce point de vue, compte tenu des aventures militaires récentes de la coalition atlantique, la question reste entière et l'alternative également incertaine. Il me semble que c'est l'un des sujets diplomatiques bien plus important que la poignée de main.
En l'occurrence, il appartient aux européens de définir leur volonté de rester où non membre de cette coalition et le cas échéant de définir ce que serait leur future défense. De ce point de vue, compte tenu des aventures militaires récentes de la coalition atlantique, la question reste entière et l'alternative également incertaine. Il me semble que c'est l'un des sujets diplomatiques bien plus important que la poignée de main.
Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
En même temps, je ne vois pas comment Trump peut évoluer... il s'est présenté au monde avec une dialectique définitive, et ça se vérifie.wesker a écrit : ↑28 mai 2017, 10:54:59Je suis assez surpris de voir l'enthousiasme que Macron suscite, notamment dans les commentaires de la presse, alors qu'en dehors des rencontres dont nous ne connaissons pas la teneur, il ne me semble pas que Trump ait particulièrement évolué sur les questions qui paraissent prioritaire pour la France.
Vos mains ont un cerveau: ne les mettez pas dans vos poches
Re: Otan, G7, Poutine : les enjeux du marathon diplomatique de Macron
On va là ou c'est vital: tout se jouera dans cette poignée de main, et dans le retentissement de son image. Donc, je vous demande à quoi sert le "contenu", si la poignée de main est ratée. Le contenu on le connait dans les grandes lignes, c'est la poignée de main qui décidera de sa survie. S’entraîner à une poignée de main me parait totalement sérieux, nettement plus que de faire du scooter dans Paris avec les codes nucléaires dans la poche, ou de refaire la politique économique du pays sur le yacht de Boloré.Yakiv a écrit : ↑28 mai 2017, 11:19:35Oui, tout est une question d'image donnée, le contenu importe peu désormais.wesker a écrit : ↑28 mai 2017, 10:54:59Je suis assez surpris de voir l'enthousiasme que Macron suscite, notamment dans les commentaires de la presse, alors qu'en dehors des rencontres dont nous ne connaissons pas la teneur, il ne me semble pas que Trump ait particulièrement évolué sur les questions qui paraissent prioritaire pour la France.
Macron a dit dans une interview qu'il s'était longuement entraîné pour la poignée de main, où va-t-on...
Mais pourquoi être surpris de l'enthousiasme autour de Macron? Nous n'avons pas eu de politique extérieure digne de ce nom depuis De Villepin! Je veux bien comprendre que vous boudiez parce que ce n'est pas votre cheval, mais soyez sur que vous êtes conviés à vous réjouir d'un retour de l'initiative française, à brides abattues, (pour rester dans l'équitation).
Vos mains ont un cerveau: ne les mettez pas dans vos poches
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