Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
- Jeff Van Planet
- Messages : 22119
- Enregistré le : 08 juin 2013, 11:41:21
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
ceux qui n'ont que leur salaire seront gagnants. Ceux qui ont des beaux salaires plus des revenus de complément (ie bien locatif) seront perdants. Les rentiers seront eux aussi perdant.
Les fonctionnaires, eux seront gagnants, comme d'hab.
Les fonctionnaires, eux seront gagnants, comme d'hab.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
J.Saramago
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Narbonne, à ta calculette.Les retraités découvrent l'ampleur de la hausse de la CSG
02 févr. 2018, 16:32:39
Des personnes touchant moins de 1200 euros ont vu leur pension baisser. Une mobilisation est prévue le 15 mars.
Des manifestants défilent contre la hausse de la CSG, en septembre 2017 à Paris. Julien Mattia/NurPhoto/Imageforum
Des personnes touchant moins de 1200 euros ont vu leur pension baisser. Une mobilisation est prévue le 15 mars.
Ils avaient beau s'y attendre, le choc est rude! Les retraités découvrent l'ampleur de la baisse de leur pension, suite à l'augmentation au 1er janvier de 1,7 point de la CSG, non compensée - contrairement aux actifs - par une baisse de cotisations. La première salve est intervenue le 2 janvier quand ils ont reçu leur retraite complémentaire, versée chaque début de mois. «Beaucoup ont été surpris car ils n'ont pas intégré qu'on les payait d'avance», observe l'Agirc-Arrco, le principal régime de retraite complémentaire.
Mais le coup le plus dur est prévu le 9-10 février quand les 14 millions de retraités du régime général recevront leur pension de base de janvier, versée à terme échu. Les caisses de retraite voient déjà affluer les questions de retraités inquiets qui, informés par courrier, ne comprennent pas sur quoi porte la hausse de CSG. «Il y a ceux qui s'attendaient à une baisse de leur retraite et ceux, victimes du discours sur les 1200 euros, qui pensaient passer sous la barre mais vont se retrouver impactés», note Didier Hotte, de l'Union confédérale des retraités FO. Et pour cause! Édouard Philippe avait indiqué que «la CSG n'augmentera pas pour les 40% de retraités qui touchent des petites pensions inférieures à 1200 euros».
LR en embuscade
Or les retraités se sont basés sur leur pension nette, sans anticiper que les cotisations sont calculées sur les montants bruts, y compris les majorations pour enfants. Résultat, la hausse de la CSG correspond en moyenne à une baisse de pension nette de 1,85%…
Autre subtilité, la Caisse nationale d'assurance vieillesse (Cnav) se base sur le revenu fiscal de référence (RFR, figurant sur l'avis d'impôt 2017), et non sur la seule pension, pour déterminer lequel des trois taux de CSG appliquer: 0% pour les plus pauvres, 3,8% pour les moins modestes ou 8,3% (après la majoration de 1,7 point) pour les plus «aisés». Tous les retraités dont le RFR excède 14.404 euros (pour une part) sont soumis au taux fort… qui reste toutefois inférieur à celui des actifs (9,2%).
«La CSG n'augmentera pas pour les 40% de retraités qui touchent des petites pensions inférieures à 1200 euros»
Édouard Philippe, premier ministre
Surfant sur la fronde dans les établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), l'intersyndicale composée de 9 organisations et associations de retraités a d'ores et déjà appelé à une mobilisation nationale le 15 mars. La droite, de son côté, s'est engouffrée dans la brèche. Jugeant la mesure «indéfendable», Laurent Wauquiez, le président de LR, reprend en boucle le même exemple, tiré de chez lui: «Deux jeunes retraités, qui ont moins de 65 ans et ont chacun 1000 euros de retraite, vont avoir une hausse de la CSG.»
Le gouvernement, lui, rappelle que la hausse de CSG sera compensée pour une grande partie des retraités par la suppression progressive de la taxe d'habitation pour 80% des Français. Et que les poches de pauvreté se situent plus sur les familles monoparentales et en particulier leurs enfants, que sur les retraités. «On entend beaucoup parler de la CSG, mais moins des 25 millions de salariés qui, depuis quelques jours, ont vu une augmentation nette de leur salaire», a réagi sur Twitter Christophe Castaner, le délégué général de La République en marche.
Cet article est réservé aux abonnés. 85% reste à lire.
Je me connecte
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/retraite/2018/02 ... lefigarov3
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Ils furent avertis, prévenus et ce durant la campagne des présidentielles. Qu'ils assument leurs suffrages, désormais et se taisent ! Où qu'ils s'unissent aux salariés éclairés, lucides, aux oubliés du mondialisme et qu'ils apportent leurs contributions, leurs moyens afin de construire une alternative qui ne se réduise pas à la défense des avantages que les uns ou les autres peuvent avoir. Il n'est plus efficace d'opposer une lutte générationnelle à l'intérêt général, car l'intérêt des retraités est que les actifs soient nombreux à travailler et perçoivent des rémunérations satisfaisantes qui servent de base aux recettes des organismes de retraite
- Narbonne
- Messages : 15348
- Enregistré le : 04 sept. 2011, 16:12:50
- Localisation : Région parisienne
- Contact :
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Je l'ai déjà vu sur les retraites versées par les caisses complémentaires qui versent en début de mois et pas avec un décalage.
Le piège est que pour savoir si on subit cette augmentation, le calcul est fait sur les revenus du foyer fiscal. Donc mon épouse qui a une petite retraite va avoir droit à la hausse de la csg à cause de ma retraite. Donc l'histoire des 40% non impactés c'est du pipeau
Malgré tout, il me semble normal que la csg des retraités soit la même que les actifs
Le piège est que pour savoir si on subit cette augmentation, le calcul est fait sur les revenus du foyer fiscal. Donc mon épouse qui a une petite retraite va avoir droit à la hausse de la csg à cause de ma retraite. Donc l'histoire des 40% non impactés c'est du pipeau
Malgré tout, il me semble normal que la csg des retraités soit la même que les actifs
Ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait.
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Il y a donc des retraités lucides en France. Ce constat est plutôt réjouissant.Ces retraités qui soutiennent toujours Macron malgré la hausse de la CSG
Premières victimes des ajustements fiscaux du début du quinquennat, les retraités macronistes continuent de soutenir le gouvernement. Mais espèrent que les prochains arbitrages budgétaires n’iront pas en leur défaveur.
Article complet sur https://www.msn.com/fr-fr/actualite/fra ... ar-BBJcM2J
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Les retraités savaient sur quoi ils s'engageaient, il est donc cohérent qu'ils se montrent aujourd'hui plutôt favorable à ce genre d'orientation. Sur le fonds, certains comprennent que la modération salariale et la flexibilité ,tant vantée par les libéraux démocrates exposent les actifs à des carrières et donc des cotisations qui ne sont pas continuent et qui pénalisent donc les différentes caisses de retraites dont ils sont bénéficiaires.
Eux pouvaient se prévaloir de la stabilité professionnelle et d'une hausse des salaires qui garantissaient la stabilité de ce système intergénérationnel auquel tant de français restent attachés. Dès lors, il est légitime qu'ils y contribuent ayant soutenu et, parfois milité en faveur de ce modèle de société auquel ils ne furent pas exposés au cours de la vie professionnelle.
Eux pouvaient se prévaloir de la stabilité professionnelle et d'une hausse des salaires qui garantissaient la stabilité de ce système intergénérationnel auquel tant de français restent attachés. Dès lors, il est légitime qu'ils y contribuent ayant soutenu et, parfois milité en faveur de ce modèle de société auquel ils ne furent pas exposés au cours de la vie professionnelle.
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Bon, il y a aussi des retraités un peu moins lucides :
Faut-il rappeler à ce retraité à l'indignation sélective que ça fait des années qu'il existe une discrimination en faveur des retraités, qui bénéficient d'un taux de CSG inférieur à celui des actifs ?
Nous verrons bien l'issue de cette procédure.Retraité, il saisit la cour européenne des Droits de l’Homme
La hausse de la CSG n’est qu’une mesure supplémentaire qui s’inscrit dans la continuité d’autres mesures prises depuis 25 ans. Mais pour Jean, qui a mené toute sa carrière à la centrale nucléaire de Gravelines, trop c’est trop… Il a saisi la cour européenne des Droits de l’Homme pour discrimintation (CEDH).
Article complet sur http://lavdn.lavoixdunord.fr/318442/art ... de-l-homme
Faut-il rappeler à ce retraité à l'indignation sélective que ça fait des années qu'il existe une discrimination en faveur des retraités, qui bénéficient d'un taux de CSG inférieur à celui des actifs ?
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Nous en avons déjà discuté et je vais encore me répéter : les retraités n’ont jamais bénéficié d’un avantage concernant la CSG puisque, lors de la création de cette taxe, elle était déjà compensée pour les salariés par une réduction des cotisations sociales.
Il serait étonnant mais très amusant que la Cour Européenne rende un avis différent de celui du Conseil Constitutionnel, qui a validé cette hausse. Ce serait pour le coup un camouflet pour le CC, d’autant que cette validation, peu étayée, a étonné plus d’un constitutionnaliste.
Il serait étonnant mais très amusant que la Cour Européenne rende un avis différent de celui du Conseil Constitutionnel, qui a validé cette hausse. Ce serait pour le coup un camouflet pour le CC, d’autant que cette validation, peu étayée, a étonné plus d’un constitutionnaliste.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Oui enfin, les retraités sont, à mon sens plus consommateurs de protection sociale, au moins dans sa branche maladie, que les actifs, qu'ils puissent se prévaloir d'un taux de CSG plus favorable que les actifs ne me semble pas entièrement justifié.
Ce retraité, d'ailleurs ne me semble pas être des plus modestes et, lors de l'élection présidentielle, Macron assuma cette volonté d'augmenter la CSG, que les mêmes qui se mobilisèrent lors des élections présidentielles viennent aujourd'hui expliquer qu'il faudra qu'il renonce à ses engagements de campagne me semble assez paradoxal, avec les critiques faites à l'encontre de ses prédécesseurs qui se faisaient élire sur un projet et en pratiquait un autre.
En l'occurrence, chacun savait qu'il était favorable à la loi travail de Valls qu'il voulait plus dure encore, qu'il voulait recourir aux ordonnances, etc...et lors du débat d'entre deux tours, nombreux reprochèrent à Marine Le Pen d'avoir mis en avant ces réalités. Je n'ai pas voté en faveur de cette majorité mais estime qu'il est cohérent que les retraités participent, pour certains à l'effort dont le pays a besoin, sachant que ce dont ils ont pu se prévaloir ne sera pas accordé aux générations qui viennent (retraite à 60 ans, protection sociale relativement généreuse et nous devons nous battre pour la préserver, la moderniser..., exonération de la redevance télé, avantage tarifaire en tout genre lié à l'âge, décote sur l'impôt sur le revenu)
Ce retraité, d'ailleurs ne me semble pas être des plus modestes et, lors de l'élection présidentielle, Macron assuma cette volonté d'augmenter la CSG, que les mêmes qui se mobilisèrent lors des élections présidentielles viennent aujourd'hui expliquer qu'il faudra qu'il renonce à ses engagements de campagne me semble assez paradoxal, avec les critiques faites à l'encontre de ses prédécesseurs qui se faisaient élire sur un projet et en pratiquait un autre.
En l'occurrence, chacun savait qu'il était favorable à la loi travail de Valls qu'il voulait plus dure encore, qu'il voulait recourir aux ordonnances, etc...et lors du débat d'entre deux tours, nombreux reprochèrent à Marine Le Pen d'avoir mis en avant ces réalités. Je n'ai pas voté en faveur de cette majorité mais estime qu'il est cohérent que les retraités participent, pour certains à l'effort dont le pays a besoin, sachant que ce dont ils ont pu se prévaloir ne sera pas accordé aux générations qui viennent (retraite à 60 ans, protection sociale relativement généreuse et nous devons nous battre pour la préserver, la moderniser..., exonération de la redevance télé, avantage tarifaire en tout genre lié à l'âge, décote sur l'impôt sur le revenu)
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
La CSG est un prélèvement obligatoire (impôt ou cotisation sociale, il y a débat), assis sur une grande variété de revenus, destiné à financer la protection sociale (notamment l'assurance-maladie). Il n'y a pas de raison particulière pour que les retraités aient un taux de CSG inférieur à celui des actifs, surtout quand on sait qu'ils sont les plus grands consommateurs de soins.
Il y a des gens qui gueulent contre la hausse de la CSG, mais il faut pourtant bien savoir que cette hausse n'a pas gommé la différence de traitement entre les actifs et les retraités.
Il y a des gens qui gueulent contre la hausse de la CSG, mais il faut pourtant bien savoir que cette hausse n'a pas gommé la différence de traitement entre les actifs et les retraités.
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Ce n’est pas le cas pour la raison que je vous ai déjà donnée à plusieurs reprises, à savoir que la CSG des salariés a été compensée en partie par une baisse des cotisations. J’ajoute que les retraités paient des mutuelles complémentaires élevées entièrement à leur charge et qui ne sont pas déductibles de leurs revenus, contrairement aux salariés.johanono a écrit : ↑20 févr. 2018, 13:37:52La CSG est un prélèvement obligatoire (impôt ou cotisation sociale, il y a débat), assis sur une grande variété de revenus, destiné à financer la protection sociale (notamment l'assurance-maladie). Il n'y a pas de raison particulière pour que les retraités aient un taux de CSG inférieur à celui des actifs, surtout quand on sait qu'ils sont les plus grands consommateurs de soins.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Peu importe que la CSG des salariés ait été compensée par une baisse des cotisations. Cette compensation signifie qu'avant l'instauration de la CSG, les salariés étaient les seuls à financer la protection sociale, par leurs cotisations sociales. L'instauration de la CSG a permis de diversifier le financement de la protection sociale. Mais avant l'instauration de la CSG comme après, la situation est restée la même : les retraités ne financent pas la protection sociale (notamment l'assurance-maladie) avec le même taux de cotisation que les salariés, et ce n'est pas normal.
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Les cotisations sociales étant la contrepartie de prestations sociales, et les retraités n'étant pas concernés par les arrêts maladie, le chômage ou les allocations familiales, il me semble logique qu'ils ne cotisent pas au même niveau que les actifs. Par ailleurs, la complémentaire santé des retraités n'est pas déductible de leurs revenus alors qu'elle l'est pour les actifs. Enfin, ils ont cotisé toute leur vie et se retrouvent une fois à la retraite avec des revenus amputés de 30%, voire davantage.johanono a écrit : ↑20 févr. 2018, 17:00:53Peu importe que la CSG des salariés ait été compensée par une baisse des cotisations. Cette compensation signifie qu'avant l'instauration de la CSG, les salariés étaient les seuls à financer la protection sociale, par leurs cotisations sociales. L'instauration de la CSG a permis de diversifier le financement de la protection sociale. Mais avant l'instauration de la CSG comme après, la situation est restée la même : les retraités ne financent pas la protection sociale (notamment l'assurance-maladie) avec le même taux de cotisation que les salariés, et ce n'est pas normal.
« le capitalisme est cette croyance stupéfiante que les pires des hommes feront les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » (Keynes)
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Certes, il est logique que les retraités ne financent pas l'assurance-chômage. Pour les allocations familiales, c'est plus discutable. Mais je maintiens qu'il n'y a aucune raison valable pour que les retraités participent moins que les actifs au financement de l'assurance-maladie. Car c'est bien de cela qu'il s'agit : le fait est que le taux de CSG affecté au financement de l'assurance-maladie reste plus élevé pour les actifs (source).
- wesker
- Messages : 32008
- Enregistré le : 18 mai 2009, 00:00:00
- Localisation : Proche de celles et ceux qui vivent dans le pays réel
Re: Hausse de la CSG : les gagnants et les perdants
Exactement
De toute manière les actifs étant plus exposés qu'auparavant à la flexibilité, ils auront des capacités cotisantes inférieures....ce qui se traduira par une augmentation des contributions des autres. Dans ce registre soit l'on décide de réduire le niveau, le périmètre de la protection sociale, c'est ce que suggèrent les libéraux, soit on accepte de relever le niveau des prélèvements, comme le proposent les différentes gauches soit on essayent un mix des deux comme le font les libéraux démocrates...On pourrait, aussi, dépasser ces querelles, analyser les besoins et les possibilités d'amélioration de l'efficacité de cette protection sociale afin d'en réduire le coût et d'en conserver le niveau.
Globalement, j'ai le sentiment que l'immense majorité des citoyens restent attaché à un niveau de protection sociale élevée, bien qu'ils en mesurent l'impact sur la compétitivité, l'activité économique et le pouvoir d'achat, il est donc nécessaire, si l'on souhaite rester raisonnable,et réaliste d'accepter de conduire cette réflexion.
De toute manière les actifs étant plus exposés qu'auparavant à la flexibilité, ils auront des capacités cotisantes inférieures....ce qui se traduira par une augmentation des contributions des autres. Dans ce registre soit l'on décide de réduire le niveau, le périmètre de la protection sociale, c'est ce que suggèrent les libéraux, soit on accepte de relever le niveau des prélèvements, comme le proposent les différentes gauches soit on essayent un mix des deux comme le font les libéraux démocrates...On pourrait, aussi, dépasser ces querelles, analyser les besoins et les possibilités d'amélioration de l'efficacité de cette protection sociale afin d'en réduire le coût et d'en conserver le niveau.
Globalement, j'ai le sentiment que l'immense majorité des citoyens restent attaché à un niveau de protection sociale élevée, bien qu'ils en mesurent l'impact sur la compétitivité, l'activité économique et le pouvoir d'achat, il est donc nécessaire, si l'on souhaite rester raisonnable,et réaliste d'accepter de conduire cette réflexion.
Qui est en ligne
Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur enregistré