L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
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Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
Xavier Bertrand : "On n’a peut-être plus grand-chose à faire ensemble"
INTERVIEW - Xavier Bertrand, le président LR des Hauts-de-France, règle ses comptes avec Sarkozy, Fillon, Macron, et flingue Laurent Wauquiez, qu’il n’affrontera pas pour la présidence du parti cet…
Xavier Bertrand se lâche. De la séquence électorale qui s'achève, il parle d'une période "insensée", qui était "imperdable pour la droite et qu'on a perdu". "La droite s’est coupée de la société, rétrécie. Au-delà de la défaite de François Fillon, c’est tout cela que nous payons", affirme dans le JDD le président des Républicains des Hauts-de-France, qui met en avant ses "vraies divergences" avec l'ancien candidat de son camp à la présidentielle pour expliquer son refus de Matignon. "Je ne veux pas renier mes idées, quelle que soit la fonction qu’on me propose." Idem quand Nicolas Sarkozy, candidat à la primaire, lui propose d'être aux commandes d'un "ministère de l'Intérieur élargi" en cas de victoire. Désormais Xavier Bertrand veut se consacrer à sa région et il l'assure : il ne sera pas candidat à la présidence des Républicains en novembre. Selon lui, Valerie Pécresse "serait une très bonne candidate".
(...)
Article complet sur http://www.lejdd.fr/politique/xavier-be ... le-3371225
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
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Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
qu'ils se débrouillent.
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
LR a attendu cinq ans pour reprendre le pouvoir de façon mécanique, ils pensaient qu'après le quinquennat Hollande, ils reprendraient automatiquement le pouvoir ! Qu'ils n'avaient juste qu'à attendre que Hollande se plante. Ils sont bien partis pour refaire la même chose ! Ils pensent qu'ils n'ont qu'à attendre que Macron se plante pour récupérer le pouvoir dans cinq ans !
"Ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients et ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés" - George Orwell, «1984»
Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
extrait de l'article JDD ci-dessusS'il revient longuement sur la primaire passée - "il n'y avait pas d'idées nouvelles" ou encore "c'était le grand bal des hypocrites" - Xavier Bertrand s'interroge aussi sur la suite. Notamment après le choix de certains dans son propre camp de ne pas appeler clairement à voter pour Emmanuel Macron contre Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. "C‘est une fracture terrible, qui reste ouverte. En réalité, il n’y a plus grand chose en commun entre nous." A ses yeux, entre cette droite et les "constructifs" qui font "un chèque en blanc à Macron", il y a "la place pour une troisième voie".
Une troisième voie ?
"Dans la profondeur de l'hiver, j'ai finalement appris qu'il y avait en moi un soleil invincible."
Albert Camus
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Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
Bertrand doit être en train de se dire qu'il aurait mieux fait de rejoindre Macron cet hiver ...
Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
Bertrand passe courageusement le témoin à Valérie Pécresse ... qui n'est pas candidate !Bertrand: «On n'a peut-être plus grand-chose à faire ensemble» avec LR
25 juin 2017, 00:00:00
LE SCAN POLITIQUE - Le président de la région des Hauts-de-France se montre critique vis-à-vis des Républicains et dresse un sombre bilan des derniers échecs électoraux du parti. Il ne briguera pas la…
LE SCAN POLITIQUE - Le président de la région des Hauts-de-France se montre critique vis-à-vis des Républicains et dresse un sombre bilan des derniers échecs électoraux du parti. Il ne briguera pas la présidence LR en novembre mais soutient Valérie Pécresse, son homologue d'Île-de-France, face à Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes.
Voici les cinq points à retenir de la longue interview accordée par Xavier Bertrand au Journal du Dimanche.
» EN DIRECT - Le fil politique du week-end
• Bertrand renonce à être candidat pour la présidence de LR
Le président de la région des Hauts-de-France ne briguera pas la tête du parti Les Républicains en novembre et se dit prêt à soutenir Valerie Pécresse qui «serait une très bonne candidate». En cause? La région reste sa «priorité», explique-t-il. «J'ai pris un engagement vis-à-vis des habitants des Hauts-de-France et j'ai l'intention de le tenir», a insisté l'ancien ministre du Travail de Nicolas Sarkozy. «Et je ne crois plus aux partis politiques à l'ancienne», a-t-il poursuivi en déplorant un fonctionnement «parisien, centralisé alors qu'il faudrait donner le pouvoir au terrain».
• Il soutient Pécresse et tacle Wauquiez
«Valérie Pécresse serait une très bonne candidate», s'ouvre-t-il. «Pour gagner, la droite et le centre doivent rassembler, pas cliver (...) Courir après l'extrême droite (...) c'est voué à l'echec». Il fait alors allusion à Laurent Wauquiez, président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. «Il court après l'extrême droite (...) même Marion Maréchal-Le Pen se déclare prête à travailler avec lui! Mais il n'y a pas que ça: il est le candidat de Sens commun. J'ai du respect pour chacun, mais la laïcité dans les partis politiques aussi, ça ferait du bien». D'après Le Parisien, Sens commun - émanation politique de la Manif pour tous - le soutient pour la présidence du parti les Républicains.
Dans Le JDD, Valérie Pécresse indique à propos d'une éventuelle candidature à la tête de LR: «Ce n'est pas le sujet du moment».
• Bertrand dresse un bilan sombre des dernières années LR
Le président des Hauts-de-France est également revenu sur l'échec de la droite aux dernières élections. «Le problème, c'est surtout que notre logiciel a plus de dix ans. Dans cette primaire, il n'y avait pas d'idées nouvelles (...) Nous avons perdu en cinq ans deux élections présidentielles et cette fois sans être au second tour». Xavier Bertrand ne se montre guère plus enthousiaste sur les législatives. «Soyons sérieux! (...) Nous sommes revenus avec moins de 100 députés (...) Ouvrons les yeux: nos électeurs nous ont quittés (...) Et demain, on rebondirait naturellement grâce à l'élection du président des Républicains? Le mal est beaucoup plus profond». Pour lui, le débat s'est trop concentré sur «la France identitaire». «Et si on apportait des réponses à la France inégalitaire?», propose-t-il. «Avec les fractures sociales, territoriales. Nous ne nous posons plus ces questions parce qu'on est focalisé sur le FN (...) Alors nous avons oublié d'être nous-mêmes, et au bout d'un moment, tout s'écroule».
• Défenseur d'une «troisième voie», qui «s'oppose et qui propose»
Interrogé sur la possibilé de quitter LR et de rejoindre le camp des «constructifs» - groupe parlementaire distinct de LR se disant «ouvert au dialogue» avec Macron -, Xavier Bertrand plaide pour une alternative. «Les constructifs, quoi qu'ils en disent, sont ceux qui soutiennent le président Macron et son action. Je pense qu'entre cette droite qui fait un chèque blanc à Macron et une autre droite revancharde qui veut empêcher y compris des bonnes réformes de voir le jour, il y a la place pour une troisième voie, une nouvelle opposition libre, qui s'oppose et qui propose».
» Macron laisse les francs-maçons sur la touche
• Macron, «le même phénomène» que Sarkozy «il y a dix ans»
Par ailleurs, tout en rappelant avoir été en contact avec l'entourage d'Emmanuel Macron à la fin de la campagne présidentielle, Xavier Bertrand a marqué sa différence avec le chef de l'Etat dont il n'est «pas sûr qu'il ait envie de s'ouvrir aux idées des autres». «Il a fait venir des gens de droite parce qu'il applique un adage connu: diviser pour régner», a cinglé Bertrand, tout aussi acide au sujet des premiers pas du nouveau locataire de l'Elysée. Impressionné par Macron? Visiblement non. «C'était le même phénomène il y a dix ans avec Sarkozy», constate -t-il. «Lui aussi bluffait tout le monde, lui aussi allait renouveler la vie politique, avec un nouveau style. Le PS était par terre. On connaît la suite. En politique, le problème n'est pas de briller, mais de durer».
» Popularité: Macron fait mieux que Hollande en début de mandat
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/le-sca ... or=EPR-211
- Jeff Van Planet
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Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
@Hector juste pour être sûr: quant tu dis "courageusement", tu es ironique?
Le grand problème de notre système démocratique c'est qu'il permet de faire démocratiquement des choses non démocratiques.
J.Saramago
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Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
Présidence des Républicains : pressée par Bertrand, Pécresse veut prendre son temps
Trois jours après avoir vanté dans le JDD la candidature de Valérie Pécresse à la présidence des Républicains, Xavier Bertrand a croisé la présidente de la région Île-de-France à Fontainebleau. Son amicale pression n'a pas été très bien perçue par l'intéressée.
Officiellement, c'était un hasard… Valérie Pécresse et Xavier Bertrand se sont croisés mercredi soir à Fontainebleau (Seine-et-Marne) à l'occasion du festival “SerieSeries”, et ce trois jours après l'interview au JDD dans laquelle le président des Hauts-de-France a estimé que son homologue d'Île-de-France serait une candidate idéale à la présidence des Républicains. Autant dire que la perspective d'une photo entre les deux ténors a relancé les spéculations. «Heureux», le maire Frédéric Valletoux, proche de Valérie Pécresse, se régalait à l'avance de ces retrouvailles dans cette «ville où, longtemps, l'histoire s'est faite». Suivez son regard… C'était avant que l'entourage de la présidente de l'Île-de-France démine le terrain: «C'était prévu depuis longtemps, ça n'a rien à voir avec les Républicains. Elle va uniquement participer à un débat sur la culture, elle ne s'éternisera pas». Appuyé par l'équipe de Xavier Bertrand: «C'est une rencontre fortuite». Un dîner était évoqué avant que les uns et les autres assurent qu'il n'en sera rien…
Article complet sur http://www.lefigaro.fr/politique/2017/0 ... -temps.php
« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire »
Le débat ne s'arrête jamais sur Actu-Politique
Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
Un peu mon neveu.Jeff Van Planet a écrit : ↑25 juin 2017, 17:26:37@Hector juste pour être sûr: quant tu dis "courageusement", tu es ironique?
Re: L'heure de la scission a sonné chez Les Républicains
Pour l'instant, je ne me revendique de rien. Je vais observer et même voter si on m'en donne l'occasion. Je peux soutenir Wauquiez sur une ligne libérale - conservatrice, mais je ne pourrais pas le soutenir sur une ligne conservatrice - trop souverainiste - antilibérale. Je peux soutenir Pécresse sur une ligne conservatrice - libérale aussi ou d'autres, mais je ne les soutiendrai pas sur une ligne centriste post-Juppé. Affaire à suivre.wesker a écrit : ↑22 juin 2017, 12:32:08Hector, si j'ai bien compris tu te revendiques dans LR qui serait non constructif ?
Pourtant, si cette famille politique adhère, pour une partie, aux idées de la majorité présidentielle, ceux qui s'y refusent en veulent encore plus. Si la déception venait s'exprimer, crois tu sincèrement que les français en voudraient encore plus ? Clairement, je pense que la droite doit repenser son logiciel idéologique et s'affranchir, je le crois des surenchères auxquelles l'ancien Président de la République nous a habitué.
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