Vers la fin (ou presque) du redoublement
Re: Vers la fin (ou presque) du redoublement
Ne trouves-tu pas encore plus décourageant pour un élève d'accéder, malgré lui, au niveau supérieur ? Il accumule du retard, il est encore plus perdu.
- El Fredo
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Re: Vers la fin (ou presque) du redoublement
Le retard ne s'accumule pas forcément plus que pour un "bon" élève qui oublie ce qu'il a appris au fur et à mesure du temps. Combien d'entre nous savent faire encore une identité remarquable, programme de 4e ?
If the radiance of a thousand suns were to burst into the sky, that would be like the splendor of the Mighty One— I am become Death, the shatterer of Worlds.
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Re: Vers la fin (ou presque) du redoublement
"Le redoublement est un facteur de démotivation et donc d'échec."
Certes, mais j'oppose alors que suivre des années de cours auxquels on ne comprend rien parce qu'on n'a pas les bases, ça n'est pas plus motivant. Je le sais, ça a été le cas pour mon frère. En 3ème, il ne savait pas additionner des fractions (on apprend ça en 6ème). J'avais aussi un ami qui en seconde ne savait toujours pas le faire. En 3ème toujours, dans ma classe, la prof de maths était obligé de donner 3 points supplémentaires en bonus à tous ses contrôles car sinon la classe avait 8 de moyenne générale. Et on était la classe d'élite.
Je disais plus tôt que le redoublement est l'exception car d'après moi, si on devait réellement faire redoubler tous ceux qui n'ont pas le niveau, c'est 20% par an qu'il faudrait recaler. Au minimum.
"Et puis c'est une solution de facilité pour le corps professoral qui ne remettra pas en cause ses méthodes. "
Si tu crois que l'EN va se remettre en cause, tu rêves. Voir l'article rageur de cette instit qui a essayé d'introduire la méthode Montessori dans son école: http://www.lemonde.fr/festival/article/ ... 15198.html
La directrice de l'école de mon fils me l'a fait savoir: "on ne se bat pas contre l'éducation nationale, on suit le mouvement". "On" désignant n'importe qui (parent, prof...).
"C'est aussi une solution de facilité pour l'Etat qui refusera d'engager des moyens sur le soutien aux élèves en difficultés."
Il refuse déjà. Comme l'a dit Golgoth, il bradera davantage le BAC et puis c'est tout.
Certes, mais j'oppose alors que suivre des années de cours auxquels on ne comprend rien parce qu'on n'a pas les bases, ça n'est pas plus motivant. Je le sais, ça a été le cas pour mon frère. En 3ème, il ne savait pas additionner des fractions (on apprend ça en 6ème). J'avais aussi un ami qui en seconde ne savait toujours pas le faire. En 3ème toujours, dans ma classe, la prof de maths était obligé de donner 3 points supplémentaires en bonus à tous ses contrôles car sinon la classe avait 8 de moyenne générale. Et on était la classe d'élite.
Je disais plus tôt que le redoublement est l'exception car d'après moi, si on devait réellement faire redoubler tous ceux qui n'ont pas le niveau, c'est 20% par an qu'il faudrait recaler. Au minimum.
"Et puis c'est une solution de facilité pour le corps professoral qui ne remettra pas en cause ses méthodes. "
Si tu crois que l'EN va se remettre en cause, tu rêves. Voir l'article rageur de cette instit qui a essayé d'introduire la méthode Montessori dans son école: http://www.lemonde.fr/festival/article/ ... 15198.html
La directrice de l'école de mon fils me l'a fait savoir: "on ne se bat pas contre l'éducation nationale, on suit le mouvement". "On" désignant n'importe qui (parent, prof...).
"C'est aussi une solution de facilité pour l'Etat qui refusera d'engager des moyens sur le soutien aux élèves en difficultés."
Il refuse déjà. Comme l'a dit Golgoth, il bradera davantage le BAC et puis c'est tout.
Modifié en dernier par Nombrilist le 21 nov. 2014, 23:03:52, modifié 1 fois.
- El Fredo
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Re: Vers la fin (ou presque) du redoublement
C'est pour ça que j'interprète la fin du redoublement comme un pas dans la bonne direction de la part de l'Etat.
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Re: Vers la fin (ou presque) du redoublement
38% de prolos qu'ils soient immigrés ou pas...El Fredo » Ven 21 Nov 2014 - 20:36 a écrit :38%... Est-ce qu'il y a 38% d'enfants d'immigrés ou de cas sociaux ?
Le redoublement est une chance s'il y a un accompagnement. Par contre pourquoi une démotivation : Passer dans une classe supérieure où l'élève est perdu (il a l'impression d'avoir sauté une classe) sur toutes les matières c'est pertinent :El Fredo » Ven 21 Nov 2014 - 22:04 a écrit :Le redoublement est un facteur de démotivation et donc d'échec. Et puis c'est une solution de facilité pour le corps professoral qui ne remettra pas en cause ses méthodes. C'est aussi une solution de facilité pour l'Etat qui refusera d'engager des moyens sur le soutien aux élèves en difficultés.Nombrilist » 21 Nov 2014, 21:56 a écrit :Je ne comprends pas pourquoi.
La fin du redoublement va augmenter le budget de l'EN : Connaissant le maintien de la masse indiciaire, tu as 4 ans pour trouver l'équation qui va permettre de solutionner tout ça...
Alzheimer c'est pour plus tard : j'ai fait une Term L option Math et LV3, j'ai appris à calculer des intégrales avec les Term S et 20 ans après je suis toujours capable de le faire, ça n'a rien d'extraordinaire :!:El Fredo » Ven 21 Nov 2014 - 22:12 a écrit :Le retard ne s'accumule pas forcément plus que pour un "bon" élève qui oublie ce qu'il a appris au fur et à mesure du temps. Combien d'entre nous savent faire encore une identité remarquable, programme de 4e ?
- les orteils
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Re: Vers la fin (ou presque) du redoublement
Les difficultés liées à la langue se surmontent aisément quand les parents jouent le jeu : ils essaient de s'intégrer en parlant français autour d'eux, ils parlent français chez eux ils regardent la télé en français, ils vont à la bibliothèque....bref : ils jouent leur rôle de parents.Ramdams » 21 Nov 2014, 22:01:56 a écrit :L'éducation ne peut pas faire de miracle non plus, même en donnant les moyens. Il faut être intransigeant quant à la maîtrise par les immigrés de la langue française. Sinon, ce n'est pas la peine d'en faire notre langue officielle, autant n'en officialiser aucune comme aux États-Unis.
C'est toujours hier que commence le futur, mais la France continue de penser que tout commence demain. (Boualem SANSAL)
Re: Vers la fin (ou presque) du redoublement
S'ils ne jouent pas le jeu, c'est que notre modèle d'intégration (et donc d'immigration) est mauvais.
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