Qu'en pensez vous ?Les membres de l'Association des professeurs de sciences économiques et sociales (Apses) veulent faire intégrer l'enseignement de leur matière au tronc commun des disciplines enseignées dans toutes les classes de seconde générales et technologiques. C'est la revendication principale d'une lettre ouverte adressée aujourd'hui au ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon. Cosignée par une trentaine de personnalités de l'enseignement et de la recherche, de l'économiste Daniel Cohen à l'historien Pierre Rosanvallon, elle réclame également une revalorisation du nombre d'heures de cours et la possibilité pour les professeurs d'enseigner devant des groupes à effectif réduit.
"Cela paraît normal au XXIe siècle que les sciences sociales fassent partie du bagage commun des lycéens", justifie Erwan Le Nader, vice-président de l'association. Depuis la réforme du lycée initiée par Luc Chatel en 2010, le cours de sciences économiques et sociales (SES) est, en seconde, un "enseignement exploratoire". Cela signifie qu'il est facultatif : les élèves peuvent lui préférer celui des "principes fondamentaux de l'économie et de la gestion", puisque l'une au moins de ces deux options doit être étudiée par chaque élève de seconde, sans que cela engage son choix de filière de baccalauréat.
AU MOINS DEUX HEURES HEBDOMADAIRES
Dans sa lettre, l'association de professeurs s'appuie sur la popularité des SES auprès des élèves : plus de 85 % choisissent cette matière.
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Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
- politicien
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Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
Bonjour,
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Re: Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
Oui je ne comprends pas pourquoi cette matière n'est pas généralisée. Des notions d'économie sont nécessaires pour comprendre beaucoup de choses dans l'actualité.
- Nombrilist
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Re: Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
Le problème de cette matière, c'est qu'elle est facilement politisable. Et c'est interdit de parler politique au lycée.
Re: Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
On peut donc s'en tenir à la description des mécanismes existants de l'économie et des théories qui seraient au programme.
Je trouve les profs un peu frileux. Pourtant il me semble que la matière n'est guère plus polémique que la philo.
Je trouve les profs un peu frileux. Pourtant il me semble que la matière n'est guère plus polémique que la philo.
- Nombrilist
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Re: Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
C'est pas faux. Une introduction, pourquoi pas. Et puis après tout, même dans des matières où l'on se n'attendrait pas à y voir de la politique, on y arrive. L'an dernier, j'ai mon neveu de 13 ans qui me vantait les mérites du modèle allemand. A 13 ans, je lui ai demandé d'où il sortait ça. Il m'a avoué que c'est sa prof d'allemand qui lui avait mis ça dans le crâne. Je l'ai rapidement remis dans le droit chemin ^^.
Re: Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
Hihi ! J'en doute pas :lol:
Re: Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
Voilà qui va permettre de réduire les horaires semaine à l'école.
T'es vraiment kon François, fallait créer une SCI.
Re: Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
La France compte 3 des 6 meilleures écoles au monde pour former... les grands patrons 05/09
Polytechnique, HEC et l'ENA se classent respectivement 4e, 5e et 6e du classement des meilleurs établissements internationaux pour former les dirigeants des grandes entreprises, établi par la revue Times Higher Education.
S'il y a bien un domaine où l'expertise française est reconnue, c'est dans la formation des élites. Une étude du mensuel britannique Times Higher Education va dans ce sens. La revue a établi un palmarès des écoles et des universités ayant formé le plus de dirigeants à la tête des plus grosses entreprises mondiales. Et sur les six premières, trois sont françaises.
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- Cheshire cat
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Re: Les professeurs d'économie ne veulent plus être en option
le cours de sciences économiques et sociales (SES) est, en seconde, un "enseignement exploratoire". Cela signifie qu'il est facultatif : les élèves peuvent lui préférer celui des "principes fondamentaux de l'économie et de la gestion"
En clair: "sciences économiques et sociales" pour celles qui deviendront assistantes sociales.
Et: "principes fondamentaux de l'économie et de la gestion" pour ceux qui deviendront traders.
Une initiative qui ne peut qu'élargir le considérable fossé entre théorie et pratique en économie.
“On commence par se tromper soi-même ; et ensuite on trompe les autres. ”
Oscar Wilde
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